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    Le groupe de rock britannique Tears for Fears sur scène.
    Shutterstock/SIPA

    Les Stooges, Tears For Fears... la reformation des groupes de rock, un si juteux business

    Les Stooges, Tears For Fears... la reformation des groupes de rock, un si juteux business

    Mondialement célèbres ou au contraire confidentielles, pratiquement toutes les formations électriques qui s’étaient un jour séparées (bons amis ou meilleurs ennemis) finissent par se reformer. Appât du gain ou retour de flamme ? En tout cas, ce phénomène, conspué par les puristes, enchante les fans d’hier en quête de leur jeunesse, et les nouvelles générations en mal de légendes vivantes. La nostalgie, un produit d’avenir ?

    On connaît la chanson : « Le rock est mort. » Mais on sait aussi que le cadavre bouge encore… si on se met en tête de le chatouiller ne serait-ce qu’un court instant. Pour preuve, des groupes hier encore décédés n’en finissent pas de renaître sous nos yeux, c’est miraculeux ! « Mais c’est avant tout parce que ces artistes sont irremplaçables ! », s’enflamme sans plus tarder le critique rock Philippe Manœuvre, qui poursuit dans le style passionné qu’on lui connaît : « Un groupe de rock, c’est fragile, ça a une durée de vie limitée, en général entre sept et dix ans. C’est le rassemblement de types qui ont un but commun : s’amuser, faire un album, donner des concerts ! Et ainsi de suite, un autre disque, puis des tas de concerts, pendant un temps donné. Après quoi, dans la plupart des cas, le groupe implose… »

    Hormis les Rolling Stones, AC/DC (décimés mais toujours actifs), U2, The Cure (mais sans disque inédit depuis quinze ans), Radiohead (inactif depuis 2016 et actuellement en vacances prolongées) et quelques autres, toutes les stars du rock binaire sont passées, un jour ou l’autre, par la case séparation. À laquelle succédera peut-être, plus tard, le temps de l’apaisement, de la nostalgie pour le « bon vieux temps », puis de retrouvailles plus ou moins intéressées et artistiquement sincères.

    Vrais-faux divorces

    Surfant sur cette dynamique, le festival californien de Coachella s’est fait une spécialité : réunir des groupes séparés puis reformés en tête d’affiche à coups de millions de dollars. Citons les post-punks anglais de Siouxsie and the Banshees, les pré-grunge Pixies, les contestataires Rage Against the Machine, les pontes du ska The Specials, ou encore leurs héritiers de No Doubt, habitués, comme d’autres, à ces vrais-faux divorces.

     


  • Enfoirés 2024 à Bordeaux : le spectacle a rassemblé 8,5 millions de téléspectateurs sur TF1

    Cette édition anniversaire, diffusée vendredi soir par TF1, a atteint un pic à 9,1 millions de téléspectateurs. Sur l’ensemble de la soirée, la part d’audience s’élève à 46 %, un record depuis huit ans

     

    Le concert « Enfoirés 2024, on a 35 ans ! », proposé par Les Restos du cœur, a été suivi par 8,5 millions de téléspectateurs sur TF1 vendredi soir, soit la meilleure audience depuis trois ans, selon les chiffres de Médiamétrie cités par la chaîne. Cette édition anniversaire a atteint un pic à 9,1 millions de téléspectateurs. Sur l’ensemble de la soirée, la part d’audience s’élève à 46 %, un record depuis huit ans, affirme TF1.

    Le spectacle musical, enregistré à Bordeaux, « permet ainsi à TF1 de réaliser sa meilleure audience, et plus largement la meilleure audience de la télévision depuis le début de l’année », d’après un communiqué. Loin néanmoins des chiffres de 2019 (8,9 millions de téléspectateurs), 2017 (10,1 millions), 2016 (11,6 millions) ou 2015 (11,4 millions). Réunissant certains des fidèles ayant répondu à l’appel de Coluche dès 1985, une cinquantaine d’artistes ont participé à cette édition 2024, avec de nouveaux visages comme Santa, Claudia Tagbo, Gaëtan Roussel et Ycare.

     

    Laurent Theillet/SUD OUEST

    Pour les Restos du cœur

    Les recettes récoltées grâce à ce spectacle permettent aux Restos du cœur de venir en aide aux plus démunis en leur offrant des repas. Un CD ou un DVD du concert acheté équivaut à 17 repas offerts aux Restos du cœur, qui organisent leur 39e grande collecte nationale ce week-end dans les magasins avec pour objectif 9 000 tonnes de dons, à l’heure où les demandes d’aide continuent d’affluer.

     L’an dernier, les Restos du cœur, qui assurent 35 % de l’aide alimentaire en France, ont accueilli 1,3 million de personnes. Cet afflux a mis l’association en difficulté, tant d’un point de vue logistique que financier. Elle s’est donc résignée à réduire le nombre de ses bénéficiaires cet hiver. Son président Patrice Douret estime qu’entre 165 et 168 millions de repas seront distribués cette année, contre 171 millions en 2023 et 142 millions en 2022.





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