Enquête sur la cybercriminalité Le cellulaire, une cible potentielle
C’est malheureux de constater que nombres de crimes sont commis via les ordinateurs et les cellulaires
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Enquête sur la cybercriminalité
Le cellulaire, une cible potentielle
Gare à vos téléphones cellulaires, car ce sont de potentielles cibles pour les cybercriminels. C’est le constat qui ressort d’un récent rapport sur la cybercriminalité de l’entreprise Symantec, spécialisée dans les logiciels de protection.
Les résultats de l’enquête indiquent que 5% des Canadiens ont déjà été victimes de cybercriminalité par le biais de leur téléphone cellulaire, soit deux fois moins que la moyenne mondiale de 10%.
«Cela ne signifie pas pour autant que les Canadiens sont en sécurité», a souligné Lynn Hargrove, directrice solutions aux consommateurs chez Symantec Canada.
«Le marché de la téléphonie mobile est la prochaine cible des criminels, a-t-elle soutenu. Les logiciels malveillants destinés aux cellulaires se multiplient.»
Selon Mme Hargrove, les gens n’ont pas conscience que leur téléphone peut être trafiqué par des cybercriminels, au même titre que leur ordinateur. La plupart des gens n’ont pas de mots de passe ou de fonctions de sécurité sur leur téléphone, a souligné l’experte.
Au Canada, le nombre de personnes ayant été victimes de cybercriminalité par le biais de leur ordinateur a augmenté de 5% au cours de la dernière année, passant de 64 à 69%.
Les virus informatiques et les logiciels malveillants arrivent en tête de liste des cybercrimes recensés, alors que près de 60% des répondants ont dit avoir déjà rencontré pareils problèmes. Les escroqueries en ligne arrivent en deuxième position, suivies de près par le vol de renseignements personnels.
L’enquête de Symantec indique que les pertes financières directes découlant de ces escroqueries en ligne sont évaluées à 840 millions $, auxquels il faut ajouter un montant additionnel de 4,7 milliards $ pour le temps consacré à la résolution de ces crimes.
Près de 20 000 internautes provenant d’une vingtaine de pays ont été interrogés dans le cadre de cette enquête, qui s’est déroulée du 6 février au 14 mars dernier. Les résultats montrent que plus d’une personne sur trois (35%) ne possède pas de logiciel de protection.