• Une application sur le modèle de Tinder pour supprimer ses tweets de la honte

    APPLICATION « Keep or Delete » propose une interface similaire à celle de la célèbre application de rencontre et permet ainsi de faire facilement le tri parmi ses publications.

    Suprimer ou garder ses tweets comme sur Tinder

     

    Suprimer ou garder ses tweets comme sur Tinder - Capture d'écran Keep or Delete

    Marie de Fournas

    Si vous écrivez depuis longtemps sur Twitter (plateforme créée il y a plus de 10 ans ne l’oublions pas), si vous l’avez fait alcoolisé, après une rupture ou si tout simplement vous avez eu une adolescence « compliquée » : vous avez peut-être écrit des tweets que vous n’assumeriez plus du tout aujourd’hui. Des publications qui pourraient ressortir et jouer contre vous, que vous soyez célèbre ou pas. Et oui, car les « shame tweets » finissent toujours par être déterrés un jour ou l’autre. Problème : si vous êtes un acharné frénétique du tweet, faire le tri entre vos milliers de posts du malaise et ceux des jours de gloire (retweeté au moins 20 fois, ça passe), peut s’avérer très rébarbatif.

    >>À lire aussi: Trolls de Twitter, vos dossiers seront un jour ou l’autre déterrés

    C’est pour ça qu’un développeur allemand a créé « Keep or Delete » (garde ou supprime). L’application marche exactement comme celle de rencontre, Tinder. De la même façon que vous faites glisser sur la gauche les personnes qui ne vous intéressent pas et sur la droite celles avec qui vous espérez un match, vous choisissez de supprimer ou de garder les tweets que vous présente l’appli. Rien de révolutionnaire, mais bien plus rapide et ludique que de faire remonter son fil. Seul inconvénient, cela vous coûtera 0,99$. Après tout, pas grand-chose pour conserver sa E-réputation.

     

     


  • Voitures autonomes: Google accuse Uber de vol de technologies

    HIGH-TECH L'entreprise a porté plainte et accuse un ancien employé d'avoir emmené des secrets dans ses valises...

    Une voiture autonome Google Car à Mountain View, en Californie, le 8 janvier 2016.

     

    Une voiture autonome Google Car à Mountain View, en Californie, le 8 janvier 2016. - Noah Berger / AFP

    P.B. avec AFP

    Sale période pour Uber. Accusé par une ancienne employée d'avoir fermé les yeux sur une affaire de harcèlement sexuel, l'entreprise va devoir batailler en justice contre Alphabet, la maison-mère de Google. Elle accuse Uber et sa filiale de camions autonomes Otto, d'avoir volé certaines de ses technologies de sa société Waymo (ex-Google Car). Et c'est par un email adressé par erreur à Google que tout est arrivé.

    «Otto et Uber ont pris la propriété intellectuelle de Waymo afin de pouvoir s'épargner le risque, le temps et les dépenses liés au développement indépendant de leurs propres technologies», affirme la plainte déposée devant un tribunal de San Francisco et consultée par l'AFP. «En fin de compte, ce vol calculé a rapporté plus d'un demi milliard de dollars aux salariés d'Otto et permis à Uber de ranimer un programme bloqué, tout cela aux dépens de Waymo», ajoute la plainte.

    Un email envoyé par erreur

    Waymo poursuit Otto et Uber pour vol de secret industriel et violation de brevet. La compagnie réclame un procès devant un jury afin de leur interdire d'utiliser ses technologies, ainsi que des dédommagements pour un montant non précisé. Récemment, Facebook a été condamné à verser 500 millions de dollars à Zenimax dans une affaire similaire concernant sa filiale Oculus.

    Le litige porte plus particulièrement sur des capteurs lasers dits «Lidar», ce gros girophare permettant à un véhicule de «voir» les voitures, piétons ou autres obstacles autour de lui, et dans lesquels Waymo affirme avoir investi «des dizaines de millions de dollars et des dizaines de milliers d'heures d'ingénierie».

    Waymo dit avoir découvert le pot aux roses après avoir été copiée accidentellement parmi les destinataires d'un courriel envoyé par un sous-traitant. D'après la plainte, il contenait en pièce jointe des schémas de circuits imprimés pour Uber ayant «une ressemblance frappante avec (ses) propres designs hautement confidentiels».

    14.000 fichiers téléchargés, selon Google

    Anthony Levandowski, qui supervise aujourd'hui les efforts d'Uber dans les voitures sans chauffeur, avait travaillé jusque début 2016 sur le projet de voiture sans chauffeur du géant internet, avant d'aller cofonder sa propre startup, Otto, qui travaille sur des logiciels de conduite autonome destinés aux camions et avait été très rapidement rachetée par Uber.

    Waymo dit avoir découvert des preuves qu'Anthony Levandowski a illégalement téléchargé avant son départ plus de 14.000 dossiers confidentiels et que d'autres salariés du groupe ont fait la même chose avant de le rejoindre dans sa nouvelle entreprise.





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