• A Nanterre, la France insoumise se fait l’avocat des victimes de «violences policières»

    A Nanterre, la France insoumise se fait l’avocat des victimes de «violences policières»

    La sortie de détention provisoire du policier mis en examen pour la mort de Nahel a suscité incompréhension et colère. Un sentiment d’injustice capté certains leaders d’extrême gauche et les élus LFI présents, qui aimeraient surtout raviver la flamme des émeutes
     
    Nanterre 20/11/2023 Oberdorff
    Les faits -

    Dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont réunis dans la préfecture des Hauts-de-Seine à l’appel de la mère de Nahel, l’adolescent de 17 ans tué en juin dernier après un refus d’obtempérer. Les manifestants ont protesté contre la décision du juge d’instruction de remettre en liberté l’agent à l’origine du tir mortel, en évoquant un « permis de tuer » donné à la police.

    Le visage humide d’une mère endeuillée. Des larmes de rage, celles de Mounia Merzouk, la mère de Nahel, révoltée par la remise en liberté de l’auteur du tir qui lui a enlevé son fils unique, le 27 juin dernier à Nanterre, après un refus d’obtempérer. Ce dimanche après-midi, à deux pas du tribunal judiciaire des Hauts-de-Seine, non loin du lieu du drame, elle a réuni plusieurs centaines de soutiens pour protester contre ce qu’elle vit comme « une véritable injustice ». Ici, la décision du juge d’instruction ne passe pas. Qu’importe si le policier reste mis en examen et a été placé sous contrôle judiciaire. « Comment la vie de mon fils peut avoir si peu de valeur pour cette justice ? », se demande la mère de l’adolescent dans un appel lancé sur les réseaux sociaux.

     
     
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