• Budget : la gauche unie sur une motion de censure en cas de 49.3

    Budget : la gauche unie sur une motion de censure en cas de 49.3

    Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Marin Tondelier (Les Ecologistes), Fabien Roussel (PCF) et Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, confirment ce jeudi, dans une tribune « au Monde », qu’ils déposeront une motion de censure si le Premier ministre utilise le 49.3.

     

    Les leaders du Nouveau Front populaire : Lucie Castets, Marine Tondelier, Olivier Faure, Boris Vallaud, Fabien Roussel, Matilde Panot, Manuel Bompard, au Palais de l’Elysée, le 23 aout 2024 a Paris. ISA HARSIN/SIPA

     

    Les leaders du Nouveau Front populaire confirment ce jeudi 21 novembre, dans une tribune au « Monde », que leurs groupes parlementaires déposeront une motion de censure en cas de recours au 49.3 par Michel Barnier pour faire adopter le budget.

    Si Michel Barnier « s’entête à vouloir contourner le Parlement et à piétiner le vote du 7 juillet des Françaises et des Français pour imposer son budget par 49.3 comme il l’a annoncé, nos groupes parlementaires déposeront une motion de censure », écrit Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (Les Écologistes), ainsi que Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire à Matignon.

    « Avec un objectif simple : protéger nos concitoyens de l’impact d’un budget qui n’ouvre pas la voie à un nouvel avenir pour le pays mais prolonge la casse sociale, l’irresponsabilité écologique et la brutalité antidémocratique », ajoutent-ils.

    Une motion de censure de la gauche, si elle est votée aussi par le RN, ferait tomber le gouvernement et le budget.

    « Une nouvelle dégradation des services publics »

    Le budget, « profondément transformé à l’Assemblée nationale sous notre impulsion » en première lecture, « permettait d’améliorer les conditions de vie de la très grande majorité des Français en faisant reposer l’effort sur les seuls plus fortunés et les plus grandes entreprises », estiment-ils.

    Si, à l’issue du débat au Sénat, le gouvernement reprend son projet de budget initial, celui-ci « aura pour effet de rendre encore plus difficile la vie des catégories populaires et moyennes. Il frappera les retraités, y compris modestes, les fonctionnaires et se traduira par une hausse des taxes sur l’électricité ».

    « Il conduira également à une nouvelle dégradation des services publics, déjà exsangues », déplorent-ils.

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