• Bègles : le parc des sœurs de la Charité ouvrira courant 2025

    Bègles : le parc des sœurs de la Charité ouvrira courant 2025

    Bègles : le parc des sœurs de la Charité ouvrira courant 2025

    Le conseil municipal a voté, mardi 12 novembre, la rétrocession du futur « poumon vert » de la commune, côté route de Toulouse. L’aboutissement d’un processus initié en 2021

    Cette fois-ci, c’est bouclé. Réuni mardi 12 novembre, le Conseil municipal de Bègles a voté à l’unanimité l’acquisition d’une réserve foncière de 3,7 ha en retrait de la route de Toulouse, jadis lieu de retraite des Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul. Un parc public y ouvrira dans le courant de l’année 2025. Coût total de l’acquisition : 3,1 millions d’euros TTC.

     

    « Une opportunité magnifique pour une collectivité d’obtenir des terrains quasi-naturels dans un milieu dense, en cœur de métropole, avec le prix du foncier qui s’envole », loue Pierre Ouallet, adjoint à la transition écologique, vantant un « poumon vert dans un quartier qui en était dépourvu », à la fois « lieu de fraîcheur et de détente pour les habitants et lieu de préservation de la biodiversité et de notre cadre de vie de manière générale ».

    Trente ans d’approche

    Un accord tripartite avait été conclu en 2021 avec la congrégation religieuse et le bailleur social Clairsienne, qui y établira, avec l’association La Houlette, un petit ensemble d’habitats inclusifs destinés à 21 personnes handicapées (trois « maisons » avec studios et espaces collectifs). L’espace parc, c’est-à-dire le reste de la parcelle, est ici rétrocédé à la commune, laquelle envisageait de construire « six à huit lots » rue Faugères par souci « d’équilibrage économique » : « On se dirige vers deux lots à bâtir », modère Pierre Ouallet. Abandonnée, aussi, la résidence sociale étudiante pressentie en 2021.

    « Un projet important », abonde le maire Clément Rossignol Puech. « Les premières discussions remontent au début des années 1990, avec Noël Mamère et son premier adjoint Michel Mercier. Il a fallu trente-quatre ans », souligne-t-il. « En 2008, le dossier était un peu embourbé. On était allé voir les sœurs. Elles étaient très sympas, et nous avaient dit qu’elles avaient le temps pour elles. » « Très, très heureux de cette acquisition », le chef de file de l’opposition Christian Bagate s’interroge notamment sur le sort du terrain de pétanque et l’impasse de la verrerie, potentielle entrée du parc. Pour le premier, « on cherche », répond le maire ; pour le second, « les propriétaires refusent que ça devienne une entrée publique, il y aura des discussions ».

    Motion à l’unanimité contre les coupes budgétaires

    Passage obligé en ces temps de loi des finances, la motion « pour la défense des services publics locaux » et contre un projet budgétaire « établi sans concertation ni considération » a été adoptée à l’unanimité, après discussion en conseil municipal, l’opposition obtenant que soit retranchée l’allusion à la « logique libérale d’enrichissement des plus riches et des actionnaires ». En l’état, les coupes budgétaires se traduiraient par un manque à gagner de « plus d’un million et demi d’euros » à l’échelle de la Ville de Bègles. À titre de comparaison, prend soin d’énumérer le maire, « 500 000 euros pour la Ville de Bègles » correspondent au « budget de la Fête de la morue », à « 97 places en crèche » ou encore au « tiers des denrées de la cuisine centrale ».

     

     
     
     
     

     

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