• Dans la cuisine du Président, vous reprendrez bien une petite tasse de casse sociale ? ...

     

     

    Dans la cuisine du Président, vous reprendrez bien une petite tasse de casse sociale ? ...

    Préambule ...

    Emmanuel Macron s’est-il servi de l’argent du ministère des Finances, autrement dit, de celui des contribuables, pour lancer sa campagne présidentielle ? 

    C’est ce que pensent Christian Jacob et Philippe Vigier, les chefs de file des députés LR et UDI.

    D'une autre source, le leader du mouvement " En Marche ", se serait servi de ces fonds pour financer des déjeuners et des dîners tenus en de bonnes compagnies.

    Le ministre de l'époque avait déjà commencé la vente des actifs Français avec, entre autres, l'aéroport de Toulouse-Blagnac.

    Dont l'ancien propriétaire était la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse.

    Devant les manquements du ministre en charge de cette vente :

    La cour administrative d’appel a annulé, mardi 16 avril, les décisions portant sur la sélection des candidats au rachat des parts détenues par l'état au sein de l’aéroport de Toulouse, mais a précisé dans un communiqué que le contrat de cession n’était pas pour autant remis en cause dans l’immédiat.

    Comme en écho à cette vente, le président bradera 300 Airbus à la chine qui sortira gagnante car le flou entretenu révélera que ces avions seront assemblés en Chine par un consortium d'état Chinois.

    En observant bien, seuls les Allemands en tireront quelques avantages.

    Mais allons au sujet d'actualité qui nous intéresse :

    Le député LR Olivier Marleix a été entendu par les enquêteurs de l'office central de lutte contre la corruption.

    Le problème est la vente de Alstom au profit de Général Electric.

    Comme par hasard, General Electric, le 28 Mai et juste après les elections européennes.

    Annonce la suppression de 1050 emplois sur le bassin de Belfort, l'un des principaux bassins industriels de France.

    Ces 1050 emplois ne sont qu'une part car il est évident que tous les sous traitants en subiront les conséquences.

    Nous pouvons alors se demander si le président a joué sur les dates.

    Il semble en effet bien peu réaliste qu'il n'était pas au courant de cette liquidation.

    Nous allons donc faire une petite rétrospective des faits :

    Printemps 2014 : le jeune secrétaire général adjoint de l’Élysée s’oppose d’une formule lapidaire à la proposition d’Arnaud Montebourg de nationaliser Alstom pour éviter de brader le groupe au géant américain qui a fait une offre.

    C’est la ligne Macron qui l’emporte à l’Élysée. 

    Avant cela, à l’automne 2013, le même Emmanuel Macron commanditait un rapport secret au cabinet américain A.T. Kearney qui détaille le scénario du démantèlement du groupe français et recommande que Bouygues cède les parts qu’il détient dans Alstom à… General Electric.

    4 novembre 2014 : arrivé entre-temps à Bercy, Emmanuel Macron signe l’accord du gouvernement pour la cession au groupe américain.

    28 mai 2015 : le ministre de l’économie se rend à Belfort pour rencontrer les salariés d’Alstom Transport et leur déclare : « Votre activité a une importance stratégique pour la France et sera donc défendue ».

    Juin 2018 : General Electric, assoit l’acquisition d’Alstom énergie, d’une promesse de création de 1000 emplois en France.

    Printemps 2019 : Prétextant un effondrement du marché des turbines à gaz, le groupe américain décide d’une restructuration et programme les annonces pour le 30 avril, qu’il repoussera à deux reprises, sous la houlette du nouveau directeur général qui vient d’être nommé et qui n’est autre que l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron au ministère des finances, Hugh Bailey.

    Emmanuel Macron n’a pas seulement laissé faire, il a agi de façon délibérée en bradant des technologies décisives (et l’ensemble des brevets) pour notre indépendance nationale : les turbines Arabelle qui équipent nos centrales nucléaires, le propulseur du porte avion Charles de Gaulle ou encore les turbines de nos quatre sous-marins nucléaires sont désormais sous bannière américaine.

    " extrait de divers personnalités politiques publiées dans le Canard Enchaîné et Marianne ".

    Nous connaissons maintenant les accointances des divers proches du président dans cette affaire.

    Mais recommençons encore une fois par le début :

    En 2013, une année avant l'annonce du rachat de la branche énergie d'Alstom par l'américain General Electric (GE) pour 13 milliards de dollars, Frédéric Pierucci était arrêté sans ménagement à son arrivée à New York, cela pour une affaire de corruption en Indonésie au début des années 2000.

    Dans son livre « Le Piège américain », écrit avec le journaliste Matthieu Aron, aux éditions JC Lattès, le cadre assure que « les poursuites américaines sont bien à l'origine de la décomposition d'Alstom ».

    Interrogée à l'Assemblée nationale par le député Olivier Marleix (Les Républicains), qui a présidé la commission d'enquête sur Alstom, la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher avait défendu le rachat par GE.

    Le groupe français « n'avait pas la taille critique pour faire face à la concurrence » et « ses activités énergétiques n'étaient pas viables à long terme ». « Le choix d'un rapprochement avec un grand acteur du marché faisait donc le plus grand sens ».

    Un choix également soutenu par Emmanuel Macron, ministre de l'Économie au moment de la vente.

    Pour Alain Juillet, ancien haut responsable de l’intelligence économique à Matignon, l’affaire est entendue  : cette vente fut « une opération manipulée ». Elle aurait vu GE et le ministère de la justice américain marcher main dans la main.

    Sous prétexte de sanctions Américaine la France aurait cédé Alsthom.

    Alors pourquoi Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, a « formellement donné l’autorisation » de la vente d’Alstom énergie et a « également autorisé » d’autres cessions d’actifs « d’entreprises stratégiques françaises », citant celles d’Alcatel-Lucent au groupe finlandais Nokia ou de Technip à l’entreprise américaine FMC Technologies.

    Et cela sans autres forme de procès ?

    Attendu que ses amis et soutiens travaillaient au sein de cette entreprise.

    Il est maintenant clair que la vente à la découpe des fleurons Français est parfaitement orchestrée.

    Où est la limite de ces affairistes dans la casse de l'industrie Française ?

    A qui profite le crime ?

    Alors que le rôle du Président de la France serait de justement soutenir notre technologie et nos emplois.

     

     

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