• Des technologies de surveillance trop peu surveillées

    Espionnage

    Des technologies de surveillance trop peu surveillées

     

     

    Depuis des années, des ONG réclament un contrôle plus strict des ventes de logiciels espions et de systèmes d’interception des communications. Les révélations sur NSO remettent en pleine lumière la faiblesse du cadre international.

     

    par Amaelle Guiton

    publié le 21 juillet 2021 à 6h46
     
     
     

    C’est un coup de projecteur d’une ampleur inédite sur l’un des marchés les plus opaques de la planète. Depuis dimanche soir, l’association Forbidden Stories, seize médias du monde entier et l’ONG Amnesty International mettent à nu une partie de la chalandise – et des victimes –, du logiciel espion Pegasus, produit phare de la sulfureuse société israélienne NSO Group. Les révélations du consortium font ainsi état d’une dizaine de pays clients identifiés, certains déjà connus, d’autre non ; d’une liste de 50 000 numéros de téléphone destinés à être ciblés par cet outil aussi puissant qu’intrusif, dont celui du chef de l’Etat français ; de traces d’infection par Pegasus retrouvées

     
     
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