La Coordination Rurale a installé un barnum devant la préfecture à Pau avec pour objectif de rester au moins jusqu’à mercredi sur place.

Interrogée sur une impressionnante présence policière devant la préfecture à Agen, où doivent se rendre à la mi-journée les agriculteurs, la coprésidente de la CR47 estime que “répondre à la colère et au désarroi des agriculteurs par la force, c’est aller droit dans le mur”. 

A Pau, des tracteurs qui sont arrivés en centre-ville dans la matinée. Le président de la CR64 doit être reçu par le préfet. 

Les tracteurs arrivent petit à petit ce mardi matin devant la préfecture de la Dordogne à Périgueux, à l’appel de la Coordination rurale.

La Fédération Régionale de l’Agriculture Biologique de la Nouvelle-Aquitaine devait rencontrer vendredi 22 novembre le préfet pour discuter du projet de loi de finances 2025, avec l’augmentation du crédit d’impôt bio à 6000 € et pérennisation jusqu’en 2028, ainsi que d’une demande de revalorisation de l’écorégime à 145 €. 

Cette rencontre est annulée. Elle sera certainement reportée à début 2025. 

Les tracteurs rassemblés sur le rond-point de Camélat, la circulation des véhicules se fait par conséquent au compte-goutte. 

Des hélicoptères de la gendarmerie commencent à tourner dans les airs au-dessus du rassemblement.

Après être arrivés en tracteur, une délégation d’agriculteurs de la Coordination rurale est partie à la rencontre du préfet. 

Avant le rassemblement devant la préfecture à Agen, à la mi-journée, les tracteurs comment à se réunir sur le rond-point de Camélat, à Colayrac-Saint-Cirq. Environ 200 sont attendus.

(Photo Loïc Dequier/Sud Ouest)

Deuxième syndicat agricole français, la Coordination rurale (CR) tient son congrès annuel jusqu’à mercredi dans la Vienne, en Nouvelle-Aquitaine. Le syndicat assure se tenir prêt, s’il n’obtient pas satisfaction, à «bloquer le fret alimentaire» à partir de mercredi, d’abord dans le sud-ouest de la France.

Plus d’une centaine d’agriculteurs, majoritairement issus de la Coordination rurale, sont partis dans la matinée de Béziers en convoi d’une trentaine de véhicules, vers le péage du Boulou, à la frontière espagnole, pour tenter de bloquer les camions et filtrer les véhicules légers. 

Un convoi d’agriculteurs est parti ce mardi à 9h15 de Ribérac. Direction : la préfecture de la Dordogne à Périgueux. 

Le gouvernement va proposer un débat au Parlement suivi d’un vote sur l’accord commercial controversé entre l’UE et les pays latino-américains du Mercosur, contesté notamment par les agriculteurs, a annoncé ce mardi Matignon.

Le gouvernement propose ce débat et ce vote «en accord avec les groupes du socle commun» de la droite et du centre qui le composent, conformément à l’article 50-1 de la Constitution. Par cet article, le gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire, faire sur un sujet déterminé une déclaration donnant lieu à un débat, voire à un vote, sans engager sa responsabilité.

   

(Photos Guillaume Bonnaud/Sud Ouest)

Les forces de l’ordre installent un dispositif de façon à ce que les agriculteurs ne s’approchent pas des grilles de la préfecture de Lot-et-Garonne. “Ils pourront manifester sur l’allée du 11-Novembre”.

>> Lire notre article sur le dispositif policier inédit

En raison du convoi d’agriculteurs qui se dirigent vers la préfecture de la Gironde, dans le entre de Bordeaux, la circulation du tramway est très perturbée. Sur la ligne A, le tram est interrompu entre Gaviniès et Mériadeck, c’est-à-dire le secteur de la préfecture. Un cordon de gendarmes mobiles interdit également l’accès aux piétons.

Alors qu’un rassemblement est prévu devant la préfecture d’Agen vers midi et que les agriculteurs se rapprochent de la préfecture de la Gironde à Bordeaux, nos journalistes sur place ont pu constater une forte présence policière. 

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Une centaine d’agriculteurs ont allumé un « feu de colère » à Bordeaux, ce lundi 18 novembre, pour dénoncer la crise traversée par le secteur. Un rassemblement qui semble annoncer une nouvelle vague de contestation après celle de l’hiver dernier.

Interrogé ce mardi sur RTL sur l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, Edouard Philippe estime que “le vrai sujet n’est plus français”. L’accord tel qu’il est sorti il y a 25 ans “n’est pas applicable pour l’agriculture française”, selon l’ex-Premier ministre, désormais maire du Havre. “Est-ce que la France est capable de construire une coalition d’Etats européens pour bloquer cet accord ? Ce n’est pas évident. Peut-être l’Italie va venir avec nous, peut-être l’Allemagne. Si on n’arrive pas à faire ça, on peut faire tous les discours qu’on veut, c’est un accord européen.”

Après s’être rassemblés à Pessac, les agriculteurs repartent vers la préfecture de la Gironde, dans le centre de Bordeaux.

Pour José Bové, il faut “bloquer” l’accord entre l’UE et les pays du Mercosur. “Lutter contre tous les accords de libre-échange est aujourd’hui une responsabilité évidemment syndicale mais de toutes les hommes et femmes politiques, de l’Etat et de la Commission européenne”, estime le cofondateur de la Confédération paysanne selon qui “on ne pourra gagner cette bataille que si on change les règles du jeu”.

A Virazeil, le départ était imminent pour les agriculteurs de la Coordination rurale 47, ce mardi vers 8h45. Direction Agen pour un rassemblement devant la préfecture. Les bennes sont pleines de déchets agricoles. 

Plus d’une centaine d’agriculteurs, majoritairement issus de la Coordination rurale, se sont élancés de Béziers, mardi à 7 heures, pour rallier la frontière franco-espagnole, près de Perpignan, qu’ils entendent bloquer plusieurs jours dans le sens sud-nord.

Roulant sur une seule file de l’A9, une centaine de véhicules dont six tracteurs sont passés par Narbonne, où ils ont été rejoints par une douzaine de voitures, avant de poursuivre vers le péage du Boulou, entre la France et l’Espagne, où ils comptent bloquer les camions et filtrer les véhicules légers tentant d’entrer dans l’Hexagone.

photo AFP

Une fois arrivés au Boulou, les manifestants du cortège parti de Béziers sont déterminés à perturber plusieurs jours la circulation de l’Espagne vers la France de l’A9, axe routier crucial pour le commerce entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe.

La présidente de la Coordination rurale (CR) a indiqué ce mardi sur BFMTV que les actions des agriculteurs “se durcissent parce que c’est une question de survie”. Véronique Le Floc’h a également réagi aux propos tenus en octobre par le président de la Coordination rurale du Gers. Ce dernier avait promis de “paralyser et affamer Toulouse” si le gouvernement n’apportait pas de réponses suffisantes à la crise agricole. “Si ça dure, ça pourrait arriver”, a confirmé Véronique Le Floc’h.

   

Photos Guillaume Bonnaud/Sud Ouest

Vidéos : Guillaume Bonnaud et Adrien Bacon

Les agriculteurs ont prévu de se retrouver ce 19 novembre à 10 heures au rond-point de Camélat, à Colayrac-Saint-Cirq. Ils devraient arriver vers midi devant la préfecture du Lot-et-Garonne, à Agen.

>> Lire notre article sur comment l’Agenais se prépare à la crise

La porte-parole du gouvernement a promis mardi que la France continuerait «à tenir un bras de fer aussi longtemps que nécessaire» avec la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen contre le traité commercial de libre-échange UE-Mercosur.

Maud Bregeon a également souhaité «à titre personnel», qu’«il puisse y avoir un débat à l’Assemblée nationale suivi d’un vote», afin de «renforcer la position qui est celle du président et celle du Premier ministre», a-t-elle argumenté sur TF1.

>> Lire notre article

Les agriculteurs, qui ont fait un détour par Pessac avant de rejoindre Bordeaux, ont déversé une benne pleine de déchets (pneus, terre, bâche, foin...) devant la mairie de Pessac. La CR33 manifeste contre la décision de la Ville d’arrêter l’achat de foie gras à Noël.

Sur TF1, Maud Brégeon a assuré que le gouvernement comprenait “la colère” des agriculteurs. “Il y a des attentes extrêmement fortes. Tous les engagements de Gabriel Attal, en janvier dernier, sont repris par le gouvernement”, poursuit la porte-parole, ajoutant vouloir que les actions “se déroulent dans le calme”.

Stéphane, une prunicultrice du Bergeracois, a raconté ce mardi sur BFMTV l’appel qu’elle a reçu vendredi de Michel Barnier. “Je suis restée interloquée... C’était touchant car il affichait une telle proximité, était au courant de nos problèmes, ça donne envie de nous battre”, témoigne l’agricultrice. “Il m’a demandé de quoi on avait besoin, on a besoin de trésorerie et il nous a dit qu’il y aurait des prêts bonifiés, des PGE [NDLR : prêts garantis par l’Etat]...”

Les agriculteurs sont arrivés vers 7h30 dans le centre-ville de Pessac, accueillis par une forte mobilisation policière. Une benne chargée de déchets fait partie du convoi et devrait décharger son contenu. 

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Les agriculteurs manifestent ce mardi matin sur l’autoroute A9, à hauteur de Béziers.

Sur X, la préfecture de Gironde met en garde contre le cortège de tracteurs qui doit bientôt arriver sur la rocade intérieure de Bordeaux. “Afin de sécuriser l’accès du cortège sur la rocade intérieure, mise en place d’un bouchon mobile entre la sortie 24 et la sortie 22”, indique la préfecture qui prévoit de “forts ralentissements”.

Sur LCI, Sandrine Rousseau a dénoncé ce mardi mardi les “effets de menton” du chef de l’Etat concernant l’accord UE-Mercosur. Mais pour la députée écologiste, “il n’y a aucune déclaration ou aucune mesure qui ne permet véritablement de ne pas signer le Mercosur”. “Il faut que vous vous engagiez à ce que l’Assemblée nationale et le Sénat ratifient ou pas le Mercosur”, a ajouté Sandrine Rousseau, interpellant Emmanuel Macron.

Jordan Bardella a critiqué, lundi soir sur BFMTV, l’accord commercial négocié entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. “Cet accord est un accord dangereux pour l’agriculture française”, a estimé le président du Rassemblement national, ajoutant qu’il sera “le dernier clou dans le cercueil d’une filière agricole qui est aujourd’hui très mal en point”. 

Une petite dizaine de véhicules de la gendarmerie encerclent le convoi et bloquent la circulation. Les tracteurs, s’étant ralliés à Créon, se dirigent tout droit vers la rocade.

Si l’alliance FNSEA-JA est sur le pont depuis dimanche, la Coordination rurale (CR, 2e syndicat agricole), coutumière des actions coup de poing et qui a beaucoup gagné en visibilité l’hiver dernier, a choisi d’attendre la tenue de son congrès (mardi et mercredi) pour amplifier sa mobilisation. 

Elle promet «une révolte agricole» avec un «blocage du fret alimentaire» dès mercredi dans le Sud-Ouest si «aucune avancée» n’est constatée sur le dossier Mercosur.

Ce mardi matin, une quinzaine de tracteurs de la Coordination rurale 33 sont partis en direction de Bordeaux pour un rendez-vous avec le préfet aux alentours de 10 heures.

De nombreuses actions ont déjà été organisées ce lundi dans la région. Les agriculteurs ont ainsi allumé des feux de la colère à ​Bordeaux​, ​Périgueux​ et ​en Charente-Maritime​. Des actions ont aussi été menées dans les Landes, à ​Dax​ ou encore à ​Mont-de-Marsan​.