• Jazz à Vienne avec Didier Lockwood ( reportage -photos )

    Jazz à Vienne avec Didier  Lockwood ( reportage -photos )Jazz à Vienne avec Didier  Lockwood ( reportage -photos )Jazz à Vienne avec Didier  Lockwood ( reportage -photos )

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    clic sur ce lien Didier Lockwood jazz à Vienne

     

    Biographie

    Didier Lockwood est né dans une famille musicienne, son père instituteur est aussi professeur de violon, sa mère est peintre amateur, tandis que son frère aîné Francis deviendra pianiste de jazz1. Le cousin de son père est le contrebassiste Willy Lockwood.

    À 13 ans, il intègre l'orchestre lyrique du théâtre municipal de Calais1.

    En 1972, il obtient les premiers prix du conservatoire de Calais et de musique contemporaine de la Sacem pour sa composition pour violon préparé1.

    Il admire la musique classique mais, initié par son grand-frère pianiste Francis, il s'oriente vers le jazz. Il découvre le violon amplifié et préfère intégrer à la fin de l'année 1974 le groupe de jazz-rock Magma plutôt que de tenter l'entrée au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

    Vie privée

     

    Didier Lockwood a été marié à la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, petite-fille de Gisèle Casadesus, avec laquelle il a eu une fille. Depuis 2015, il est l'époux de Patricia Petibon.

    Mandat politique

    En 2014, il est maire adjoint à la culture2 à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), fonction dont il démissionne en mars 20163.

    Carrière

    Engagé dans le big band de Michel Colombier, il se fait remarquer par Stéphane Grappelli qui lui propose de l'accompagner dans ses tournées. Il est ensuite invité par le pianiste Dave Brubeck et commence une carrière solo.

    Il enchaîne ensuite les albums avec différentes formations, notamment son fameux DLG (Didier Lockwood Group). Il joue en compagnie de Martial Solal, Gordon Beck, NHOP, Michel Petrucciani, Aldo Romano, André Ceccarelli, Jean-Paul Céléa, Miles Davis, Lenny White, Marcus Miller, Herbie Hancock, Elvin Jones, les frères Marsalis ou encore Magma ( qui l'a vraiment révélé ), Barbara, Richard Galliano, Claude Nougaro, Ivan Paduart, Richard Bohringer, Jacques Higelin, Mama Béa, etc. Il séjourne à plusieurs reprises aux États-Unis où il enregistre quelques albums.

     
    Didier Lockwood en concert, 2006.

    Il explore en permanence de nouveaux horizons, comme en témoigne son spectacle Omkara réalisé avec le chorégraphe indien Raghunath Manet, danseur de Bharata Natyam, compositeur et joueur de vinâ. Il est également célèbre pour ses solos des « mouettes », démonstrations d'effets électroniques pour violon solo.

    Didier Lockwood s'est aussi distingué par son implication pédagogique, puisqu'il publie une méthode d'improvisation intitulée Cordes et âmes (prix Sacem 2002), et crée en 2001 à Dammarie-les-Lys le Centre des Musiques Didier Lockwood, son école d'improvisation. Il orchestre également le festival Violons croisés qui se tient chaque année à Dammarie.

    Il est chargé de la vice-présidence du Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle qui lui a été confiée conjointement, le 19 octobre 2005, par les deux ministres français de la Culture et de la Communication, et de l'Éducation nationale4.

    Avec Caroline Casadesus, il a partagé l'affiche pendant quatre années dans le spectacle musical Le Jazz et la Diva, qui s'est terminé par un triomphe à Cannes, au palais des festivals et des congrès, le 20 juillet 20085 (nommé aux Victoires de la musique 2006). Lors de cette dernière représentation, il a annoncé6 la création d'un opus 27, au théâtre de la Gaîté-Montparnasse à Paris8.

    Depuis 2011, Didier Lockwood anime un festival Violons croisés à Dammarie-les-Lys9,10,11. Il est aussi, depuis la même année, le parrain du festival Violons et chants du monde à Calais. Initié par son ami d'enfance, Jean-Robert Lay, directeur du conservatoire à rayonnement départemental du Calaisis, ce festival qui a lieu tous les deux ans, permet aux spectateurs de voyager au travers des différents univers musicaux, avec comme fil rouge principal, le violon. Grâce à ce festival, ce sont des artistes comme le Syrien Fawaz Baker, la Française Natacha Atlas, le Malien N'Dialé, l'Américain Casey Driesen, ou encore le Colombien Yuri Buenaventura, qui se sont produits à Calais.[réf. nécessaire]

    Le 16 janvier 2012, il remet au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand un rapport12 relatif à une mission de réflexion dont la conduite lui a été confiée. Les conservatoires de France et l'Union nationale des directeurs de conservatoire (UNDC) se positionnent fermement contre ce rapport en en pointant ce qu'ils appellent « les contradictions et les erreurs », de même que des « vœux pieux »13,14.

    En 2013, il participe à la semaine du jazz français au Jazzhus Montmartre à Copenhague au Danemark15,16.

    Prix et distinction

    Discographie

    • 1978 : Surya, premier album leader de Didier Lockwood (Didier Lockwood - violon électrique et acoustique, violon « basse », Francis Lockwood - claviers, Jean Claude Agostini - guitare, Jean-My Truong - percussions, Luc Plouton - claviers, Sylvain Marc - basse)
    • 1979 : New World (D. Lockwood, G. Beck, N-H Orstred Pedersen, T. Williams), coréalisé par Jean-Michel Kajdan
    • 1979 : You Better Fly Away, Clarinet Summit (John Carter, Perry Robinson, Theo Jörgensmann, Gianluigi Trovesi, J.F. Jenny-Clarke, Eje Thelin, Aldo Romano)
    • 1980 : Live in Montreux, premier disque « Live » (D. Lockwood, B. Malach, J. Hammer, B. Stief, G. Brown, M. Perru).
    • 1981 : Fusion, retrouvailles avec Christian Vander sur fond d'improvisation (D. Lockwood, J. Top, C. Vander, B. Widemann)
    • 1982 : Fasten Seat Belts, premier Didier Lockwood Group « Jazz Rock » (D. Lockwood, Jean-Michel Kajdan, F. Lockwood, K. Rust, B. Malach), coréalisé par Jean-Michel Kajdan
    • 1983 : The Kid, de retour du Brésil (D. Lockwood, B. Finnerty, D. Sancious, A. Johnson, R. Morales, S. Thiam), coréalisé par Jean-Michel Kajdan
    • 1983 : Trio (P. Catherine, C. Escoudé, D. Lockwood), JMS, réalisé par Jean-Michel Kajdan
    • 1984 : Didier Lockwood Group, album anniversaire du groupe (D. Lockwood, Jean-Michel Kajdan, F. Lockwood, S. Marc, K. Rust), réalisé par Jean-Michel Kajdan
    • 1985 : Out Of The Blues, retour au jazz, premier album en numérique (D. Lockwood, G. Beck, C. Mc Bee, B. Hart)
    • 1985 : Rythm'n Blue (D. Lockwood, M. Miller, L. White, M. Urbaniak, R. Blake)
    • 1986 : Uzeb-Lockwood Absolutely Live + Quartet, deux disques enregistrés à l'Olympia (D. Lockwood et UZEB : A. Caron, M. Cussion, J. St Jacques, P. Brochu)
    • 1987 : 1.2.3.4, double album (D. lockwood, T. Eliez, T. Kennedy, A. Ceccarelli)
    • 1990 : Phoenix 90, le nouveau DLG, Jazz Fusion (D. Lockwood, J-M. Ecay, L. Vernerey, L. Pontieux)
    • 1991 : BO du film Lune froide, blues (D. Lockwood, JM. Ecay, H. Ripoll).
    • 1992 : Caron - Écay - Lockwood, musique de chambre improvisée Tome 2 (D. Lockwood, A. Caron, JM. Ecay)
    • 1993 : Didier Lockwood Group (D. Lockwood, J-M. Ecay, L. Verneray, L. Pontieux)
    • 1994 : Solal - Lockwood (D. Lockwood, M. Solal)
    • 1994 : Le onztet de violon jazz
    • 1995 : New York Rendez-Vous (D. Lockwood, D. Holland, P. Erskine, D. Liebman, M. Stern)
    • 1995 : Chansons pour les enfants. Réédition du disque sorti chez Adès en 1985
    • 1996 : Storyboard (D. Lockwood, J. DeFrancesco, J. Genius, S. Gadd)
    • 1998 : Round About Silence (D. Lockwood, A. Charlier, B. Sourisse, Marc-Michel Le Bevillon).
    • 1999 : Best of Didier Lockwood, une rétrospective des meilleurs titres (D. Lockwood, D. Holland, J-M. Ecay, A. Ceccarelli, C. Mc Bee, T. Kenedy, M. Stern, P. Erskine, D. Liebman, Uzeb)
    • 1999 : Excalibur, la légende des Celtes (Alan Simon, Jeuc Dietrich)
    • 2000 : Tribute to Stéphane Grappelli, son album le plus vendu[réf. nécessaire] (D. Lockwood, B. Lagrene, O. Pedersen)
    • 2001 : Omkara, Didier Lockwood croise son violon à la musique indienne avec Ragunath Manet.
    • 2003 : BO du film Les Enfants de la pluie, première musique symphonique enregistrée (D. Lockwood, C. Casadesus, orchestre symphonique Bulgare)
    • 2003 : Globe-Trotter (double-album), les trente ans de carrière. Comprend le fameux solo Les Mouettes (D. Lockwood, B. Sourisse, A. Charlier, S. Guillaume)
    • 2004 : Hypnoses, Didier Lockwood écrit pour sa femme, Caroline Casadesus, 13 compositions et mélodies symphoniques (enregistré avec l'orchestre symphonique d'Omsk)
    • 2005 : Concerti pour violon et piano
    • 2005 : Concerto pour violon, Les Mouettes
    • 2005 : Concerto pour piano, interprété par Daniel Kramer (enregistré avec l'orchestre symphonique d'Omsk), Universal Classique
    • 2008 : For Stéphane, avec Dee Dee Bridgewater, Toots Thielemans, Martial Solal, Marcel Azzola, Daniel Humair, René Urtreger, Biréli Lagrène, André Ceccarelli, Martin Taylor, Marc Fosset, Patrice Caratini, Jean-Philippe Viret, Sylvain Luc, Romane, Pierre Blanchard...
    • 2009 : À la récré, Didier Lockwood apparaît sur un titre de ce livre-disque de chansons pour enfants du groupe strasbourgeois Weepers Circus
    • 2009 : Lockwood Brothers, duo entre les deux frères Didier et Francis Lockwood
    • 2012 : Et me voici, avec Nougarologie (Laure Moinet, Mathieu Debordes, Patrice Joubert, Hervé Joubert), Médéric Collignon, Maurice Vander, André Minvielle), Koxinel Prod.
    • 2015 : L'Orchestre des aveugles

     

     

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