• L’insoluble problème budgétaire de la France

     

    Une réduction de 25 milliards d’euros par an des dépenses publiques dès 2024 doit prendre en compte la baisse de croissance et de recettes fiscales qu’elle provoquera.

    La stabilisation du taux d'endettement public de la France – proche de 111 % du Produit intérieur brut (PIB) – nécessite que le déficit public primaire (hors paiements d'intérêts sur la dette publique) soit nul.

    En effet, le taux d'intérêt réel à long terme est de 1 % – on le calcule comme l'écart entre le taux d'intérêt nominal à long terme et l'inflation anticipée à long terme –, c'est-à-dire qu'il est proche de la croissance potentielle en volume à long terme.

    La variation du taux d'endettement public, dans une situation où le taux d'intérêt est voisin de la croissance potentielle, est égale au déficit public primaire. Il en résulte que la stabilité du taux d'endettement public est obtenue lorsque le déficit primaire est nul.

    Recul de l'activité

    En 2023, le déficit public était de 5,5...

     

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