• « Les femmes sont des guêpes comme les autres »

     

    Les choses n'ont pas exactement évolué depuis le corset classique, ou encore le sabot chinois conditionnant l'évolution du petit-pied, ni donc même l'excision djiboutienne, etc. : on attend toujours des femmes une structure psychophysique précise. En l'occurrence, les femmes doivent pouvoir se mouler "à la féministe-égalitariste-paritariste", dans "tous les milieux-secteurs-domaines-professions".
    Elles doivent pouvoir, donc 1° assumer (d'une manière ou d'une autre, dans l'acceptation, le rejet ou l'indifférence) leur féminité (et maternité potentielle) en la faisant s'insérer "dans tout ça". Et, 2° elles doivent pouvoir s'insérer dans les canons de beauté contemporains (longilignes, top-modélistes, radicalement et sempiternellement séductifs).

    A ce titre, remarquez comme la notion de "taille de guêpe" revient souvent : avoir une taille de guêpe, et filons les métaphores : sacré guêpier. Le féminin entre alors, disons, dans "un guêpisme", lui permettant relativement de se mouvoir et se glisser (s'insérer) entre travail, maternité potentielle et séduction. Ca file, ça fuse, ça volette. Ce guêpisme est la comporte'mentalité (morale, moeurs et démarches idoines) du féminin contemporain (cf. Gilles Lipovetsky, la Troisième femme) ...

    Car, là, dans le "guêpisme" actuel, il faut s'étonner que ça "darde" "dard-dard", "dardant" de tous les côtés. Mais ça n'est absolument pas l'apanage des femmes, bien que chez les femmes ça prenne une tournure "phallique" (comme on dit couramment "femme phallique" - en dehors de toute psychanalyse, quand bien même dérivé de la psychanalyse). Admirez, par exemple, la stature d'une Marlène Schiappa : à n'en point douter, un joli bouton de rose, ou du moins la guêpe blanche buzzant le Parlement et le peuple (c'est sans parler des ministresses de la Défense : femmes de ... poignes ... ).

    En fait, ce guêpier, c'est d'abord la compote'mentalité opportune et opportuniste nécessaire de par les marchés, ainsi qu'une société civile mercantile. On nous sommes de darder, "humanité phallique" "pointant" dans toutes les directions. Que ce soit "en quête d'argent"comme "en quête de soi" ou encore "en quête d'un monde meilleur", en tout cas "en quête de possibilités existentielles" ... "entrepreneurs de soi" comme en investissements "nous insérant sur les marchés", ainsi qu'en investitures pour reconnaissances socioprofessionnelles et, finalement, une identité sociétale.

    Une part de ces phénomènes à toujours eu lieu dans l'Histoire (reconnaissance, investiture, etc.) mais une autre part est propre à nos temps, qui "dardent" "dard-dard" la jeunesse à se déterminer. C'est occidental, vu qu'il faut apprendre à se débrouiller dans le vivarium économico-juridique et politico-médiatique. Dès lors, tout doit "fuser" en "temps réel", surtout "à l'heure d'Internet" et des transactions internationales idoines. Guêpier.

    Or cela heurte la virilité, que les femmes y soient rendues autant qu'un autre, quand bien même un tel heurt serait craint sur le mode de la "redomination masculine" (qui, en fait, relève de la fake news, cf. Peggy Sastre, la Domination masculine n'existe pas). D'abord, on ne voit pas en quoi ce serait craint, car il n'y a que sécurité bien compris là-dedans - du moins, quand ça ne tourne pas au chaperonnage obligatoire. Cela n'empêche rien quant à la parité, ni quant aux praticités (heureusement que d'aucunes l'ont bien compris, cf. Hélène Vecchiali, Ainsi soient-ils).

    En attendant, les "dardaisons" du "guêpisme" (comme avec le corset, etc.) entrent dans le champ d'un artificialisme, généralement occidental. Cet artificialisme comporte'mental (morale, moeurs et démarches), il nous renvoie directement et systémiquement au "phallisme" (masculin compris), au "dard", au "guêpier", dont la belle intrépidité féminine fait particulièrement preuve en s'échinant/s'acharnant/s'écharnant (jusqu'à la laideur), afin d'équivaloir la masculinité point pour point. Il y a là une singularité de désir mimétique (cf. René Girard, le Bouc émissaire - lynchage de "l'homme" essentialisé dans une figure d'Eternel Masculin - cherchez l'erreur). Concurrence idiote et absurde, du féminin pour le masculin, "guêpiste".

    Concrètement, la notion de patriarcat prend le sens de "domination masculine" au XXème siècle (auparavant, elle désignait la dignité de patriarche). Ce sont aussi des groupements féministes radicaux, qui inventent les notions de phallocentrisme. Seulement, concrètement, comment les hommes se seraient-ils centrés sur quelque chose qu'ils ont déjà entre les jambes ? Ce qu'on a, on ne le désire pas. Inversement, il ne saurait y avoir d'hystérocentrisme chez les femmes (centrement sur l'utérus) : ça ne fait pas de sens.
    Ainsi l'homme désire-t-il féconder plutôt, et la femme porter l'enfant, à travers la jouissance éjaculatoire et la plaisance ventrale (le clitoris est un organe entourant l'utérus : porter l'enfant est un état de grâce sensiblement sexualisé).
    Enfin de même, il ne peut pas y avoir de phallocratie, sauf à opérer une métonymie (prendre la partie pour le tout, le phallus pour l'homme) : c'est bien le point qui montre à quel point cette focale n'est pas masculine sur elle-même - aucun homme ne se prend pour une bite, sauf à déconner, pas plus qu'il ne se prend pour un #porcabalancer.
    Au contraire, se représenter l'homme fatalement comme "faisant joujou" avec son zob, c'est infantile : il y a les garçons pour faire cela, autant que les filles pour faire du cheval à bascule.
    Bref : patriarcat, phallocentrisme, phallocratie, ce sont des paranos, sans parler du reste déjà évoqué.

    Toutes les civilisations/cultures gérèrent diversement la sexuation, et de façon régulièrement plus paritaire que depuis le XIXème siècle. Il n'en reste pas moins que nous sommes les premier·e·s pour ce qu'on en sait, à connaître une telle protestation virile de la part de certaines femmes (cf. Alfred Adler et sa psychologie individuelle, pour les prémices).
    Où ces femmes cherchent à surcompenser un complexe d'infériorité (non plus seulement un sentiment d'infériorité propre à tous les humains, voire tous les êtres vivants) dans une velléité de pouvoir, ne se résolvant plus jamais en sentiment de communauté, nécessaire sentiment de communauté (avec les hommes). Mais certes, la velléité de pouvoir des hommes elle-même, ne cherche plus à se résoudre en sentiment de communauté, de nos jours (sous l'effet dl'époque).
    D'où névrose psychosociale. Frustrations inhérentes à des mondes "individualistes" "avides". Hystérie collective, anti-paternalisme radicalisé. Mères seules. Gloire à Ma Reum ? ..........

    Ça pique. Or ça pique, d'autant plus que c'est global, général, moyen, donc intégré dans les comporte'mentalités (morales, moeurs, démarches) de tout·e un·e chacun·e, hommes et femmes confondus. Même une personne consciente de ces phénomènes, peut encore en être comporte'mentalement (et doit nécessairement l'être dans ce bain socio-culturel et -politique, sans parler de l'économique). Un truc de "classe aspirationnelle", il paraît ...

    A la fin, donc, tout se passe comme s'il n'y avait plus assez de prédateurs naturels aux guêpes, où les guêpes s'en prennent aux guêpes (car naturellement déjà, la guêpe se fait la guerre, et poursuit la guerre sottement ad infinitum). Bref, ça manque cruellement de libellules, de mouches, de scarabées, de papillons de nuit, d'oiseaux, d'ours, de blaireaux, de chauve-souris, de rats, de souris, de fouines, de crabes, de grenouilles, de poissons, d'araignées - autant de mangeurs de guêpes ...

     

     

    « L'injure sert souvent à impressionner les autres, à s'imposer mais elle n'est qu'une marque de faiblesse : l'insulte qui vise à nier les autres se retourne contre celui qui la prononce "Notre médecine est dépassée. Elle doit s’attaquer à l’alimentation, à la pollution, au travail" »