• Ligne Bordeaux-Arcachon : des trains en plus avec l’arrivée de la LGV

    Ligne Bordeaux-Arcachon : des trains en plus avec l’arrivée de la LGV

    Publié le 04/04/2017 à 15h56. Mis à jour le 05/04/2017 par SudOuest.fr Bordeaux.
     
     
    Ligne Bordeaux-Arcachon : des trains en plus avec l’arrivée de la LGV
     
    A partir du 2 juillet, des trains supplémentaires circuleront entre Arcachon et Bordeaux.
    MEHDI FEDOUACH/AFP

    De nouveaux horaires ont été dévoilés pour les TER entre Bordeaux et le Bassin à partir du 2 juillet

    L’arrivée de la Ligne à grande vitesse (LGV) à Bordeaux aura aussi des conséquences sur les trains régionaux. En particulier sur la ligne SNCF reliant Bordeaux à Arcachon, la plus fréquentée en Nouvelle-Aquitaine avec 8 000 voyageurs par jour). C’est ce qu’a annoncé lundi Renaud Lagrave, vice-président PS de la Région, lors du comité de ligne à Biganos. 

     

    Pour coller avec l’arrivée de la LGV, il y aura des trains supplémentaires à partir du 2 juillet. Désormais en semaine, les usagers pourront prendre le train à 7 h 19 à Arcachon, et à 6 h 06 et à 15 h 35 de Bordeaux.

    Arcachon-Paris en 3 heures

    Deux liaisons de plus sont aussi prévues tous les jours, en été, à 9 h 35 au départ de Bordeaux et à 21 h 33 d’Arcachon.

    Enfin, d’autres trains seront ajustés à la correspondance avec la LGV. "Vous aurez par exemple en semaine un train au départ d’Arcachon à 5 h 58 pour être à 7 h 04 à Bordeaux pour prendre la LGV qui arrive à Paris à 9 h 08, explique Renaud Lagrave. C’est Arcachon-Paris en trois heures."

     

    SNCF : des portillons anti-fraude vont être installés dans les grandes gares

    Publié le 03/04/2017 à 16h37 par SudOuest.fr avec AFP.
     
     
     
    SNCF : des portillons anti-fraude vont être installés dans les grandes gares
     
    Les portiques déjà installés à la gare Montparnasse seront activés mardi.
    PATRICK KOVARIK AFP

    Le dispositif de la SNCF sera notamment installé en gare de Bordeaux Saint-Jean

    100 millions d’euros. C’est à peu près ce que coûte la fraude à la SNCF chaque année. Pour la faire diminuer, l’entreprise va installer des "portes d’embarquement" dans 14 grandes gares TGV d’ici fin 2018, dont celle de Bordeaux Saint-Jean

     

    Les rangées de bornes d’accès aux lueurs bleutées, équipées de portes vitrées battantes et surmontées d’écrans, sont déjà installées dans la gare Montparnasse, à l’entrée des quais du TGV Atlantique. Mardi, ces portillons automatiques seront activés sur les quais 6 et 7, point de départ d’un déploiement national. 

    Testés depuis plus d’un an à Montparnasse et à Marseille, ces "portes d’embarquement" – à ne pas confondre avec les portiques du Thalys, équipés de scanners – seront normalement "bien rodées pour l’ouverture des lignes à grande vitesse vers le sud-ouest et la Bretagne", a précisé Delphine Couzi, directrice des opérations de Voyages SNCF. 

     

    Limiter les incivilités dans le train

    Le 2 juillet, tous les quais TGV de Montparnasse, mais aussi des gares de Nantes et Rennes, devraient donc être "opérationnels", a-t-elle ajouté.

    À cette date, le hall 2 de la gare de Lyon à Paris et la gare Saint-Charles de Marseille seront aussi pourvus en portillons. Suivront, d’ici "fin 2017-début 2018", les halls 1 et 3 de la gare de Lyon et la gare de l’Est à Paris, ainsi que les gares Saint-Jean à Bordeaux et Perrache à Lyon. Fin 2018 au plus tard, Lyon-Part-Dieu, Aix-en-Provence, Le Mans et Tours complèteront la liste. 

    La généralisation de ces portillons vise un double objectif : permettre aux contrôleurs de "passer plus de temps avec les clients et moins de temps avec les fraudeurs". La SNCF affirme que les voyageurs y gagneront "en termes de tranquillité et de sérénité à bord" car "on limite considérablement les incivilités dans les trains quand on filtre la fraude à quai". 

    Les associations d’usagers perplexes

    Mais la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) est "assez réservée" sur ce nouveau dispositif. "On veut que les gens prennent de plus en plus le train et on commence par mettre des barrières", a regretté son président, Bruno Gazeau, affirmant que "les gens vont devoir arriver plus tôt, au moins un quart d’heure pour passer les portiques, surtout les jours d’affluence". 

    Il redoute en particulier des difficultés d’accès "pour toutes les personnes qui veulent accompagner leur famille au train, qui ont des enfants, qui ont des bagages", et aussi pour "tous les handicapés (qui) vont devoir demander une assistance au personnel présent".

     

     

     
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