• 2022, quelle alternative à Macron ? - AgoraVox le média ...2022, quelle alternative à Macron ? - AgoraVox le média ...

    Il ne faut pas se leurrer Macron restera jusqu' en 2022 et d'ici là va préparer sa réélection. Toutes ses actions, toute son activité , n'auront qu'un objectif, se faire réélire. Il va aller à la pêche aux voix même au péril de la santé économique du pays.

    En face, quelle opposition crédible capable d'empêcher sa réélection ?

    Si on cherche une opposition crédible , aucune actuellement ne l'est !

     

    A gauche

     

    Le PS

    Un PS en déconfiture, sans aucune figure marquante pouvant l'incarner 

    La FI

    qui en 2017 était aux portes du succès, mais qui aujourd'hui, à cause des positions contestées de son leader Mélenchon, inspirées par les courants indigénistes, racialistes et la mouvance décoloniale de certains de ses partisans influents, s'éloigne de ses électeurs et sombre dans des prises de position que la majorité des Français réprouvent.

    -Participation à des manifestations au côté d'islamistes

    -Participation à des rassemblements interdits ou des racialistes communautaristes parlent d'un racisme systémique en France.

    -Discours abracadabrantesques, demandant le désarmement de la police alors que la pègre est surarmée.

     

    A droite

     

    Le parti LR,

    Un parti sans tête, un parti avec des représentants volatiles, et parfois antagonistes dont certains se rallient à Macron, ils n'ont à ce jour dans ce parti aucune figure qui puisse les rassembler. Pas de nouveau Sarkozy en vue.

     

    Le Rassemblement National,

    Premier parti de France, qui n'arrivera pas au pouvoir, car il est seul, pas de voix additionnelles au second tour car l'union des droites se révèle une impossibilité et le RN bashing sera impitoyable.

    Macron l'a bien compris, il fera tout pour l'avoir comme adversaire en 2022 car Marine Le PEN est pour lui une assurance vie, la garantie de sa réélection, par défaut comme en 2017.

    Présidentielle 2022 : un sondage donne Macron et Le Pen au second tour, loin devant la droite et Mélenchon

    Malgré un premier tour au coude-à-coude, le chef de l'État l'emporterait finalement sur la présidente du Rassemblement national avec 55% des voix. Face à eux, François Baroin ou Xavier Bertrand plafonneraient à 12% seulement, à égalité avec la France insoumise.

     

     

     

    Alors est-on condamnés à une élection 2017 bis ?

     

    Non ! à deux conditions,

    Faire apparaître un nouveau visage, hors des partis et reprendre la stratégie macronienne de 2017, qui a été de disloquer les partis, en créant un mouvement qui réunissait les bourgeoisies de gauche et de droite dites progressistes libérales, et promettant une Europe unie et un mondialisme heureux. On a vu le résultat.

     

    Un homme a compris la stratégie à tenir, Michel ONFRAY qui vient de créer une revue avec l’objectif de faire naître un mouvement rassemblant les souverainistes et populistes de droite, de gauche et d'ailleurs.

    Michel Onfray et ses collaborateurs ont compris que

    l'affrontement ne sera pas droite gauche, mais souverainistes contre mondialistes.

    Un mouvement qui est identique à celui qui a porté porté Macron au pouvoir. Réunir au delà des partis, sur un projet.

     

    Cette revue que lui et ses collaborateurs ont appelée

     

    ''FRONT POPULAIRE'' qui a démarré le 18 JUIN , comme un nouvel appel à la résistance.

     

    « FRONT POPULAIRE se décline sous la forme d'une revue trimestrielle ainsi que d'un site web, véritable média d'analyse de l'actualité mais aussi plate forme participative, où les abonnés peuvent partager témoignages, informations et propositions, à l'échelle locale comme nationale, dans la perspective des "jours d'après" »

     

     

    Ce mouvement rallie des intervenants de tous bords, qui analyseront dans leur domaine les problèmes actuels et donneront leurs solutions.

    Un cahier de doléances sera créé dans lequel les gens du peuple de tous bords et de toutes professions apporteront leur expertise et leurs éventuelles solutions.

    https://frontpopulaire.fr/p/cahier-de-doleances

    De la synthèse de toutes ces informations naîtra un programme. Alors un nouveau visage issu de la société civile incarnera sûrement ce programme.

    Cette revue qui vient de naître a déjà plus de 30.000 contributeurs et a vu le ralliement d'intervenants de haut niveau et de tous horizons politiques.

    Parmi la trentaine d'intervenants déjà inscrits, des figures connues,

    —Jean Pierre CHEVENEMENT, ancien ministre d'état.

    —Philippe BILGER Magistrat

    —Alexandre DEVECCHIO responsable Figaro vox

    —Dominique JAMET écrivain journaliste

    —Jean Paul PELRA agriculteur, rédacteur en chef de ''l'AGRI''

    —Henri PENA RUIZ philosophe

    —Céline PINA fondatrice de ''VIV(R)E LA REPUBLIQUE''

    —Didier RAOULT Professeur de médecine

    —Jacques SAPIR économiste

    —Philippe de VILLIERS ancien ministre créateur du ''Puy Du Fou.''

     

    Une boite à idées est ouverte à tous les contributeurs 

    https://frontpopulaire.fr/p/vos-idees

    Bien sûr ce mouvement qui vient de naître et qui déjà connaît un franc succès, va faire l'objet certainement au départ d'une omerta de la part des médias de désinformation, et une fois cette omerta détournée, d'attaques incessantes. Attaques peut-être des partis politiques de droite et de gauche qui vont craindre une fuite de leurs électeurs, mais surtout de LREM car Macron qui s'installait dans le duel attendu et rêvé contre le Rassemblement National voit se dresser un front populaire qui peut l'écarter du second tour.

    La conjonction de deux hypothèses est indispensable pour mettre à mal la tranquille assurance de Macron. D’une part l’émergence d’une tendance TSM ( tout sauf Macron ) qui ne semble pas si aléatoire que ça au vu des dernières performances sanitaires et sociales du premier de cordée et d’autre part et surtout l’incarnation du projet en gestation par un candidat capable de constituer une alternative de rassemblement. Redonner aux abstentionistes une raison d'aller voter.

    Ces luttes pour le pouvoir dans des conditions économiques qui vont être désastreuses décideront du futur de notre pays.

     

     

     


  • Humour à propos de la démocratie page 2

    La Raison a permis un essor technologique et industriel inédit dans l’histoire de l’humanité. La Démocratie a pu s’établir dans le même temps. Les démocraties s’effritent maintenant car elles ont dû privilégier ce qu’elles pouvaient faire plutôt ce qu’elles devaient faire. 

     Tout groupe social se caractérise par une hiérarchie afin de se doter d’une possibilité de prise de décision, décisions qui sont toujours finalement arbitraires car les problèmes à résoudre incluent une infinité de composantes, de contraintes, d’aspects, de nuances. La démocratie consiste à faire accepter cet arbitraire par le plus grand nombre.

     La démocratie a représenté un espoir puis une libération après des temps dominés par les monarques, les souverains, les dirigeants de toutes sortes. Cet espoir fut satisfait dans les pays occidentaux faisant croire à son caractère universel. Toutefois, pour aller d’un même pas, il faut accepter une direction commune, accepter un cadre commun.

     Une contradiction apparut peu à peu lors de l’extension des démocraties. La seule valeur commune pouvant être acceptée à New York, au Bangladesh ou en Patagonie est celle associée aux richesses matérielles, à l’argent, c’est donc le seul lien possible pour tous. La propriété a toujours été individuelle sauf si une vérité immanente tisse un lien entre les individus qui naturellement s’affrontent. 

     Puisque la seule valeur qui vaille dans les pays occidentaux est désormais l’argent, chacun doit s’organiser pour en gagner le plus possible : le ‘je veux’ prime le ‘je dois’. La lutte des classes était un moyen de fédérer des intérêts pour rendre un groupe social suffisamment fort pour imposer ses vues. L’ampleur de la fédération dépend évidemment du degré et de la qualité du lien transcendant qui fait vivre le groupe. La lutte des classes, mais aussi le divin chrétien, souhaitaient conduire à un monde plus juste, plus égalitaire. Le profane évinçant le sacré, toutes les familles qui se reconnaissaient dans une doctrine ou un divin s’effritent ou se dissolvent. Le totem-argent permet de se débarrasser de toute tutelle basée sur une autorité non-exprimable en valeurs marchandes : le mari, le père, l’enseignant, le prêtre mais aussi le scientifique et l’ingénieur, l’homme, au sens traditionnel, plus généralement.

     L’écart des richesses entre démunis et gens aisés peut être théoriquement ajustée par des lois, mais les Nations où elles s’écrivent normalement sont considérées comme désuètes, de plus ce sont évidemment les plus puissants qui écrivent les lois censées lutter contre les inégalités qui leur profitent. Ceci rend plus ou moins dérisoire un tel processus. 

     Reste donc l’argent, mot qui inspire souvent le mépris non pas par lui même, mais par le tableau que forment ses laudateurs. Il n’est pas nécessaire de le déifier l’argent, la piscine, un monstrueux 4x4, l’accès aux mannequins retraités, les restaurants prestigieux ont un pouvoir d’attraction à eux seuls. La Nation n’ayant plus cours, il est plus aisé de se regrouper par la race, l’ethnie, une secte religieuse, un clan intellectuel, une proximité de quartier, une culture, une absence de culture, le racisme, l’antiracisme, le féminisme, les gays, les pro-riens, les anti-tout… qu’importe… afin d’être ensemble, d’être plus fort. La culture, le savoir, le mérite, la sagesse, la piété, deviennent des antiquailles pas encore complètement inutiles pour paraître mais sans aucune utilité pour être. Chaque clan, chaque communauté sociologique, institue bien entendu sa propre pyramide hiérarchique avec ses privilèges. La forme globale de la pyramide peut être modifiée selon le genre des participants et les externalités, mais pas son existence. Le détenteur de la nouvelle autorité sera en charge, comme l’ancien, de faire preuve de l’arbitraire nécessaire pour organiser le groupe.

     Les ethnies ainsi constituées se construisent sur les débris de la Démocratie, de la République et de tous les divins constitués au fil des siècles précédents. Le seul but avoué ou inavoué de chacune des ethnies est de dominer et le seul moyen pour y arriver est de réussir à capter à son profit la fraction la plus importante possible des richesses produites par autrui : la puissance se juge sur le nombre d’assujettis qui accepteront plus ou moins volontairement de vous céder une partie de leur travail.

     L’ethnicisation n’est pas une théorie car la notion même de valeur n’a pas de sens dans un monde fragmenté, segmenté en groupes d’intérêt. « Quand on cesse de croire, ce n’est pas pour croire en rien, c’est pour croire en n’importe quoi. ». Aucune transcendance, aucune motivation altruiste, aucun élan égalitaire ne sous-tend essentiellement une ethnie hors le fait que l’union doit faire leur force. La philanthropie individuelle se substitue à l’humanisme, la mendicité prend la place de la générosité, les dons étant plus efficaces pour s’assurer une image positive auprès des masses. L’argent-roi ne crée pas une inégalité plus importante par rapport à celle qui existait du temps du divin, mais il permet l’ascension « de types humains inférieurs » qui refusent de donner une condition d’Hommes à leurs inférieurs.

     Le nombre de clans, de sectes, de communautés et plus généralement des groupes d’intérêt peut être augmenté presque à l’infini pouvant donner accès à une sorte d’individualisme inégalitaire. Mais parmi les groupes qui subsistent ou qui naissent, l’un d’entre eux ne peut-il prendre le dessus sur les démocraties éclatées. Un ou plusieurs groupes religieux peuvent s’imposer aux groupes d’intérêt post-démocratiques devenus trop faibles pour résister à la force de conviction de religieux impénitents. Une terrible régression vers la barbarie peut s’ensuivre comme ce qui arrive presque toujours lorsqu’une civilisation se fissure puis s’effondre. Une secte soudée par une valeur faite d’Amour ou de Haine peut s’imposer sur des gravats démocratiques en balayant d’un revers de barbarie ce qui reste de la liberté.

     La guerre est déclarée. D’un côté les démocraties parcellisées selon des intérêts immédiats, de l’autre des courants divins animés par une certaine foi. Ces derniers ne seront défaits que si ils perdent leur ferveur au contact des délices portés par leur adversaire, la guerre est une guerre d’Éros (l’Amour) contre Thanatos (la Mort) en quelque sorte du Féminin contre le Masculin.