• Manifestations: climat de violence dans le cortège ...

     

    C’est l’État qui instaure et entretient ce climat violent et haineux !

     

    Mardi 16 juin 2020, plus de 200 rassemblements ont été organisés en France, pour défendre l’Hôpital Public. Les personnels de la Santé ont exprimé leur désarroi, leur colère partout en France.

     

    De belles scènes se sont produites avec des CRS déposant des casques à Nîmes et applaudissant les soignants, qui leur ont renvoyé la pareille. Scène semblable à Lille, Douai.

     

    A Nantes comme à Paris, des bastions anarchos-gauchistes, les soignants se sont fait, quelque peu, voler leur manifestation par les composantes du black bloc. Depuis, la guerre des images sévit sur les réseaux sociaux qui prennent une fois de plus leur rôle de tribunal populaire, car tous sont convaincus de détenir la vérité.

     

    Dans cette guerre des images, beaucoup de choses sont scandaleuses par nature. Car effectivement, l’arrestation d’une soignante qui a suscité l’indignation (preuve est quand-même donnée qu’elle a lancé des projectiles sur les forces de l’ordre) peut être scandaleuse à bien des égards car cela montre que des soignants peuvent être entraînés dans la spirale infernale de la violence. Nombre de citoyens y passent car exaspérés d’être ignorés, humiliés par un pouvoir couard.

    Ce qui est également scandaleux, puisque la machine de la vindicte populaire est en route, c’est la voiture d'un handicapé renversée pour faire office de barricade, c’est le caillassage d’un bus qui ne voulait pas s’arrêter plus longtemps (il semblerait que ce soit un bus de soignants, c’est dire l’intelligence ).…

    Aussi incompréhensible que le gazage en règle des soignants venus s’interposer entre professionnels du désordre (ils ne sont pas seulement au gouvernement) et forces de l’ordre, pour calmer les tensions.

    Tout autant scandaleux le policier à terre et que des « sauvages » se ruent dessus pour le "finir".
    Casser et tuer du flic, cela va-t-il faire revenir l’œil de l'éborgné, la main du mutilé ?
    Non, mais malheureusement, je sais pertinemment, que beaucoup ont cette optique là, la loi du talion. Mais cela ne sert à rien…

     

    Qu’est-ce que cela prouve ? Que les composantes du black bloc infiltrent n’importe quelle manifestation pour instaurer un chaos, déjà entretenu par les gouvernants. Le procédé n’est pas nouveau, cela était déjà le cas lors des manifestations de la CGT en 2016 contre la loi travail (ou loi Macron ), ou encore lors des manifestations de gilets jaunes.

     

    Ainsi, les violences perpétrées hier à Paris contribuent à affaiblir, ternir l’image de la police française, qu’on définit « raciste et violente » par nature. Certes, certains porteurs d’uniformes salissent leur fonction, pour autant sont-ils majoritaires ? Doit-on vraiment penser que les 150 000 policiers de France sont tous violents et racistes ? Si tel est le cas, nous devrions rentrer dans cet amalgame dangereux et affirmer que tous les manifestants étaient violents, que tous les gilets jaunes étaient des alcooliques, des clochards ?

     

    En rentrant dans cette logique du « Tous Pourris », certains entre dans le jeu gouvernemental qui consiste à diviser la société pour régner en maître. Les gouvernants ont réussi à nous monter les uns contre les autres, à l‘image des forces de l’ordre qui sont perçues comme des ennemis.

    Malheureusement, si les forces de l’ordre avaient soutenu en masse la population, ou le mouvement des gilets jaunes, il est vrai que nous n’en serions pas là. Toutes les exactions gratuites (tirs de LBD gratuits, comportements injustifiés) n’ont fait que rendre la police coupable, ont fait que, désormais, nombreux la voit comme une milice de l’État macroniste.

    Pourtant, les récentes manifestations prouvent que la police est capable de se rebiffer.

     

    Cette même police que certaines personnalités publiques veulent voir désarmée, réduite. Cette même police qui n’ose plus faire son travail, tant elle est lâchée par son chef Christophe Castaner, houspillée et fliquée au moindre fait et geste. (D’ailleurs, les drones mobilisés à Paris, est-ce pour identifier les fauteurs de troubles ou pour fliquer les flics ?)

    Cette même police qui est accusée de lâcheté à Dijon, face à des hommes lourdement armés qui font régner leur loi. Nous aimerions bien les voir à l’œuvre tous ces critiqueurs, ces « sauvageons d’internet ».

    Par dessus le marché, nous avons Madame Le Pen qui s’est rendu à Dijon faire une conférence de presse, souffler sur les braises du chaos. Se servir d’un chaos pour exister, ce n’est pas servir la France. Madame le Pen n’est qu’un diablotin qu’on brandit pour que le camp adverse fédère tout le monde.

     

    Tout le monde grogne, tout le monde est en colère mais tout le monde reste dans son coin.

    Il est temps que tout le monde s’unisse contre le pouvoir macroniste qui est notre ennemi commun.

     

    Car ce climat délétère (Dijon, les Traoré, les statues vandalisées, les violences, idiotes parfois d’un côté, infondée parfois de l’autre ) ne sert que la caste politique.

     

    Valentin Lagorio, secrétaire général adjoint à l'Union du Peuple Français. 

     


  • Trainz Orient Express :: Que se passe t'il au fond des boisÉdition Ségur de la Santé : Une mascarade ! | Politis

     

    Je continue de tirer ici ce qui semble être les derniers fils sur les conséquences et l’origine de l’obligation du port du masque (1). Le sujet s’épuise et l’été aura raison du pseudo-raisonnable. Comme le haut de l’iceberg, le masque est visible partout et par tous, mais il recouvre des conflits antiques et sous-marins. Il fait parti du menu de la folie collective. Il refera surface à chaque moment de crise. Sous cette forme ou d’autres.

    Pour comprendre les enjeux qui agissent derrière le mur de papier-plastifié, je vous propose de suivre cette descente dans les profondeurs, d’abord à travers un témoignage personnel, puis d’appuyer ce témoignage par de nouvelles investigations concernant la politique sanitaire, enfin de débattre sur les arguments qui reviennent le plus souvent.
    De là il nous sera loisible d’en tirer une expérience personnelle et collective qui nous aidera — la prochaine fois — à ne pas laisser son visage se couvrir sans mot dire, à ne pas considérer son voisin et soi-même comme un ennemi, à ne pas faire de chez soi une mortelle prison. Il s’agit de rejoindre le mouvement subtil du personnel lié au collectif, et non l’oppressant rythme médiatique au service d’une politique meurtrière.

    Fin de la mascarade ?

    Témoignage

    Marseille. Près de Marseille, pas plus tard que 10 jours, les plages sont toujours séparées en « dynamique » et « statique ». La maman a eu le malheur d’aller porter notre fille à la mer dans une plage « dynamique ». Elle s’accroupie sur le sable en observant la petite courir dans l’eau. Une policière sévère surgit pour lui rappeler qu’elle ne peut rester assise et immobile. En guise d’exemple, elle pointe les joueurs de football qui s’empoignent. La maman pense qu’il n’y aucune distance de sécurité entre les joueurs et qu’à 300 mètres de tous, elle ne risque que de contaminer l’air pure et les vagues. Elle se dit qu’elle devrait se mettre au football. « Que dois-je faire ? » demande la maman. La policière sévère répond : « Sauter sur place ». Ne voulant pas « danser » sous les balles invisibles de la cow-boy, elle prend sa fille et vont sur les rochers un peu plus loin. Nouveau coup de sifflet. Une nouvelle policière, cette fois de loin, lui hurle : « il n’est pas possible d’être face à la mer en position assise ! » Qui l’eut cru. On a le droit d’être face à la mer debout en faisant des flexions, mais la méditation ce sera face de la police. La maman rentre chez elle complètement tourneboulée. Plus que l’injonction contradictoire voici l’injonction démente. Une course à l’absurde qui révèle la capacité de folie du système. Une folie en roue libre qui coûte la vie à beaucoup, et l’esprit à la plupart.

    Paris. Pendant ce temps je vais sur Paris. Je découvre un métro à moitié déserté parcouru de zombies masqués mais bien disciplinés. Le train fait un freinage brusque. Une vieille dame perd l’équilibre. A cet âge une rupture du col du fémur peut être mortelle. Instinctivement, je la retiens. De justesse, la chute est évitée. Elle me regarde. Ses yeux s’écarquillent de terreur : je n’avais pas de masque et mes mains retenaient son bras et son épaule. Elle hurle : « Mais ... vous m’avez touché ! ». Je suis tellement surpris que je reste interdit. Je sors immédiatement du wagon pour prendre l’air. En remontant à la surface, je croise un vieux monsieur qui descend les escaliers tout en ajustant son masque. Il cherche sa bouche mais ne trouve que ses yeux. Il ne voit plus rien. Il est branlant sur les marches de béton. Je regarde à terre, bouche mes oreilles, monte les marches trois à trois ; ça y est je suis contaminé.

    Torino. Dans le même temps mon amie retourne en Italie par le train. Son masque est mal mis. Les voisins se lèvent pour lui intimer de bien le coincer sur le nez. Elle tente d’expliquer qu’elle fait des allergies. Les voisins outragés appellent les contrôleurs qui, pour le coup, tentent de minimiser l’affaire. Rien n’y fait : elle fera le voyage seule, dans le sas, entre deux portes. Arrivée Turin ! Les amis ne veulent pas la prendre dans les bras. Ils attendent qu’elle soit mise quarantaine. Elle va faire le test sérologique qui n’a rien à voir avec ceux que l’on fait en France... La médecin lui dit que la maladie devait être forte car elle a créé une énorme quantité d’anti-corps. Elle ajoute : « Surtout ne dites rien à personne ! ». Elle fait l’expérience d’un nouveau statut : pestiférée.
    On se rappelle alors que nous avions tous pris un COVID bien costaud dès janvier à l’hôpital. Et pourtant nous étions toujours rigoureusement masqués, gantés, les mains « purifiées » par le gel hydro-alcoolique et même avec une charlotte pour entrer dans la chambre de la malade.

    ***

    Investigation

    Gants et gel. Après avoir testés les dociles cobayes que nous sommes, l’OMS peut affirmer, ce 9 juin, que « l’usage des gants répand l’épidémie par auto-contamination et transmission (2) ». Cette information est importante, car à Milan, le port des gants est également obligatoire. Le rapport continue : « avec le gel hydro alcoolique utilisé en excès, on empêche nos bactéries d’interagir avec l’environnement et on ne laisse pas le système immunitaire de faire son travail (3) ».

    Les masques. Ca va plus loin. Les associations italiennes refusent l’obligation du masque pour les enfants. Ils opposent à la très sérieuse FIMP, (Fédération italienne des médecins pédiatres), les analyses de l’OMS et celles d’imminents virologues comme Montanari. Je traduis quelques passages de l’article :

    « Les études épidémiologiques montrent que les enfants constituent la catégorie de personnes présentant le moins de risques pour le Covid-19. En Italie, les données officielles publiées par l’Istituto Superiore di Sanità (et mises à jour au 20 mai) indiquent que sur 227204 cas au total, il y a 1851 cas d’enfants (0-9 ans) soit 0,8% et 312 cas d’enfants (10-19) soit 1,5%.
    En ce qui concerne l’utilisation de masques, l’OMS elle-même signale certains risques potentiels liés à leur utilisation, tels que le risque d’auto-contamination, des difficultés respiratoires potentielles et un faux sentiment de sécurité, conduisant à une éventuelle réduction du respect d’autres mesures préventives.
    L’utilisation correcte des masques prévoit également une série de manoeuvres difficiles à mettre en œuvre par des enfants.
    Il y a donc un risque réel que le masque de sécurité se transforme en dangereux véhicule de contagion.
    Quand on expire on émet du dioxyde de carbone, on émet de la vapeur qui baigne le masque, avec la possibilité qu’il devienne un réceptacle concentré de virus, bactéries, champignons, parasites, en contact direct avec les voies respiratoires.
    Dans une étude publiée dans le Repository d’Épidémiologie et Prévention, revue destinée aux médecins épidémiologiques, le Dr Alberto Donzelli, spécialiste en hygiène et médecine préventive, souligne que ".... chez les sujets infectés inconscients, où la dissémination de virus est maximale dans les deux jours précédant les symptômes, le masque oblige à une re-circulation respiratoire continue de ses virus, en ajoutant la résistance à l’exhalaison, avec un risque réel de pousser en profondeur dans les alvéoles une charge virale élevée, qui pouvait être vaincue par les défenses innées si elle avait seulement affecté les voies respiratoires supérieures (4)".

    Asymptotiques, personnes fragilisées. D’autres vérités plus dérangeantes apparaissent peu à peu. Par exemple les asyptomatiques en fait ne seraient pas porteurs (5). Je vous laisse en tirer quelques conclusions comme par exemple : les rassemblements ne sont pas contaminant en soi, les enfants ne sont pas des dangers, on aurait pu aller voir grand-père, etc.
    Du coup, on apprend qu’en Angleterre des centaines de personnes fragilisées ne se sont pas déplacées pour ne pas contaminer et sont ... mortes chez elles (6).

    Confinement : Le Docteur Pascal Sacré en conclut que le confinement total a favorisé « l’angoisse, le stress, la solitude, le désespoir, et toutes les maladies chroniques (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires qui sont la première cause de décès dans le monde, 17,79 millions en 2017). Car la prise en charge de toutes ces maladies est aujourd’hui délaissée (...) Pour ma part, j’ai recensé les témoignages de pas moins de 30 experts dans le domaine de la santé, connus mondialement pour certains, qui critiquent les mesures gouvernementales de confinement qui ont été décidées dans les pays comme la Belgique ou la France (7). »

    Le biologiste clinicien chercheur M.Zelmat dans un article récent (23p) va dans le même sens en dénonçant la très fameuse Imperial Collège of London (qui, pour ceux qui s’en souviennent, avait prédit 500.000 morts en Angleterre), plus encline à suivre les modèles mathématiques et les intérêts privés que la science. Je vous traduis une partie de la conclusion : « En médecine, on ne connaît que l’isolement et la quarantaine. Le confinement totale d’une population (qui n’existe pas en médecine, en épidémiologie, en infectiologie, en santé publique) est non seulement une hérésie, mais en plus il ne repose sur aucune preuve scientifique. En médecine, nous ne pouvons pas, et nous n’avons pas le droit, de mettre en place un traitement ou une mesure préventive si elle n’est pas basée sur des preuves (Evidence Based-Medicine)(8) ».

    Vaccins : Les italiens en ont très peur. En effet une campagne est déjà en cours. Avant de rentrer en quarantaine, mon amie italienne, qui travaille en grande surface, s’est vue obligée d’assister à une conférence d’« experts » invités par l’entreprise pour faire un cours sur le COVID et l’obligation vaccinale. Ne croyez qu’on serait plus fins : même rengaine en France dans certaines écoles où les professeurs me parlent avec sidération de questionnaires pour les enfants qui doivent apprendre les bases du COVID et comprendre que le vaccin sera bon pour eux. Le professeur Stefano Montanari, parmi tant d’autres, est toujours catégorique : « Le nombre de morts par le coronavirus est bas et tous les autres décès sont dus à d’autres pathologies (...) Si nous devions tester toute la population en Italie, nous constaterions que la moitié a réagi positivement au virus car ce dernier a développé un anticorps naturel et tout ce qui se dit sur le vaccin, dans ces conditions, est une imposture mondiale vu que le virus mute de façon tellement rapide qu’on ne pourra pas suivre cette mutation et mettre au point le vaccin nécessaire à chaque fois (...) la vaccination contre les virus à couronne est un gros mensonge des grands groupes pharmaceutiques. Je suis certain qu’ils finiront par imposer ce nouveau vaccin à l’ensemble de la population, ce qui leur permettra d’engranger des milliards de dollars (9) ».

    ***

    Argumentaire

    Bien que le temps dévoile l’imposture, une série d’arguments revient et reviendra toujours. Concernant l’obligation du port du masque et de la vaccination j’entends souvent : « C’est comme le code de la route. Il faut l’imposer à tout le monde. Imaginons un pays où chaque conducteur aurait le choix de suivre ou non les règles du code de la route ? ». On peut rappeler d’une part qu’il n’y a pas d’obligation à prendre la voiture et d’autre part que le code de la route varie selon les moments et les pays. La limite de vitesse est passée récemment de 90 à 80. On sait pourquoi ... En Allemagne il n’y a pas de limitation de vitesse sur les autoroutes toujours non-payantes, ce qui ne fait pas plus de morts sur les routes. On oublie que les règles peuvent se nuancer. La loi peut dire 80,90 ou no limite. La loi peut prescrire une obligation totale, varier les critères de vérifications, interdire le vaccin (comme pour le ROR au USA) ou le masque, ou tout simplement ... laissez le choix. Si vous ajoutez l’industrie pharmaceutiques qui dirige le marché des vaccins et même de celui des masques (puisqu’on n’a jamais obtenu la gratuité), cela donne de quoi réfléchir sur le contenu qu’on aimerait que donner à la loi ... J’ai un exemple plus personnel qui me laisse encore rêveur : à Cotonou au Bénin, il n’y a, dans la pratique, aucun code de la route. C’est hallucinant. Les gens et les flux donnent un rythme particulier. En revanche il faut ré-apprendre à conduire sans respecter le code sinon vous êtes mort. Par contre à Shanghai, il y a un super code à respecter tellement on y est surveillé : le trafic est perpétuellement interrompu par des querelles entre le surnombre, le stress et le fameux code.

    Au passage les masques qu’en Asie on porte depuis 20 ans, n’ont jamais empêché les virus de se répandre.

    J’entends également parler de « couverture vaccinale ». Cet argument, relayé par les néolibéraux des firmes pharmaceutiques, fait parti du discours sur la politique de santé qui consiste à dire qu’il vaut mieux s’occuper de l’éradication d’une maladie que de s’occuper des personnes. D’où l’obligation totale, même si elle va à l’encontre des personnes. La liberté du choix thérapeutique protégée par loi (10) prend en compte les personnes, n’impose pas les remèdes, solidifie la démocratie, mais n’assure pas de profit de masse, tandis la couverture totale vise la maladie, impose l’obligation, démonte la démocratie et sert le profit de masse. On est en train de payer les conséquences de cette manière de penser. Rappelons que si on va en Afrique subsaharienne, on est obligé de se faire vacciner contre la fièvre jaune et les hépatites, sans qu’on demande à tous les habitants de se faire vacciner, vaccination et confinement que certains pays commencent d’ailleurs à refuser (11). Mais pour les masques on touche à l’absurde car les virus sont de l’ordre du nanomètre : une matière qui laisse passer l’air ne filtre aucun virus. Il protège des postillons. Certes. Maigre protection. Est-ce que vous postillonnez toujours à la face de votre voisin ? Est-ce que vous lui parlez même ?

    Le problème de l’argument « la limite de la liberté individuelle s’arrête à partir du moment où elle peut nuire à autrui », est qu’il n’a justement... aucune limite. On peut aussi bien dire, « porte un masque pour ne pas me nuire » que « tu m’obliges à porter un masque qui me nuit ». On entre dans une logique binaire qui oublie la nuance de l’entre-deux démocratique : « Mets un masque si tu le souhaites mais n’oblige pas l’autre à le faire ». Nous approchons du noeud du problème

    ***

    Problèmes de fond

    La Loi : on a confondu démocratie avec obligation pour une fausse protection. Dans tous les cas que j’ai cités, on a substitué une sécurité (illusoire) à la liberté. On a substitué le choix à l’obligation. Cela fait entrer dans des logiques de conflits binaires : pour ou contre les masques, les vaccins, le code de la route etc. On fait de la loi un absolu, un grand inquisiteur qui doit s’appliquer à tout le monde de la même manière. On oublie le sens de la loi et de la démocratie qui veut que le sens change selon les temps, les circonstances, les territoires, etc. La terreur du virus nous rend totalitaire. Il n’y a plus de plus de place pour la nuance, la singularité, le doute, la lisibilité, la sociabilité. On va accuser celui qui doute et voudrait prendre du recul d’irresponsable, celui ou celle qui voudrait maintenir une liberté de meurtrier. Cela a donné que 70% des appels pendant le confinement était des délations (12). Cela a donné que les lois anti-sociales et scélérates continuent bon train. Cela donnera que la police continuera d’être protégée. Cela donne qu’on reporte sur la responsabilité individuelle, une responsabilité d’Etat qui ne s’occupe pas de la santé des citoyens. Cela donne qu’on monopolise l’attention sur le problème des masques pour détourner d’un désastre beaucoup plus énorme. Mais c’est la seule illusion de contrôle qu’on nous laisse dans le marasme social et scientifique que le virus a révélé. Perdus et aveuglés, on s’accroche à la chimère comme à un radeau.
    On nous a éduqués au sens de la loi comme absolu. Mais cet absolu pour être pris au sérieux aujourd’hui, doit tenir le discours de la vérité scientifique. « La science a dit donc c’est vrai ». Ajouter la pression des médias et cela devient « donc c’est absolument vrai ». Et si au fil du temps vous doutez, la police est là. Trop tard. Restez chez vous ou prenez une prune. Quand la légitimité de l’Etat de droit ne suffit plus, la Loi a recours à la répression.

    L’Etat : Mais au-dessus de la loi, de la science, des médias et de la police, il y a l’Etat. C’est lui qui a déclaré qu’il fallait une loi intransigeante, que le virus mettait l’humanité en péril, que les Comités Scientifiques valaient mieux que tout notre bon sens, que les médias devaient mettre le paquet et la police cogner comme elle voulait. Voici le noeud : qui a décidé d’obéir ? Qui a fait confiance en l’Etat, en la loi, en la science, aux médias, en la police ? Qui a donné son consentement ?

    Nous : On clame que « nos vies valent plus que leurs profits ». On sait que Blackrock et l’OMS ne s’occupent pas de notre santé. On sait que la gestion libérale tue des milliers de personnes chaque jour. On sait, avec un peu d’efforts, qu’un masque en papier ne sert à rien, qu’il faudrait un autre masque pour le personnel hospitalier autrement plus efficace et surtout plus de moyens et une autre vision. On sait que la société civile n’a pas à être un hôpital militaire à ciel ouvert. On sait, et pourtant notre docilité n’a pas de limite. En nous mettant des masques qui couvrent presque l’intégralité de notre face, on a commencé à voir le visage de notre nouvelle religion : égalité et parité dans le conformisme de la peur, infantilisation, muselière des esclaves, prohibition antique du toucher, interdiction de se rassembler. Chacun ayant peur de chacun, personne ne se retourne contre la bête qui a instigué le processus. Ce processus hors de nous qui s’appelle l’Etat. Ce processus en nous qui s’appelle docilité. L’un ne va pas sans l’autre.

    L’obligation du port du masque est un des symptômes d’une maladie terrible : celle de la confiance en les institutions, de la croyance en la nécessité d’un ordre transcendant étatique, juridique, scientifique, policier, etc. Nous avons perdu confiance en nous-mêmes. Nous nous sommes oubliés. Nous ne savons plus écouter notre corps, les signes fous d’une société, l’empathie envers l’autre et le monde. On va chercher confiance et protection chez ceux et celles qui ne nous la donneront jamais et qui ripaillent de notre ingénuité.

    ***

    Pour faire lien avec les événements actuels.
    Les violences policières : il était temps ! Ne perdons pas la concentration : visons la tête étatique plutôt que son bras armé. 
    Espérons que ce soit un moment propice pour reconnaître la violence de la domination qui s’exerce dans chaque partie de la société. Espérons que cela amènera à dépasser la sectorisation des violences entre les races, les genres, dans le travail, selon les territoires, etc. Espérons que cela ne s’échouera pas dans les faux débats politiques qui alimentent le fond de commerce des partis de droite comme de gauche. Espérons qu’on parviendra à se solidifier autour du dénominateur commun qu’est la précarité. Espérons que cela contribue à une nouvelle forme de résistance et non à un autre succès de diversion politique. Car on connait bien la valse démocratique en 3 temps : 1) Les absurdités concernant le confinement apparaissent de plus en plus criantes, les « révélations » commencent à émerger. Mais après coup. Reconnaitre (un peu) le mal quand le moment de réagir est passé, lorsque le mal est fait. 2) Créer une diversion pour détourner l’attention populaire. On attend un peu, on fait semblant de laisser parler, d’écouter et d’être d’accord. 3) Laisser pourrir, jouer du statu quo et de la saturation, diviser et reprendre comme avant mais en pire. Le tour est joué : on a chassé un problème par un autre, une peur par une autre. L’indépendance personnelle et collective est une question de rythme. A chacun et à tous de suivre son rythme et non de se laisser imposer le rythme des médias.

    Or la crise du COVID a fait une rupture de rythme. Elle nous a mis brutalement face à notre réel politique, humain et de civilisation ; face à notre asservissement volontaire. Nous ne sommes pas prêts. Nous ne sommes pas prêts à désobéir pour se rencontrer soi-même. Pour rencontrer l’autre et le monde. Nous ne sommes pas prêts à retirer notre confiance en la Loi, en l’Etat, au discours dominant, en l’Ordre. Dieu n’est pas mort. Le maître veille. Il change de forme. On s’est attaqué au corps, on a misé sur la peur de la mort et de la maladie, on a éveillé nos pathologies les plus profondes. Nous sommes restés aux balcons. La raison, la rationalité, l’information ont bien peu à voir avec le déclenchement de la désobéissance profonde ; autrement nous n’en serions pas là. Il y a un déplacement imprévisible, improbable, hors statistique qui doit s’opérer et sur lequel personne n’a de prise.
    Le scandale des masques n’est pas seulement une affaire de profit, mais la pointe de l’iceberg d’un imbroglio de faux problèmes et de compromissions collectives et personnelles. « Fin de la mascarade » s’adresse à la duperie circulaire entre la Loi, les instituions et nous-mêmes. Ne passons pas à côté de cet état des lieux assourdissant. Arrêtons de se raconter des histoires et partons de là où nous sommes. C’est au fond du noir face à notre réel que se trouvent les forces du renouveau. Alors on pourra vivre les joies d’une plus juste cadence.

     

    NOTES

    (1) https://www.legrandsoir.info/masques-vrai-ou-faux-probleme.html
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-la-respiration-confinee-224551
    (2) https://www.youtube.com/watch?v=xMloV9X9mzk#action=share3&nbsp ;Ibid
    (3) ibid
    (4) https://lanuovabq.it/it/autocontagio-e-museruola-i-rischi-della-mascherina5&nbsp ;https ://www.youtube.com/watch?v=xMloV9X9mzk#action=share
    (5) https://www.youtube.com/watch?v=xMloV9X9mzk#action=share
    (6) https://www.byoblu.com/2020/06/10/studio-harvard-il-virus-in-cina-tenuto-nascosto-circolava-gia-da-agosto-tgbyoblu24/
    (7) https://www.mondialisation.ca/pas-dautre-choix-que-le-confinement/5644569
    (8) https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3600511
    (9) https://reseauinternational.net/un-professeur-italien-devoile-limposture-liee-au-covid-19/
    (10) https://blogs.mediapart.fr/helene-ecochard/blog/051117/le-droit-au-refus-de-la-vaccination11&nbsp ;https ://www.youtube.com/watch?v=He_F56Vev2M
    (11) https://www.youtube.com/watch?v=He_F56Vev2M
    (12) https://francais.rt.com/france/74133-confinement-selon-syndicat-jusqu-70-appels-17-signalements