• Gironde : un demi-million d’euros pour rénover des gares et haltes ferroviaires

     

    Gironde : un demi-million d’euros pour rénover des gares et haltes ferroviaires

     

    L’objectif est de « rendre le transport public ferroviaire régional plus pratique, fonctionnel et agréable pour les voyageurs 

    La Région a voté un budget de 4 millions d’euros pour son programme de rénovations en 2023, dont 555 000 pour la Gironde
     

    Quatre millions d’euros : c’est la somme que va investir la Région dans la rénovation des gares et haltes ferroviaires en 2023, dont 555 000 euros en Gironde. Ici, ces « travaux de mise à niveau de la qualité de service » seront réalisés dans les gares de Saint-Émilion, Castillon, Sainte-Foy, Saint-Médard-de-Guizières et Saint-Seurin-sur-l’Isle.

     

    Ce budget voté pour 2023 s’inscrit dans la convention avec la SNCF pour financer « jusqu’à 24 millions d’euros de travaux » d’ici à 2026.

     

     

    Concrètement, il s’agit d’améliorer « le confort d’attente » (bancs, éclairage, etc.), la signalétique, les arceaux et abris sécurisés pour vélos notamment, et « rendre le transport public ferroviaire régional plus pratique, fonctionnel et agréable pour les voyageurs », comme dit le vice-président de la Région chargé des transports, Renaud Lagrave.

     

     

     

    Le calendrier

    Saint-Émilion (juin 2023) : 163 000 euros (147 000 de la Région, 16 000 de la SNCF). Castillon-la-Bataille (juin 2023) : 48 000 euros (43 000 et 5 000). Sainte-Foy-la-Grande (octobre 2023) : 215 000 euros (193 000 et 22 000). Saint-Médard-de-Guizières (juin 2023) : 129 000 euros (116 000 et 13 000). Des études seront réalisées pour la gare de Saint-Seurin-sur-l’Isle (mai 2023).


  • Tramway de Bordeaux : la Métropole lance une étude pour optimiser le réseau

     

    Tramway de Bordeaux : la Métropole lance une étude pour optimiser le réseau

     

    Création de barreaux, raccordement de lignes pour former des boucles, réalisation de « shunts »… À défaut de construire des lignes nouvelles, la Métropole veut améliorer l’existant

    L’ère du tout tramway est terminée. La mise en service de l’extension de la ligne A jusqu’à l’aéroport de Mérignac, en avril 2023, marquera la fin d’une grande aventure commencée vingt ans auparavant. En deux décennies, la Métropole de Bordeaux a eu le temps de mesurer les forces et les faiblesses de son moyen de transport favori. Et d’en revenir. Le tram est un succès incontestable, pour autant les déplacements restent un souci quotidien. « Avoir dépensé autant d’argent et être confronté à autant de problèmes de circulation, c’est un échec collectif », martèle Alain Anziani, maire PS de Mérignac et président de Bordeaux Métropole.

    Des pistes d’amélioration

    Pas de nouvelles lignes de tram dans les cartons du schéma des mobilités voté en novembre dernier, donc, mais le réseau peut en revanche être optimisé. Une étude vient d’être lancée dans ce but par la Métropole. Elle est placée sous la conduite du maire EELV de Bègles, Clément Rossignol Puech, vice-président de la Métropole chargé des mobilités. Plusieurs sujets sont sur la table. « En créant des barreaux, on peut sensiblement améliorer le fonctionnement du réseau », avance ce dernier.

     

    Une liaison Cenon-Bacalan

    L’un de ces barreaux pourrait relier le quartier de Cenon-gare, sur la rive droite, à celui des Bassins à flot. Soit un raccordement en tram des lignes A et B. Deux kilmètres de ligne nouvelle suffiraient, via le pont Chaban-Delmas, qui a été prévu à cet effet. Avantage : un investissement modéré (50 millions d’euros) pour une liaison supplémentaire entre les deux rives, dans la partie nord de l’agglomération où la circulation n’est pas des plus fluides. Problème : dans le même secteur, la Métropole a déjà réservé la même somme pour le téléphérique… Le transport à visée touristique entrera-t-il en concurrence avec celui, plus utile, des déplacements quotidiens ?

    Bouclage des lignes B et C ?

    Autre sujet abordé par l’étude, la mise en boucle de certaines lignes. Par exemple, la jonction des lignes B et C dans le quartier de Bordeaux-Lac. La C s’arrête au Parc des expositions, au pied du stade Matmut, pendant que la B termine à Bacalan, station Berges de la Garonne. Un petit kilomètre de voie nouvelle donnerait une plus grande souplesse au réseau et supprimerait l’effet cul-de-sac des terminus actuels. Dans un autre registre, la Métropole veut aussi savoir si la suppression de certaines stations de tram, trop rapprochées et peu fréquentées, permettrait d’améliorer l’exploitation.

     
     

    L’étude pourrait enfin se pencher sur un sujet évacué lors du renouvellement de la délégation de service public à l’exploitant Keolis : le « shunt » de Mériadeck. Soit la construction d’une ligne directe par le cours du Maréchal-Juin (entre les stations Palais de justice et Hôtel de police), permettant d’accélérer le transit en court-circuitant le détour par le centre commercial de Mériadeck. L’idée n’a finalement pas été discutée avec les deux candidats (Keolis et Transdev), mais elle semble pertinente.

     





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