• Roselyne Febvre, journaliste à France 24, commente avec ces mots surprenants l'évolution du mouvement des Gilets jaunes : "Il ne persiste au fond qu'une colère brute, parfois irrationnelle, d'où a émergé un goût pour la violence, l'antisémitisme, le racisme, le complotisme, bref, tout ce qu'il y a de pire chez l'Homme. (...) Est-ce que c'est devenu, dans le fond, une espèce d'écurie de branquignols ?... non, mais c'est vrai, quand on les écoute aujourd'hui, c'est pas très rationnel."

    La journaliste s'était déjà fait remarquer, en 2008, après qu'une vidéo avait été révélée par Bakchich.info, où l'on voyait Roselyne Febvre discuter hors micro avec la ministre de la Justice, Rachida Dati, avant de l'interviewer. Tutoiement de rigueur, anecdotes personnelles : les deux femmes semblaient très bien se connaître. Elles avaient notamment parlé de bijoux et de gâteau au chocolat Ce qui avait provoqué une petite polémique sur la connivence entre journalistes et hommes politiques.


  •  FAIT MAIN BASSE SUR DES MILLIARDS DE DOLLARS

     

    J’appartiens à cette génération qui aura, sans nul doute, connu cette façon inédite de voler des milliards de dollars au nom de la démocratie et du mieux-être de l’humanité. Ces vols se réalisent au su et à la vue de tout le monde sans que les bonnes âmes s’élèvent pour crier au scandale. Le silence de nos chefs d’État, associés à celui de nos Églises, de nos juges, donne bien le niveau moral auquel nous en sommes arrivés. Ce NOUS comprend tous ceux et toutes celles qui se font soutiens et promoteurs de cet Empire dont la seule ambition est de dominer le monde.

    Il ne s’agit pas d’une histoire inventée pour amuser l’imaginaire du monde, mais d’une histoire bien réelle aux effets désastreux pour ceux et celles qui en sont les victimes. Déjà on nous avait parlé de ces milliards de dollars que le président Kadhafi disposait dans des banques sous contrôle de l’empire. Ces milliards de dollars ont été récupérés par le « saint » empire pour payer ses frais de guerre contre le peuple libyen et son président. Ces milliards de dollars n’étant pas suffisants, il en a profité pour compléter le tout avec le pétrole qui surgissait de cette terre.

    Le cas du Venezuela nous permet de voir jusqu’où peuvent aller ces voleurs de grand chemin pour assoiffer des peuples pour mieux assouvir leur soif de richesses et de domination. Selon les informations, les plus conservatrices, des pertes encourues par le Venezuela depuis la Révolution bolivarienne serait de l’ordre de 30 milliards de dollars. Ces derniers temps, il a faits main basses sur plus de 20 milliards de dollars en gelant ces avoirs de manière que le peuple vénézuélien ne puisse les utiliser pour acheter les biens essentiels en médicaments, en alimentations, en produits nécessaires pour le bon fonctionnement des industries du pays. Pas surprenant que la population n’ait pas tout ce dont elle aurait besoin pour soigner ses malades, nourrir ses personnes âgées et ses enfants. Il en va de même pour les industries et les entreprises qui ont besoins de certaines pièces et équipements sans pouvoir les acquérir. 

    Dans ce contexte, on peut comprendre avec beaucoup plus de clarté que ce peuple et son gouvernement n’aient pas trouvé drôle le spectacle d’une soi-disant aide humanitaire de ce voleur des grands chemins que disant ému de voir la souffrance de ce peuple. Les évènements du 23 février ont révélé que ces camions d’aide humanitaire étaient de véritables « chevaux de Troie » , dissimulant des armes et des pièces de toute nature pour appuyer des soulèvements et des actes terroristes à l’intérieur du pays. Heureusement que le Gouvernement de Nicolas Maduro a vu venir cette grande tromperie et qu’il a pris les moyens nécessaires pour que ces derniers ne puissent franchir la frontière vénézuélienne.

    Nous avons là une histoire bien différente de celle que nous ont racontée les médias à la solde de l’Empire, ce voleur des peuples. D’une main, il vole ses victimes pour qu’elles atteignent le fond de la misère et de l’autre, il se présente avec un 25 sous, toute proportion gardée, pour l’alléger de sa misère. Le plus triste dans tout cela, ce n’était justement pas pour l’alléger de sa misère, mais pour y introduire des armes pour que ce peuple avec son gouvernement en arrive à se mettre à genoux devant lui et ses acolytes. Le pétrole, l’or, les diamants doivent lui être remis. 

    Sous le voile d’une grand humanité et d’une empathie à ressentir la douleur des peuples, se cache un empire aux ambitions sans limite et aux cruautés qui n’ont d’égal que les ambitions qui le nourrissent.

    Il est temps que les Nations Unies reprennent de la vigueur, que les peuples élèvent la voix et que des tribunaux internationaux, affranchis de cet Empire, interviennent pour faire justice aux peuples, victimes de ses crimes.

     

    Oscar Fortin

    Québec, le 2 mars 2019