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A gauche, l’éventuel remaniement du gouvernement ne suscite guère d’attentes
A gauche, l’éventuel remaniement du gouvernement ne suscite guère d’attentes
Alors que les rumeurs sur un potentiel remaniement du gouvernement continuent d’affluer, le communiste Ian Brossat a dit samedi sur franceinfo n’en attendre «strictement rien», tandis que l’insoumis Alexis Corbière a affirmé sur France 2 que «la politique restera la même»Après l’annulation du Conseil des ministres du mercredi 3 janvier, les rumeurs sur un remaniement à venir du gouvernement ont repris de plus belle. Pas de quoi pour autant susciter de grandes espérances à gauche. « Je n’attends de tout cela strictement rien », a lancé le porte-parole du Parti communiste et sénateur de Paris Ian Brossat, samedi sur franceinfo. Même son de cloche du côté du député insoumis Alexis Corbière, qui a assuré la même journée sur France 2 que la politique du gouvernement « restera la même ».
« Le problème n’est pas le casting. La question, c’est quel est le scénario ? » a abondé Alexis Corbière dans les « 4 Vérités ». « Ca n’est pas parce qu’on remplacera un ministre de droite par une autre personnalité de droite pour mettre en place une politique de droite (...) que ça changera quoi que ce soit à la situation des Français », a de son côté estimé Ian Brossat, pour qui Elisabeth Borne « a mené une politique de droite de A à Z » depuis qu’elle est arrivée à Matignon.
« Fonction décorative ». « Les ministres, depuis qu’Emmanuel Macron est président de la République, ont d’abord une fonction décorative », a martelé le sénateur de Paris sur franceinfo. « Tout se décide à l’Elysée, sans doute un peu aussi à Bercy, et les ministres ne servent, pour leur grande majorité, strictement à rien », a-t-il jugé.
Selon Alexis Corbière, Emmanuel Macron « va continuer avec d’autres personnes parce qu’il voit bien que les gens sont usés ». Des ministres « usés » car, « dans la population, ils sont rejetés », a affirmé le député de Seine-Saint-Denis sur France 2. « Normalement, en démocratie, un gouvernement qui n’a pas de soutien populaire doit comprendre qu’il faut changer sa politique », a poursuivi l’élu insoumis, appelant à une « politique plus sociale ».
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