Lors de la réunion d’échanges concernant le projet de requalification de six rues du quartier Bacalan à Bordeaux, lundi 7 octobre, la question des places de stationnement a été souvent posée. La réponse n’est pas encore fournie, mais le dialogue a été établi entre le collectif Redessinons Bacalan et la mairie représentée par Vincent Maurin, maire de quartier, Didier Jeanjean, adjoint chargé de la nature en ville et des quartiers apaisés, et Olivier Escots, adjoint chargé du handicap, de la lutte contre les discriminations et de l’accessibilité.
Le premier projet consistait à établir dans la rue Champlain un sens unique avec des chicanes, ce qui réduisait le stationnement des voitures à 11 places seulement pour 22 maisons. Dans une deuxième projection, en établissant un stationnement unilatéral sans chicane, la capacité de stationnement montait à 14 places.
« Virage très positif et volontariste »
Le collectif Redessinons Bacalan, fort de ses 200 habitants, a alors présenté son projet. Tout d’abord en envoyant un message positif : « En matière d’urbanisme, les aménagements de ces trente dernières années ont consisté à l’embellissement du centre-ville en délaissant les quartiers. Aujourd’hui, la municipalité a pris un virage très positif et volontariste, qui pourrait prendre une autre dimension avec une plus grande participation des habitants. »
Le projet présenté est calqué en partie sur les réalisations effectuées il y a quelques années dans la rue Audubert. En respectant les normes techniques octroyant une longueur de cinq mètres par place de voiture et des cônes de visibilité, le projet du collectif a proposé une circulation à sens unique avec stationnement des deux côtés, le nombre de places disponibles pour les voitures s’élevant à 24, construites en pavés gazonnés, perméables et drainants.
Le collectif propose également une régulation du stationnement pour lutter contre les voitures ventouses identique à ce qui est proposé à Bègles, avec zone bleue pour les visiteurs et carte de résidents pour ceux qui habitent sur place. La méthode du collectif a été appréciée, tant sur le fond que sur la forme. Les services compétents vont se pencher sur les propositions et une nouvelle réunion aura lieu d’ici fin novembre.