Ni « chaos », ni « chienlit ». A la sortie de son entretien avec le Premier ministre Michel Barnier lundi, Marine Le Pen a voulu d’emblée désamorcer les accusations en déstabilisation. Les conséquences délétères d’une motion de censure votée à la veille des fêtes de Noël ne seraient, à l’entendre, qu’une « petite musique reprise par l’intégralité des médias et diffusée directement depuis Matignon ». Et la cheffe du RN de s’empresser de simplifier : « Si ce budget ne passe pas, c’est le budget de l’année dernière qui s’appliquera. Il est plutôt somme toute moins mauvais que celui-là puisqu’il y a moins d’impôts. »