« Ne pas ajouter de la crise à la crise »
L’effort sur le fonctionnement représente « environ trois mois de dépenses pour les transports, sept mois de collecte des déchets ou encore les travaux sur le pont de pierre pour le sauver ». Conséquence, pour tenir son endettement dans des proportions acceptables, les dépenses d’investissements vont être revues à la baisse à hauteur de 100 millions d’euros sur un total de 800 000 euros annuels. Un tour de vis qui sera opéré sur le prochain budget ainsi qu’en 2026.
« Les choix à opérer devront s’attacher à préserver au maximum la commande publique des entreprises du territoire pour ne pas ajouter de la crise à la crise », précise la Métropole, confrontée à un brutal changement de culture budgétaire. « Cette opportunité contrainte doit être saisie pour interroger certains dispositifs et réallouer le cas échéant des moyens », prévient la collectivité. Les vice-présidents et conseillers délégués ont été informés par écrit de cette nouvelle donne, par la présidente Christine Bost, puisque les économies affecteront « toutes » les politiques métropolitaines, les moyens de l’administration…