« Il y a des bons et des mauvais policiers, souligne un jeune, surnommé B2. Moi, ils m’ont déjà frappé, donc c’est compliqué. Mais là, on a pu parler, ça change. » B2, 15 ans, est en Centre éducatif fermé (CEF) et est venu avec des éducatrices spécialisées. Nadia Coussot-Kahouel est l’une d’entre elles.
Plusieurs activités étaient organisées aux quartiers des Aubiers, dont une initiation à l’escalade.« Ça change du quotidien »
« C’est important ce genre de moment, car les jeunes se méfient souvent de la police, explique-t-elle. Là, ils ont pu échanger et je pense que ça fonctionne pas mal, ils se sont même prêtés aux activités. » Boxe, gestes de premiers secours, foot et autres étaient organisés. Rostan, 17 ans, s’est essayé à l’escalade et au tir au pistolet laser. « C’est pas très compliqué, il suffit de viser », sourit-il. Lui aussi est venu avec des éducatrices spécialisées et avoue que « ça [le] change du quotidien ».
Rostan, 17 ans, venu assister à l’événement au quartier des Aubiers.