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Enlèvement de Santiago : le nouveau-né prématuré retrouvé vivant avec ses parents aux Pays-Bas
Enlèvement de Santiago : le nouveau-né prématuré retrouvé vivant avec ses parents aux Pays-Bas
Le bébé avait été enlevé par ses parents, alors qu’il avait 17 jours et avait besoin de soins constants, dans le service de néonatalogie d’un hôpital à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), près de Paris. Les motifs de l’enlèvement restent à éclaircir, selon le parquet.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 25 octobre 2024 à 20h39, mis à jour le 25 octobre 2024 à 21h12
L’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, le 22 octobre 2024.
Le nourrisson Santiago, grand prématuré né avec huit semaines d’avance, enlevé lundi soir de la maternité de région parisienne où il était soigné, a été retrouvé en vie, avec ses parents, dans un hôtel aux Pays-Bas, a appris l’AFP vendredi 25 octobre auprès du parquet de Bobigny.
Le père et la mère, dont la voiture avait été retrouvée en Belgique, ont été découverts vers 19h30 dans un hôtel dans le secteur d’Amsterdam, la capitale néerlandaise.
« Ils sont tous en vie »
L’état de santé du nourrisson a été décrit comme « bon », selon une source proche de l’affaire à BFM-TV. « Santiago a été retrouvé avec ses parents, ils sont tous en vie, dans un hôtel » de la région d’Amsterdam, a indiqué une porte-parole du parquet sans livrer davantage d’informations.
Le bébé avait été enlevé par ses parents, alors qu’il avait 17 jours et avait besoin de soins constants, dans le service de néonatalogie d’un hôpital à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), près de Paris.
Des mandats d’arrêt européens avaient été émis à l’encontre des parents de Santiago. « Des mandats d’arrêt et mandats d’arrêt européens à l’encontre des parents de l’enfant ont été diffusés au niveau européen et plus largement via Interpol », déclarait le procureur de Seine-Saint-Denis Eric Mathais dans un communiqué de presse ce vendredi matin.
Les motifs de l’enlèvement restent à éclaircir, selon le parquet, mais il est probable que les parents aient craint de perdre la garde de leur enfant et qu’il ne soit placé. Ils avaient eu, le jour des faits, un entretien avec les équipes de l’hôpital.
Autorités « mobilisées »
Lors d’une conférence de presse jeudi à Bobigny, la police et la justice s’étaient dites « mobilisées » et « extrêmement préoccupées » par la santé de l’enfant, tout en refusant de « perdre espoir » de le retrouver vivant. Le procureur de Bobigny avait appelé les parents en fuite à conduire leur bébé « immédiatement à l’hôpital le plus proche ».
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