« Tropisme socialiste »
De retour comme en quarante, pour cette rentrée à deux ans des municipales et trois de la prochaine présidentielle, il a forcément appuyé sur les sujets qui l’ont propulsé sur le devant de la scène politique, tout particulièrement « l’islamisation » de la France qu’il « combat ». Enrhumé mais décontracté, le sexagénaire (66 ans) a même pris l’exemple bordelais afin d’illustrer ce qu’il considère comme une illustration de la dérive de la politique française : « Un gaulliste (Jacques Chaban-Delmas) a laissé la main à un chiraquien (Alain Juppé), lequel a ouvert la porte au wokisme et permis l’avènement des écologistes. »
Éric Zemmour regrette que Marine Le Pen n’ait pas voulu d’une alliance tout en lui taillant un costume… socialiste : « Nous ne sommes pas le RN, qui est de gauche sur bien des sujets », a-t-il dit, dénonçant le « tropisme socialiste et socialisant » de son adversaire au dernier scrutin présidentiel. En « totale opposition avec l’augmentation des impôts », il n’a pas non plus été tendre avec le nouveau gouvernement Barnier, se félicitant tout de même de la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur : « J’y vois la victoire de nos idées. »