• Immigration: Michel Barnier annonce la prolongation du contrôle aux frontières intérieures

    Immigration: Michel Barnier annonce la prolongation du contrôle aux frontières intérieures

    Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé la prolongation du contrôle aux frontières intérieures jusqu'à avril 2025, vendredi 18 octobre

     

     

    Les faits - 

    Le Premier ministre Michel Barnier, en déplacement dans les Alpes-Maritimes à la frontière italienne, a annoncé sur le réseau social X que la mesure temporaire de contrôle aux frontières intérieures, appliquée depuis 2015, était prolongée

    Le contrôle aux frontières intérieures, mesure dérogatoire et temporaire que les pays membres de l’Union européenne peuvent appliquer de manière temporaire, « en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure », va être prolongé jusqu’en avril 2025, a annoncé le Premier ministre Michel Barnier dans un post sur X (ex-Twitter).

     

    Le Premier ministre était ce vendredi en visite dans les Alpes-Maritimes dans le cadre d’une visite consacrée à l’immigration, accompagné du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, son homologue italien Matteo Piantedosi et le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani.

    Modèle. « Les Français attendent de nous une politique efficace de maîtrise de l’immigration. Le Gouvernement vient de notifier la Commission européenne de la prolongation du contrôle aux frontières intérieures, instauré depuis 2015. À la frontière italienne, la force frontière a été expérimentée. C’est un modèle qui a fait ses preuves. Nous allons le généraliser sur l’ensemble des frontières terrestres de l’Hexagone », a écrit Michel Barnier sur X.

    Le contrôle aux frontières intérieurs est une mesure dérogatoire au droit de l’Union européenne, et doit s’appliquer en principe temporairement. « La réintroduction du contrôle aux frontières intérieures doit être appliquée en dernier recours, dans des situations exceptionnelles, et doit respecter le principe de proportionnalité », rappelle le site internet de la Commission européenne.

    « Graves menaces ». Pour justifier ce prolongement, le gouvernement français évoque « les graves menaces pour l’ordre public, l’ordre public et la sécurité intérieure posées par les activités terroristes de haut niveau, la présence croissante de réseaux criminels facilitant la migration irrégulière et le trafic illicite, et les flux migratoires qui risquent d’être infiltrés par des individus radicalisés ».

    Mais aussi « les franchissements irréguliers aux frontières de la Manche et de la mer du Nord, ainsi que la montée de la violence parmi les migrants, en particulier dans les zones côtières du nord comme Dunkerque et Calais, conduisant à des situations tendues et dangereuses impliquant à la fois les migrants et les forces de l’ordre »

    Selon le site de la Commission européenne, sont concernées par cette mesure « les frontières avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Confédération suisse, l’Italie et l’Espagne (terrestres, aériennes et maritimes) », soit toutes les frontières de la France hexagonale.

     

     

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