•  

     

    C'est la dernière folie à la mode chez les afro-communautaristes et autres marchands du temple victimaires. Crier à l' « appropriation culturelle » chaque fois qu'apparaît une chanteuse qui se tresse des dreadlocks. Ou, mieux, lorsqu'un chanteur métis comme Bruno Mars s'essaie au funk. Le voilà accusé de jouer de son « ambiguïté raciale » (entendez portoricain, philippin et juif) pour « transcender les genres » et s'approprier la culture noire. Il y a soixante-dix ans, Elvis Presley était boycotté par certaines radios parce qu'il chantait comme un « Afro-Américain » . Aujourd'hui, il serait accusé de piller la culture noire ! A en croire certains, populariser le yoga serait même devenu une forme de spoliation culturelle. Au Canada anglophone, des étudiants ont préféré annuler une série de cours gratuits destinés aux handicapés par peur de commettre un péché d'appropriation culturelle ! Ne riez pas. C'est très sérieux. Et le symptôme d'une maladie mentale venue d'Amérique qui guette sérieusement notre rive égarée de l'antiracisme

     


  •  

    Un an après le sacre du nouveau président, Le Parisien a voulu raconter « Macron avec les Français, une drôle d’histoire ». Surtout lorsqu’elle est racontée avec les accents de Bernadette Soubirous touchée par la grâce divine à Lourdes. Dans le journal de Bernard Arnault, PDG de LVMH, roi du CAC 40, ami personnel du Président, qui lui a fait l’honneur de la table officielle lors de son voyage aux Etats-Unis, on apprend qu’Emmanuel Macron est « un ensorceleur » qui « semble vouloir aimanter ses interlocuteurs ». Bernard Poignant, ancien conseiller de François Hollande, est formel : « Cela relève presque de l’hypnose », technique validée par l’Académie de médecine et qui relève désormais de l’action politique.

    Intervenant dans ce conte pour (grands) enfants, Franck Leroy, maire UDI d’Epernay (Marne) dit du Président: «Il cherche le contact, y compris physique». On se croirait dans un vestiaire de rugby. A l’Elysée, on résume le phénomène d’une formule : « Direct au peuple ! »,...

    .