• "S'ils veulent les migrants, qu'ils se les gardent", "écoterroristes" : Salvini et Orban vent debout contre Bruxelles

    @mcm.medias.captations

    renvoyer les oqtf de france.

    ♬ son original - l'actualité sans filtres
    Les deux leaders populistes étaient réunis pour la fête annuelle de la Ligue, le parti de Matteo Salvini.
    Les deux leaders populistes étaient réunis pour la fête annuelle de la Ligue, le parti de Matteo Salvini.
    AFP or licensors

    "S'ils veulent les migrants, qu'ils se les gardent", "écoterroristes" : Salvini et Orban vent debout contre Bruxelles

    L'Italien Matteo Salvini a ressorti sa rhétorique antieuropéenne aux côtés du Hongrois Viktor Orbán, ce dimanche 6 octobre, à l'occasion de la fête annuelle de son parti populiste d'extrême droite, Ligue. Migrants, règles agricoles et écologiques et attaques contre la gauche ont rythmé son discours.

     

    Ça marche toujours : en meeting pour la fête annuelle de la Ligue ce dimanche 6 octobre, Matteo Salvini a tiré à boulets rouges sur la Commission européenne. Accompagné du Premier ministre Hongrois Viktor Orbán, le vice-Premier ministre italien, chef du parti populiste d'extrême droite la Ligue, a attaqué Bruxelles, la qualifiant d’ « écoterroriste » et de « bureaucratique ».

    Turcs, Chinois et multinationales

    « Nous avons le devoir de défendre les entrepreneurs et les agriculteurs italiens dont le travail est mis en danger par les écoterroristes de Bruxelles », a déclaré l’ancien ministre de l’Intérieur italien devant des milliers de sympathisants de son parti réunis à Pontida, dans le nord du pays. Notoirement opposé aux politiques vertes de la Commission européenne, Matteo Salvini a accusé Bruxelles de « vouloir fermer les élevages et les usines pour rendre un service peut-être aux Turcs, aux Chinois et aux multinationales »« Nous sommes ici pour défendre le travail et les efforts des Européens et des Italiens », a-t-il ajouté.

    À LIRE AUSSI : Coincée entre von der Leyen et Salvini, Meloni isolée à Rome comme à Bruxelles

    Pour ajouter de la force à son rassemblement, l’Italien a fait du Premier ministre hongrois Viktor Orbán son invité d’honneur, lequel s’est exprimé à l’aide d’un interprète italien qui lisait son discours. Également en froid avec la Commission et le Parlement européen, le dirigeant a profité de l’occasion pour s’en prendre, lui aussi, aux institutions européennes, et rappeler son refus d’accueillir des migrants : « Nous ne renoncerons jamais à notre liberté et nous ne céderons jamais nos pays aux étrangers. Nous ne cédons nos pays ni aux bureaucrates de Bruxelles, ni aux puissances financières, ni aux migrants »

    À LIRE AUSSI : Européennes : déçus de Salvini, entrepreneurs… comment Meloni a voulu élargir sa base

     

    Venez débattre !

    Marianne respecte vos droits relatifs à vos données personnelles.
    Vous n’avez pas autorisé l’utilisation de vos données personnelles à la solution de débat Logora, par conséquent nous ne pouvons pas afficher le bloc de discussion.
    Si vous souhaitez modifier votre choix pour accéder aux débats, cliquez sur ce lien

    Le chef du gouvernement hongrois a également fustigé la récente décision de la Commission européenne de réduire les prochains paiements de l’Union européenne en faveur de la Hongrie, afin de récupérer 200 millions d'euros d'amende pour non respect des traités en matière de droit d'asile, que Budapest refuse de régler : « Ensemble, la gauche européenne et les bureaucrates de Bruxelles punissent la Hongrie […] car nous ne faisons pas entrer les migrants illégaux, parce que nous défendons l'Europe, c'est une honte. Mais je vais vous dire une chose, s'ils continuent à nous punir, nous transporterons les migrants de Budapest à Bruxelles, nous les laisserons devant les bureaux des Bruxellois, s'ils veulent les migrants, qu'ils se les gardent.

    <script src="https://www.tiktok.com/embed.js"></script>
    « Privatisation de la Française des Jeux imposée par Macron et Kohler : un ticket perdant pour les finances publiquesInflation, budget 2024, présidentielle... Ce qu'il faut retenir de l'interview de Bruno Le Maire dans "L'Evénement, l'interview" »