• Le zoo de Bordeaux-Pessac, conforté sur son site, serait promis à un bel avenir

    ECONOMIE La fréquentation de ce site touristique majeur de la métropole a augmenté de plus de 5 % en 2016...

     

    Une volière avec 80 perroquets de l'espèce  rainbow lorikeet a été installée au zoo de Bordeaux-Pessac

    Une volière avec 80 perroquets de l'espèce rainbow lorikeet a été installée au zoo de Bordeaux-Pessac - GEORGES GOBET / AFP

    Elsa Provenzano

    Après l’abandon, en septembre 2014, du projet Save qui devait délocaliser le zoo de Bordeaux Pessac et quadrupler sa surface, le parc animalier se dirige vers une reprise par un investisseur privé, comme le souhaite la mairie de Pessac depuis le changement de majorité en 2014.

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    Le zoo bientôt dépassé par la Cité du vin ?

    « On s’était engagé à mettre un terme au projet Save qui devait coûter 40 millions d’euros, ce qui n’était pas opportun dans le contexte d’une baisse des dotations de l’Etat », rappelle Benoît Rautureau, conseiller municipal à Pessac et président de la SEML, syndicat mixte du zoo de Bordeaux Pessac. Le conseil municipal vient d’acter le rachat par la ville à un particulier d’un terrain de trois hectares, qui représente l’essentiel de la surface du site du parc animalier. Le terrain a été acheté 325.000 euros alors que les domaines l’estimaient à 317.000 euros. Au lieu de payer un loyer à l’ancien propriétaire privé, le zoo va verser une rente d’un montant similaire à la municipalité.

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    « C’est important de pérenniser l’activité sur le site, le zoo est un élément structurant pour l’activité touristique de la métropole », commente l’élu. C’est à l’heure actuelle le premier site touristique payant de l’agglomération mais il ne devrait pas tarder à se faire dépasser par la Cité du vin.

    Un rachat envisagé par un privé

    En 2015, la délégation de service public a été abandonnée et la collectivité, qui estime qu’il n’est pas de son rôle d’assurer la gestion du zoo, espère la vente à un privé. Mathieu Dorval, directeur du zoo Bordeaux Pessac depuis 2015 et ancien chef soigneur de la Ménagerie du Jardin des Plantes du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, souhaite participer à un rachat du parc. Mais pour l’instant « rien n’est fait ».

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    En attendant, cette vente du terrain à la ville est une bonne nouvelle pour lui. « C’est important de pouvoir maîtriser le foncier », commente-t-il. Cela va permettre d’effectuer des mises aux normes, des travaux d’assainissement. « Il y a des traitements individuels mais pas le tout à l’égout », précise-t-il. Comme la délocalisation du site a été envisagée dans le cadre de Save, le renouvellement de l’offre sur le site et l’esthétique ont été un peu délaissés. « Mais il n’y a pas de problème de sécurité ni pour les visiteurs, ni pour les animaux », insiste l’exploitant.

    Nouveau souffle pour un site qui manquait de dynamisme

    Il s’est attelé à redynamiser le site, notamment en proposant une nouveauté par an et en intensifiant la communication. Et la stratégie paye : en 2016, la fréquentation du site a grimpé de plus de 5 %. Loin de vouloir multiplier les nouveautés, il s’agit pour lui de proposer « une expérience » aux visiteurs. Sa dernière trouvaille est une volière de 400 m2 abritant 80 loriquets, une espèce de perroquet, et à l’intérieur de laquelle le visiteur peut rentrer et même nourrir les volatiles.

    Au printemps 2017, un nouveau grand félin devrait s’installer au sein parc. Le volet pédagogique est très important pour ce site qui accueille 11.000 scolaires par an, ce qui représente 10 % de sa fréquentation. « On propose jusqu’à douze animations pédagogiques par jour l’été », souligne Mathieu Dorval.

     


  • Ils ont failli se faire arnaquer sur Internet, ils racontent

    VOUS TÉMOIGNEZ Les internautes de 20 Minutes racontent la fois où ils ont failli toucher 150.000 euros en 30 secondes, sans bouger de leur bureau…

    Nous quand on s'aperçoit qu'une fausse page Facebook 20 Minutes propose des iPhone à 1 euro

     

    Nous quand on s'aperçoit qu'une fausse page Facebook 20 Minutes propose des iPhone à 1 euro - aitoff

    Adrien Briand

    Mails frauduleux, offres plus alléchantes les unes que les autres, vol de coordonnées… Qui n’est pas déjà tombé sur des arnaques en surfant sur Internet ? Certains se sont fait de belles frayeurs. Pour 20 Minutes, ils racontent, et livrent leurs conseils.

    Pour Audrey, c’était Leboncoin. « C’était une annonce ordinaire pour un studio, rien qui laissait croire à une arnaque, raconte-t-elle. Et le propriétaire commence à me parler de mandat cash pour réserver avant de visiter. J’ai fait un copier-coller de l’annonce sur internet et là surprise : l’annonce est une arnaque dénoncée sur plusieurs sites. Heureusement que j’ai vite coupé court». Luc, lui, connaît une femme « qui a discuté pendant des semaines avec un homme ». Seulement voilà, après avoir « noué une amitié avec lui », il a prétendu être parti à l’étranger et avoir perdu son portefeuille. « Sa ‘banquière’ a envoyé à mon amie un chèque de 150.000 euros qu’elle devait encaisser et retirer en liquide pour lui envoyer. On a frôlé la catastrophe. », déclare-t-il.

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    Et si, en lisant ces lignes, vous pensez que cela ne pourrait jamais vous arriver, ravisez-vous. « Pas bien réveillée », Elodie a entré un beau matin ses coordonnées et son mot de passe dans un e-mail qu’elle pensait venir de Yahoo!. «Quand j’ai réalisé mon erreur, j’ai voulu aller changer mon mot de passe mais Yahoo! m’a indiqué que ce n’était pas nécessaire car j’ai activé la clé de sécurité sur mon compte. Ouf ! »

    « Il faut regarder les fautes d’orthographe »

    Face aux mésaventures des uns et des autres, plusieurs internautes ont souhaité apporter leur aide. Outre le bon sens, Morgann rappelle qu’il faut « regarder les fautes d’orthographe et de syntaxe dans les mails ». Christine rajoute qu’il faut avoir « le réflexe de copier/coller l’adresse e-mail sur Google » pour savoir s’il s’agit d’une arnaque ou non. Si vous avez toujours un doute, vous pouvez aussi « contacter l’organisme en question avec le numéro officiel trouvé sur Internet et non sur le mail ». Allez, vous savez tout maintenant. Plus d’excuses.

     


  • Essonne: Un vol propre, sans violence… Un distributeur de billets vidé de 6.000 euros!

    FAITS DIVERS En dix minutes, un distributeur de billets a été vidé de son contenu…

    Un distributeur de billet à Brunoy (Essonne) a été volé (Illustration).

    Un distributeur de billet à Brunoy (Essonne) a été volé (Illustration). - FrŽdŽric Scheiber/20MINUTES

    C.An

    Avec une perceuse et des poubelles. Les braqueurs se sont servi de tels outils pour passer inaperçu et vidé un distributeur automatique de billets. Ils ont ainsi volé 6.000 euros, dimanche, vers 5h du matin, à Brunoy, au sud-est de l’aéroport d’Orly (Essonne), rapporte Le Parisien.

    Une méthode redoutable

    Cette opération menée à la perceuse pour retirer le panneau de lecture du distributeur s’est déroulée sans violence. Et sans laisser de preuves vidéos non plus, puisque les voleurs ont placé devant les caméras en place des poubelles. Ceux-ci sont toujours recherchés par la police.