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Suppression de 4 000 postes d’enseignants : faut-il vraiment crier au loup ?
Suppression de 4 000 postes d’enseignants : faut-il vraiment crier au loup ?
Utiliser la baisse démographique pour réduire l’effectif des enseignants est une idée, à condition de ne pas le faire au détriment des élèves, explique l’économiste Nina Guyon.
Moins 4 000 profs à la rentrée prochaine. La ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a beau marteler que « des évolutions sont encore possibles dans le cadre du débat parlementaire », cette décision apparaît pour l'instant comme le plus lourd tribut payé au projet de loi de finances pour 2025.
En effet, celui-ci prévoit d'amputer 3 155 postes dans les écoles maternelles et primaires publiques. Le second degré public sera, quant à lui, privé de 180 emplois. Et, dans l'enseignement privé, Bercy a annoncé la suppression de 660 postes dans le premier degré et de 40 dans les collèges et les lycées.
Cela se traduira par des départs non remplacés et des non-renouvellements de contractuels. Estimant qu'une « ligne rouge a été franchie », les syndicats enseignants ont déposé, lundi 14 oct...
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