Ce week-end, le Challenge du Ruban rose s’installe sur les quais de Bordeaux et célèbre sa 20ᵉ édition avec 20 000 coureurs et marcheurs. Certains sont présents pour des raisons bien particulières. Témoignages
Dans la matinée de ce samedi 19 octobre, les coureurs du Challenge du Ruban rose s’échauffent patiemment avant les 7 km de course prévus par les organisateurs, en soutien au dépistage du cancer du sein. Rencontres.
Victoire, 27 ans
« Je me fixe un objectif : je vise la barre des 45 minutes pour les 7 kilomètres. Ça va faire environ dix ans que je cours régulièrement, donc cet événement me permet de m’entraîner et soutenir la cause. Aujourd’hui, je vais courir avec certains de mes collègues juristes mais j’ai été sensibilisée au dépistage du cancer du sein il y a quelques années. À l’époque, une amie a perdu sa maman à cause de cette maladie. Depuis, je cours ! »
Ophélie, 28 ans
« C’est la première fois que je suis ici ! Je ne suis pas une professionnelle du tout, je me lance un challenge avec cette course. Je n’ai pas d’objectif de temps, je souhaite juste terminer le parcours aujourd’hui. Je cours parce qu’avant tout j’accompagne mon amie Keryann. Je veux la soutenir, mais je suis aussi ici parce que j’ai côtoyé une proche qui a été atteinte par la maladie : ma grand-mère est décédée d’un cancer du sein. »
Ophélie s’apprête à découvrir pour la première fois le Challenge du Ruban rose.Keryann, 27 ans
« C’est aussi ma première fois au Challenge du Ruban rose. Je ne suis vraiment pas une grande coureuse mais je vise tout de même les 50 minutes pour terminer la course. Comme le disait mon amie Ophélie, elle m’accompagne parce que j’ai perdu ma maman il y a dix ans d’un cancer du sein. Je me suis dit qu’il fallait que je soutienne la cause pour elle, en sa mémoire, que je suis capable de le faire. Bon, honnêtement, je déteste courir (rires). »
Keryann court pour soutenir la cause après le décès de sa maman il y a 10 ans.Séverine, 46 ans
« C’est la troisième ou quatrième fois que je participe à l’événement et c’est toujours super et bien organisé. Je travaille dans l’hôtellerie et on court entre collègues et amis. C’est avant tout une démarche caritative et solidaire pour une cause importante, c’est pour ça qu’on le fait. Et puis, 7 km, ça va, je m’entraîne régulièrement, au minimum deux fois par semaine. La seule chose qu’il faut améliorer par rapport aux éditions précédentes ? Qu’il ne pleuve pas, s’il vous plaît ! »
Séverine est une habituée du Challenge du Ruban rose.Stéphane, 42 ans
« Je ne cours absolument jamais, je fais juste un peu de randonnée. Et c’est justement pour ça que je vais participer pour la première fois aujourd’hui : je veux soutenir la cause et c’est aussi le cas de mes collègues qui courent ce matin. 7 km, c’est un peu long, mais j’espère le faire en moins de deux minutes. Je plaisante : je n’ai pas trop d’objectifs. Quoi qu’il en soit, je suis fin prêt, malgré le fait qu’il fasse froid et que je suis encore en jean ! »
Déterminé mais peu sportif, Stéphane est encore en jean à quelques minutes du départ.Rosa, 50 ans, et sa famille
« Aujourd’hui, je suis accompagnée de mon mari Thomas, de notre ami Richard, de notre fils Romain et de sa copine Lucile. On court en groupe, c’est plus convivial, on aime faire ça ensemble. Ce n’est pas la première fois que l’on court, puisque je suis aussi bénévole dans l’association qui organise la course. J’ai aidé à la préparation et la mise en place de l’événement. C’est une cause qui me tient à cœur, parce que j’ai été touchée par un cancer du sein il y a quelques années. On aime y revenir, c’est une démarche importante et un moment vraiment émouvant. Regardez Lucile, elle ne peut être que d’accord parce qu’elle pleure à chaque fois ! »
Rosa et sa famille courent en groupe pour cette vingtième édition. La mère de famille a déjà été touchée par un cancer du sein. Depuis, elle est bénévole pour l’organisation du Challenge.