• Gabriel Attal, bail fragile à Matignon

    Gabriel Attal, bail fragile à Matignon

    Sous la double menace d’un vote sanction aux élections européennes et d’une motion de censure à l’Assemblée nationale, le Premier ministre poursuit son bail à Matignon, plus précaire que celui de ses prédécesseurs
     
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    Les faits -

    Le 18 avril, le Premier ministre passera le cap des cent jours à Matignon. Nommé le 9 janvier par Emmanuel Macron pour relancer son quinquennat, Gabriel Attal va prononcer jeudi un discours sur les thèmes de l’autorité et de la laïcité avant d’intervenir le soir sur BFM TV. Samedi, il se rend à Valence pour un déplacement consacré aux Forces d’action républicaines, puis lundi à Nice pour parler du projet de loi sur la justice des mineurs.

     

    Sur le plan de vol du Premier ministre, le cap est franchi. Cent jours à Matignon. Pour symbolique qu’il soit, l’anniversaire permet à Gabriel Attal de dresser non pas un premier bilan, mais plutôt un point d’étape. Cent jours, c’est long. Suffisamment pour installer un style. Mais cent jours, c’est court. Trop pour trouver sa place. Surtout lorsqu’on est en sursis. Tous les premiers ministres le sont, c’est la règle. Mais Gabriel Attal plus que les autres, c’est son fardeau.

     
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