• Gironde : à Bouliac, des commerçants inquiets de la présence persistante de gens du voyage

    Gironde : à Bouliac, des commerçants inquiets de la présence persistante de gens du voyage

    Gironde : à Bouliac, des commerçants inquiets de la présence persistante de gens du voyage

     

    L’installation de dizaines de caravanes sur le parking d’un centre commercial depuis un mois plombe l’activité économique, selon les professionnels

    Une partie du parking du centre commercial de Bouliac est toujours occupée par plusieurs dizaines de caravanes. Depuis la mi-septembre, des gens du voyage se sont installés sur place, où de grandes enseignes (Auchan, Decathlon, Norauto…) partagent l’espace avec de plus petites structures, notamment les commerçants de la galerie commerciale. Face à ce campement qui perdure, nombreux sont ceux à exprimer leur ras-le-bol de manière anonyme. « Ils occupent jusqu’aux trois quarts de nos stationnements, explique l’un d’eux. Certains clients ne viennent plus. Cela fait un an que ça dure : quand des gens du voyage repartent, d’autres reviennent… »

    Sur place, les « occupants » ne souhaitent pas s’exprimer, se renvoyant à tour de rôle la responsabilité de parler. Une procédure a bien été engagée par le groupe Auchan, laquelle a accouché d’une demande d’expulsion. L’un des plus anciens commerçants de la galerie observe des baisses significatives de sa fréquentation et de son chiffre d’affaires, d’environ 20 % depuis plusieurs mois. « Cela a débuté il y a un plus d’un an, à la fin de l’été 2023, livre-t-il. Ici, tout le monde en pâtit. Presque tous les jours, des clients nous appellent pour savoir s’ils sont toujours là parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité. »

    Portiques

    Si un autre groupe, installé sur un terrain le long de la route départementale allant vers Latresne, a bien quitté les lieux, celui du centre commercial reste en place, au gré des départs et de nouvelles arrivées. « Leurs câbles électriques trempent dans l’eau alors que nous, nous devons passer par des commissions de sécurité draconiennes pour nos installations », s’agace l’un des professionnels interrogés. Un autre peste contre leur consommation de l’eau publique. L’installation de portiques, au coût assez élevé (plusieurs centaines de milliers d’euros), afin de prévenir de futures occupations, est désormais une piste de réflexion parmi les commerçants.

     

     
     
     
     
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