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Immobilier de l’Etat: le mirage de la cagnotte
Immobilier de l’Etat: le mirage de la cagnotte
Impossible de financer la transition écologique pour tous les bâtiments publics. En plus de l’impératif budgétaire, c’est l’une des raisons qui pousse la puissance publique à vouloir réduire les surfaces qu’elle occupe
Les faits -Pour faire des économies dans le cadre des « revues de dépenses », Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, ministres de l’Economie et des Comptes publics, ont ciblé, dimanche, l’immobilier de l’Etat. Ils veulent réduire la surface moyenne par agent public de 24 à 16 m2 et accélérer le rythme des cessions immobilières. Du déjà vu.
Les ministres de Bercy, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, ont sorti de leur chapeau un lapin bien grassouillet pour contribuer à la réduction des dépenses publiques. Il s’agit du colossal patrimoine immobilier de l’Etat. Valorisé 73 milliards d’euros, il inclut plus de 192 000 bâtiments et 30 000 terrains sur 94 millions de mètres carrés. « Le ratio des surfaces par agent public est aujourd’hui de 24 mètres carrés, très supérieur à celui du privé. Nous souhaitons le ramener à 16 m2. Cela peut aussi passer par des cessions immobilières », a ainsi déclaré Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics, dans La Tribune dimanche.
« Théâtre musical et marionnettes, jeune public de 8 mois à 4 ans samedi 9 décembre 2023 à 9hL’Italie veut faire fructifier son patrimoine immobilier »
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