• Pessac : l’antenne téléphonique polémique du quartier Noès ne se fera finalement pas

    Pessac : l’antenne téléphonique polémique du quartier Noès ne se fera finalement pas

     

    Pessac : l’antenne téléphonique polémique du quartier Noès ne se fera finalement pas

     

    Après avoir dans un premier temps autorisé les travaux de construction d’une antenne téléphonique dans le quartier Noès, la mairie de Pessac a finalement retiré son arrêté, considérant que le projet ne remplissait pas les conditions du PLU

    Les banderoles pourront dorénavant être enlevées des grilles des maisons. Après plusieurs semaines de contestation, le pylône téléphonique de Bouygues Telecom ne verra finalement pas le jour sur la parcelle viticole du château Haut-Brana, la mairie de Pessac ayant décidé de retirer son arrêté de non-opposition à la déclaration préalable de travaux, publié initialement le 30 juillet 2024.

    Situé en plein cœur du quartier historique Noès et en face d’une parcelle du renommé Château Pape-Clément, le projet de cette antenne de près de 20 mètres de haut avait scandalisé de nombreux riverains, se montant par la suite en collectif.Après une réunion publique houleuse le 26 septembre, une rencontre entre les services municipaux et ce collectif s’était déroulée par la suite, où plusieurs points avaient été relevés et retenus par la mairie dans son retrait émis le 22 octobre. Ainsi, ce projet entre la famille Gonnet – propriétaire de l’hectare de vignes – et l’opérateur ne rentrait en réalité pas dans le Plan local d’urbanisme (PLU) du fait de sa trop proche distance avec sa parcelle contiguë, qui était couverte par la protection patrimoniale « demeures bourgeoises ». Cette dernière prescrit ainsi que le « traitement des espaces extérieurs doit participer à la mise en valeur de la construction concernée » ; une considération non remplie par cette antenne de 20 mètres, même déguisée en « arbre pylône ».

    Pas de jurisprudence

    « Ce retrait était justifié par le PLU et nous nous mettons en cohérence avec le droit », a reconnu Franck Raynal, maire de Pessac, notant que cette décision « ne peut faire jurisprudence sur tous les autres projets » que comptent la Ville.« Nous sommes soulagés, même si la bataille n’est pas terminée », a estimé Isabelle Rigaud, faisant partie du collectif. Ayant également déposé un recours contentieux devant le tribunal administratif de Bordeaux, le groupe ne compte pas le retirer, attendant une éventuelle réponse de l’opérateur. Face aux frais déjà engagés (plus de 3 000 euros), une cagnotte en ligne a été lancée. Contacté par « Sud Ouest », Bouygues Télécom assure « respecter » la décision et réfléchit à « plusieurs pistes », dont la possible construction de l’antenne dans un autre secteur ou à un hypothétique recours devant le tribunal administratif.

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