• jeudi 7 novembre 2024 à 19h

    Les journalistes français, quelle information ?

    Bonjour,
    Les Amis du Monde Diplomatique Gironde vous convient à une Réunion publique sur :

    Les journalistes français, quelle information ?

    Depuis le 7 Octobre 2023, les grands médias veillent à l'alignement des planètes autoritaires en France. Leur soutien inconditionnel à Israël s'accompagne de leur diffamation des opinions dissidentes, de leur mise en cause des libertés publiques et de leurs chasses aux immigrés. Jusqu'où ira cette guerre idéologique ? Au service de qui ?

    L'accaparement de médias par des milliardaires, ou des groupes financiers a vite produit ses effets. Ligne éditoriale exclusive, ostracisme de l'opposition de gauche, complaisance avec l'extrême droite. Dans un article du Diplo, Serge Halimi et Pierre Rimbert mettent en évidence la systématisation de ces pratiques journalistiques. Les chaines d'infos en continu, la presse à sensation privilégiant les « gros titres » font un travail de sape visant à privilégier une orientation peu assumée. La déformation, la désinformation, les informations tronquées deviennent la norme véhiculée par des journalistes qui veulent arguer la main sur le cœur de leur indépendance. Ils confirment l'adage :

    « les journalistes ne reçoivent pas d'ordres, ils les perçoivent »

    Venez vous informer et en débattre à partir de 19h00.


  • Loi de finances : le maire de Bordeaux dénonce « une attaque frontale contre les collectivités »

     
     
    Par Xavier Sota
    Publié le 04/11/2024 à 20h51.
    Mis à jour le 05/11/2024 à 10h34.
    • débattre de son budget ce mardi 5 novembre en conseil municipal, Pierre Hurmic critique les économies exigées par l’État dans le cadre du projet de loi de finances

  • Appel à témoignages : automobilistes et cyclistes bordelais, racontez-nous vos anecdotes sur la cohabitation des modes de transport sur la route

    Appel à témoignages : automobilistes et cyclistes bordelais, racontez-nous vos anecdotes sur la cohabitation des modes de transport sur la route

    Dans le cadre de la série d’articles « Vélos-autos, une cohabitation sous tension », la rédaction de « Sud Ouest » recherche des témoignages

    Bicyclettes, vélos électriques, cargos : les cyclistes n’ont jamais été aussi nombreux dans Bordeaux et la Métropole, leur nombre a plus que doublé depuis 2015 : on trouve désormais plus d’un cycliste pour huit véhicules à l’intérieur des boulevards bordelais. De quoi crisper les relations entre anciens et nouveaux usagers de la route, chacun accusant l’autre de ne pas respecter les règles et de s’approprier l’espace – sans parler des trottinettes ! Entre feux rouges grillés, et autre conduite « viriliste ».

     

    Le drame de Paris, où le conducteur d’un SUV a écrasé un cycliste en octobre, a remis en lumière cette difficile cohabitation. Selon un sondage récent, 93 % des cyclistes et des piétons disent craindre pour leur sécurité en raison des autres conducteurs… Alors que 44 % des cyclistes admettent ne pas toujours respecter la signalisation.

    En ce début d’hiver, alors que les contrôles des équipements de sécurité des deux-roues vont se multiplier, « Sud Ouest » lance une série intitulée « Vélos-autos, une cohabitation sous tension ». Toute la semaine, la rédaction publiera divers reportages, vidéos et témoignages autour de ce sujet. Dans ce cadre, « Sud Ouest », donne la parole aux cyclistes comme aux automobilistes. Vous avez été témoin ou victime d’une altercation houleuse, d’un excès de tension, d’un mauvais comportement ? Vous avez déjà eu une conduite dangereuse ou été victime ? Vous avez repéré de mauvaises configurations ou infrastructures que vous soyez cycliste ou automobiliste ? Racontez-nous vos anecdotes sur la route.

    Les personnes intéressées pour témoigner peuvent nous adresser un mail à gironde@sudouest.fr. Merci de préciser le sujet « témoignages automobilistes/cyclistes » dans l’objet du mail et de nous laisser un numéro de téléphone pour que nous puissions vous recontacter.

     

     
     
     

  • Vidéo. Bordeaux : des voitures incendiées dans le parking souterrain d’une résidence aux Chartrons

     
     
    Par Jean-Michel Desplos

  • Infographie. Vélos et voitures à Bordeaux : les chiffres de l’explosion du nombre de cyclistes et des accidents

     

    Infographie. Vélos et voitures à Bordeaux : les chiffres de l’explosion du nombre de cyclistes et des accidents

     

    Comment en est-on arrivé à un tel degré de défiance entre cyclistes et automobilistes ? Un coup d’œil aux statistiques de Gironde et de l’agglo bordelaise

    Comment en est-on arrivé à un tel degré de défiance entre cyclistes et automobilistes ? Un coup d’œil aux statistiques de l’agglo bordelaise : la part modale du vélo – c’est-à-dire son usage dans l’éventail des moyens de transport – pesait 8 % en 2021, soit « 212 000 déplacements », contre 46 % pour la voiture, 13 % pour le bus ou le tramway, et 30 % pour la marche. Une portion qui a doublé depuis 2009, année de référence. Bordeaux Métropole se donne pour objectif 18 % de part modale d’ici à 2030.

     

     

    Selon le dernier baromètre des mobilités de Bordeaux Métropole, qui se base sur des compteurs, le nombre de cyclistes a encore augmenté de 4 % sur les neuf premiers mois de l’année 2024. En toile de fond, la poussée démographique de Bordeaux Métropole et la congestion automobile. Et les politiques publiques sont à l’avenant.


  • Bordeaux : à Darwin, un centre médical hors norme dirigé par un urgentiste, magicien et globe-trotteur

    Bordeaux : à Darwin, un centre médical hors norme dirigé par un urgentiste, magicien et globe-trotteur

     

    Nicolas Delvau devant son chalet médical décoré avec des objets chinés ou récupérés et accessible sans rendez-vous : il suffit de décrocher un horaire sur un panneau. © Crédit photo : Guillaume Bonnaud / SO

     

    Après quinze années de cirque ou à parcourir 55 000 kilomètres en famille, Nicolas Delvau a fondé Sapiens, un cabinet ouvert sept jours sur sept

    On tient certainement l’un des médecins les plus improbables de France. Et il est Belge. À l’écosystème Darwin, l’urgentiste Nicolas Delvau a lancé au printemps le centre médical Sapiens, un cabinet de médecine générale proposant également des soins non programmés. Jusque-là rien d’étonnant sauf qu’on peut s’y faire recoudre, poser un plâtre ou y réaliser un électrocardiogramme et qu’il est ouvert sept jours sur sept, de 9 à 22 heures et accessible sans rendez-vous.

     

    Surtout, l’inattendu réside dans le parcours et la personnalité de son principal praticien, un original comme on dit, venu sur la rive droite de Bordeaux un peu par hasard. Si on rembobine sa vie, on notera une quinzaine d’années dans le cirque où il fut magicien, un grand voyage de plusieurs années avec femme et (quatre) enfants pour rallier Tokyo depuis Bruxelles, une parenthèse (de plus de deux ans tout de même) dans les îles du Pacifique avant que ses gamins ne le tannent pour rentrer en Europe.

    Chalet médical conçu par Emmaüs

    C’est au cours d’un « road trip » de six mois aux États-Unis, un dernier pour la route, que l’urgentiste d’aujourd’hui 49 ans a eu l’envie de créer… Un food truck en forme de rhinocéros pour y servir des glaces à l’italienne. « Pour des raisons familiales, nous avons atterri à Bordeaux et on m’a conseillé de venir ici, à Darwin », raconte-t-il. Et c’est donc là qu’il a eu cette nouvelle idée d’y installer un centre médical d’un nouveau genre.

    « Je suis en complète autonomie contrairement à l’hôpital où je dépendais des autres »

    En l’écoutant derrière son bureau qu’il doit bientôt remplir d’automates « pour captiver les gamins », on se croirait dans un film de Tim Burton. Avec l’accent belge. Sauf que tout est vrai. À deux pas de son chalet médical conçu par Emmaüs et la société Darwin Woodtsock, un rhinocéros tout en bois et presque grandeur nature se construit bel et bien. D’ici mars prochain, il abritera des machines à glaces et soufflera de la vapeur par les narines. « Je veux que ce soit un spectacle, que les enfants en prennent plein les yeux », lâche le médecin.

    Un millier de patients par mois

    Son cabinet, où se relaient neuf praticiens remplaçants, tourne à plein régime, accueillant en moyenne un millier de patients chaque mois. Bardé de diplômes, le toubib aurait pu reprendre son activité dans le milieu hospitalier voire en clinique. Mais il aime son « centre privé à philosophie publique » où le conventionné en secteur 1 (pas de dépassement d’honoraire) s’occupe des réfugiés et participe au Service d’accès aux soins (SAS, relais du 15). Il pratique également la télé expertise ce qui permet à ses patients d’avoir l’avis de spécialistes (dermatologues ou cardiologues notamment) en quelques heures plutôt que quelques mois.

    « Je suis en complète autonomie contrairement à l’hôpital où je dépendais des autres, dit-il. Je suis un bélier, j’avance comme je le sens. » À la recherche d’un ou deux confrères pérennes pour l’épauler dans son activité, Nicolas Delvau est également le médecin traitant d’une centaine de patients. Nul doute que ce chiffre devrait rapidement grimper.