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    Auchan : fermetures de magasins, suppression de 2389 emplois… Le groupe prévoit des réductions drastiques en France

     

    Le groupe a annoncé la suppression de 2 389 emplois mardi.

    Le distributeur Auchan a présenté à ses représentants du personnel un projet de plan social mardi. 2389 emplois sont menacés.

    Le couperet est tombé. Le distributeur Auchan a présenté mardi 5 novembre à ses représentants du personnel un projet de plan social menaçant 2389 emplois en France, via notamment la fermeture d’une dizaine de magasins, a-t-on appris mardi auprès de la direction.

    A lire aussi : Auchan : rien ne va plus chez le distributeur, jusqu’à 2300 emplois supprimés en France ?

    Dans le détail, Auchan qui emploie environ 54 000 personnes en France, prévoit de supprimer 784 postes au sein de ses sièges et 915 postes dans des magasins. Il prévoit l’arrêt de l’activité de livraison directe à domicile qui entraînerait 224 suppressions de postes.

    Et il prévoit de fermer une dizaine de points de vente non rentable (466 postes supprimés), dont trois hypermarchés à Clermont-Ferrand Nord (Puy-de-Dôme), Woippy (Moselle) et Bar-le-Duc (Meuse), et dans un supermarché, à Aurillac (Cantal).

    Limiter les licenciements secs

    La direction espère limiter le nombre de licenciements secs via un accompagnement des collaborateurs concernés, formations de reconversion, congés de reclassement et plan de départs volontaires. Elle prévoit aussi la création de 114 postes dans les activités de "drive" et 205 au sein des fonctions supports.

    "Ce n’est pas un projet de décroissance que l’on veut gérer, la baisse des coûts est un moyen, pas une finalité", a assuré le patron du distributeur Guillaume Darrasse auprès de plusieurs médias.

     


  • Macron, Barnier et les députés « pomponettes »

    LE QUARTIER LIBRE DE SERGE RAFFY. En plein débat budgétaire, les députés du « socle commun », censés soutenir le gouvernement, ont déserté les bancs de l’Assemblée. Avec l’assentiment du président ?

     

    Le Premier ministre Michel Barnier lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 22 octobre 2024. 

     

    Non, vous ne rêvez pas. C'est ici, en France, dans la plus haute instance de la représentation nationale que nous assistons à un spectacle déconcertant, pour ne pas dire affligeant. Alors que le pays est au bord du gouffre, que l'Europe nous attend au coin du bois pour nous faire payer notre dette publique colossale, que les agences de notation sont à deux doigts de nous déclasser, à l'Assemblée nationale, en plein débat sur le projet de loi de finances 2025, nos députés ont pris la poudre d'escampette.

    Volatilisés. Disparus. Aux abonnés absents. Ils ont fait l'école buissonnière avec une inconscience folle, tels des garnements qui avaient autre chose à faire que de discuter du budget proposé par Michel Barnier et son équipe. Nos députés ? Pas tous. Ceux de la coalition qu'on appelle le « socle commun » – Renaissance, LR, MoDem, Horizons –, des élus censés soutenir le gouvernement de cohabitation qu'Emmanuel Macron a validé du bout des lèvres après le désastre de la dissolution.

    On les supposerait combatifs, ardents à tenter de sauver les meubles, pugnaces à éviter de montrer une image désastreuse du pays. Or, près de quatre députés sur cinq de ces formations – le MoDem étant moins touché par cette vague de fuyards – ont préféré faire le mur. Ils ont laissé le champ libre au Rassemblement national et à La France insoumise pour mener la danse parlementaire, voter amendement sur amendement, et apparaître ainsi comme les garants du débat démocratique. Incroyable ! Les extrêmes en stabulation libre au Palais-Bourbon. Du rarement vu.

    Simulacre de débat

    Comment a-t-on pu en arriver à une telle situation de guerre picrocholine ? Comment des pseudos alliés ont-ils pu tourner le dos à celui qu'ils doivent aider sous peine de le jeter dans un précipice ? Là, deux versions s'opposent. La première : celle d'un président de la République à la manœuvre, un brin pervers, tentant d'affaiblir un Premier ministre hostile, appelant, en sous-main, ses dernières troupes, encore valides, à boycotter le scrutin sur le budget, histoire de fragiliser l'importun de Matignon jusqu'à la corde.

     

    Pour quelle suite ? Institutionnellement, les espaces du locataire de l'Élysée lui sont de plus en plus réduits, à l'exception d'une démission fracassante. L'autre version ? Peut-être, la pire. Les élus de tous ces partis n'ont plus de boussole, plus de direction à suivre. Ils sont devenus des députés errants, tel Don Quichotte, à la recherche d'une impossible étoile. Ils naviguent au vent, tels des pomponnettes parties loin de chez eux. Leur chef est en exil à l'Élysée, devenu l'île de Sainte-Hélène.Il ne leur reste comme point d'appui, comme lien avec le réel, que leur circonscription. C'est l'élément de langage répété en boucle par de nombreux macronistes. Pourquoi perdre son temps à l'Assemblée, disent-ils, puisque nous savons que les jeux sont faits, qu'au bout de ce simulacre de débat, l'homme qui gouverne sur un fil, Michel Barnier, usera du 49.3 pour en finir avec cette mascarade ?Seul François Bayrou, en vieux routier de la politique, a osé crier au feu, pressentant la catastrophe. Il a alerté, en vain, sur les dangers, dans l'opinion, d'une défection qui n'avait que peu de rapport avec l'absentéisme classique pratiqué au Palais-Bourbon. Les Français pourraient bien penser que les pomponnettes ont volontairement déserté les bancs où ils auraient dû siéger avec constance et ténacité. De quoi alimenter un peu plus l'antiparlementarisme qu'ils dénoncent à longueur de temps ? Et passer pour les nouveaux tartuffes ?


  • vendredi 15 novembre 2024 à 18h30

    > Avons-nous encore besoin de la biodiversité ?

    Conférence organisée par la SEPANSO, animée par Bernard Chevassus-au-Louis, président de l'association Humanité et Biodiversité, ancien président du Muséum national d'histoire naturelle

    Depuis son apparition sur notre planète il y a environ 300.000 ans, notre espèce a fait appel aux ressources de la biodiversité pour répondre à ses besoins essentiels : se nourrir, se loger, se soigner, se déplacer, et même se divertir.

    Au vingtième siècle, on a pu croire que, grâce au recours massif à des ressources fossiles, cette dépendance vis-à-vis de la biodiversité appartenait au passé et que la préservation de la biodiversité pouvait se limiter à la conservation de quelques paysages ou espèces « remarquables ».

    Après avoir évoqué ces deux périodes de l'histoire de notre humanité, nous montrerons, au contraire, combien ces ressources et ces « savoir-faire » de la biodiversité se révèlent à nouveau indispensables pour affronter les défis de demain.


  • mercredi 6 novembre 2024 à 20h30

    Projection-Rencontre - l'art de la joie de Coralie Martin sur Goliarda Sapienza

    Désir et rébellion, l'art de la joie de Coralie Martin (Sister Productions &Vetta Films, 2024).

    Le film part à la rencontre de l'écrivaine sicilienne Goliarda Sapienza qui dans son chef-d'oeuvre L'art de la joie, offre la trajectoire d'une vie libre, rebelle et incandescente.

    Projection-rencontre avec la réalisatrice Coralie Martin et l'équipe de production proposée par l'équipe CINÉRÉSEAUX

    Participation de la librairie Encre Blanche (Pessac)

    Présentation et lecture chorale d'extraits de L'art de la Joie par des élèves de terminale LV3 italien du Lycée Pape Clément (Pessac) et leur professeur Antone Barral.

    Une séance dans le cadre du Mois du Doc en partenariat avec ALCA et CINA. Et pot-dégustation en clôture


  • Stationnement, accès à la clinique… À Bordeaux, le tracé du Réseau vélo express suscite des craintes

     

    Stationnement, accès à la clinique… À Bordeaux, le tracé du Réseau vélo express suscite des craintes

    Alors que la procédure de concertation touche à sa fin pour le réseau de voies cyclables, un nouveau collectif s’est créé, cette fois-ci autour de l’avenue d’Arès, très critique envers le projet de ligne 11 du ReVe. L’association Vélo-cité a également déposé des contre-propositions

    Commencée le 26 août, la concertation officielle pour le Réseau vélo express (ReVe) de Bordeaux Métropole devait s’achever le 4 novembre. La date butoir a finalement été repoussée. Le grand public a jusqu’au 12 novembre pour donner son avis par écrit et soumettre des idées d’amélioration. La ligne 11 du ReVe, entre Bordeaux et Mérignac, n’en est qu’à sa première phase, celle de l’avant-projet. Ce 3 novembre, le site Internet de Bordeaux Métropole affichait 142 propositions. « Il y a certes une propension des gens qui ne sont pas contents à plus s’exprimer, mais une partie non négligeable de personnes sont satisfaites », rapporte Isabelle Rami, conseillère métropolitaine en charge des mobilités alternatives, tout en rappelant que cet aménagement ne sortira de terre qu’en « 2027-2028 ».

    La contribution de riverains la plus peaufinée, croquis et mesures à l’appui, est celle du collectif La Voix de Bonnac, qui vient de se muer en association. Sa pétition en ligne totalise désormais 1 408 signatures. Ses porte-parole ont été reçus le 30 octobre par Isabelle Rami pour exposer leurs deux contre-propositions concernant « le périmètre entre les boulevards et le carrefour avec la rue de Lacanau ».

    Effet domino

    Pour cette portion de la rue Georges-Bonnac, il existe une autre contre-proposition, qui émane de l’association Vélo-cité, par ailleurs en phase avec la philosophie du projet ReVe. Le postulat est le même que celui de La Voix de Bonnac, à savoir ne pas basculer côté habitations la piste cyclable remontant vers Mérignac, qui longe actuellement le mur du cimetière de la Chartreuse. Cela éviterait aux vélos de franchir sept intersections. « Nous proposons une piste bidirectionnelle », indique William Boy, architecte de profession et membre du conseil d’administration de ce collectif de défense et de promotion du vélo. Sur ce tronçon, le ReVe ferait 3,60 m de large, protégé par un séparateur des bus et des voitures, qui rouleraient donc sur la même voie.

    La diminution du nombre de places de stationnement inquiète

    Une deuxième différence par rapport à La Voix de Bonnac, que Vélo-cité a rencontrée, c’est qu’il n’y aurait plus de piste cyclable à l’ombre de l’enceinte du cimetière, mais une bande végétalisée, les vélos-cargos n’ayant pas la place de passer dans un couloir d’1,40 m de large. L’autre argument est qu’un flux important de vélos se transformerait vite en bouchons. Vélo-cité, dont c’est le rôle, avait déjà soumis cette configuration il y a six mois à Bordeaux Métropole, qui ne l’avait pas retenue. La dernière mouture déposée par l’association incorpore une évolution qui ne devrait pas déplaire aux riverains, la conservation de 50 places de stationnement, là où Bordeaux Métropole prévoit de les faire passer de 77 à 0.

     

    Cette diminution du nombre de places (de 107 à 45 rue Judaïque, de 88 à 34 avenue d’Arès) inquiète. « Les arbres nous protègent », remarque Danielle Derogis, la présidente de l’association des commerçants de la barrière Judaïque. À partir de la place du Capitaine-Dutertre, tous les emplacements pour voitures sont effectivement insérés entre deux arbres. Sur cette partie de la rue Judaïque, comme avenue de la République, pas de bouleversement en vue. Mais la crainte est que les résidents à court de solution aillent se garer dans les rues adjacentes et que, par effet domino, le problème ne fasse que se déplacer. Une pétition tourne à ce sujet : « Environ 2 000 signatures. »

    Clinique Saint-Augustin

    Baptisé « Arès, République, Judaïque », un deuxième collectif s’est formé début octobre, à travers lequel les conseillers départementaux Gérald Carmona et Géraldine Amouroux entendent se faire le relais de « l’inquiétude du quartier », avec une attention particulière portée aux infrastructures de santé. Les abords de la clinique Saint-Augustin, située 114, avenue d’Arès, préoccupent. Sur les schémas de Bordeaux Métropole, voitures et bus devront se partager la voie principale, avec, à leur droite, la future piste cyclable ReVe, du côté où se trouve le parking de la clinique, juste après un arrêt de bus. Son directeur général, Bertrand Mignot, ne voudrait pas que des embouteillages viennent compliquer l’accès des véhicules de secours à son établissement, que rejoignent « entre 150 et 300 ambulances » par jour.

    « Nous avons une grosse activité de cardiologie. Le temps est précieux. » Dans le cadre de la concertation, il a fait plusieurs suggestions, dont le repositionnement de la station de bus après l’entrée de la clinique. Autre problématique mise en avant, la difficulté, notamment pour les visiteurs, de se garer à proximité du 194, la résidence pour seniors Ovelia, à laquelle les deux élus apportent également leur soutien. Le collectif demande « la suspension du projet ».

  • Bordeaux : un coureur qui participait aux 10 km des quais est décédé

     

    Bordeaux : un coureur qui participait aux 10 km des quais est décédé

     

    Un participant a perdu la vie au cours de ce rendez-vous sportif qui a eu lieu ce dimanche 3 novembre en présence de 6000 coureurs

    À 20 h 30, ce 3 novembre, les organisateurs de la course des 10 km des quais de Bordeaux ont annoncé qu’un participant est décédé. « C’est avec une profonde tristesse, écrivent-ils, que nous vous annonçons que le 10 km des quais de Bordeaux vient de connaître un événement dramatique avec le décès d’un coureur. Les secours sont intervenus sur place et ont prodigué les premiers soins avant son transfert à l’hôpital. »

    Selon nos informations un coureur a fait un malaise peu avant midi sur le pont de pierre et aurait été conduit à l’hôpital par les secours