• Épilepsie : le combat d’une famille face à ce "handicap invisible"

    Publié le 26/03/2017 à 14h53 par Isabelle Castéra.sud-ouest
     
    Épilepsie : le combat d’une famille face à ce "handicap invisible"
     
    Gilles Guibert, bénévole bordelais de l’association Épilepsie-France.
    PHOTO PHILIPPE TARIS/"SO"

    600 000 personnes souffrent d’épilepsie en France, soit 1 % de la population. Le fils de Gilles est malade. Comment le conduire vers l’autonomie ?

    Il parle de son fils de 20 ans, la gorge un peu nouée. "La première fois, il avait 13 ans, il a perdu conscience en classe. On a pensé à un simple malaise vagal et mis ça sur le compte de la croissance. Un an après, il a fait une convulsion, en plein cours de sports. Il était en 3e. Un électroencéphalogramme a suffi pour diagnostiquer l’épilepsie."

    Gilles Guibert et son épouse se retrouvent face à une maladie dont ils ignorent tout. L’adolescent est pris en charge et entame un traitement de Dépakine, le fameux Valproate de sodium aujourd’hui au cœur d’un scandale sanitaire, puisqu’on sait qu’il est l’origine de malformations fœtales lorsqu’il est administré à des femmes enceintes.

    "Ses apprentissages étaient ralentis et il souffrait de son changement physique"
     
     
     
     

  • Floirac (33) : Thierry vit dans sa voiture depuis un an et demi

    Publié le 27/03/2017 à 7h29 par Gaëlle Richard.sud-ouest
     
     
    Floirac (33) : Thierry vit dans sa voiture depuis un an et demi
    Thierry Vigneron gare sa Mercedes « qui date d’une vie antérieure » sur un parking sous les arbres.
    Photo Claude petit
     

    Pour aller à sa formation, il utilisait son véhicule qui vient de tomber en panne. Une chaîne de solidarité s’organise

    Il ne nie pas : il s’est pris les pieds dans le tapis des déclarations à la CAF (Caisse d’allocations familiales). "Ils me disent que j’ai fraudé. Mais, moi je ne savais pas ce qu’il fallait déclarer." Thierry Vigneron vit depuis un an et demi, dans sa voiture à Floirac.

    On se souvient d’un ministre du budget qui, ayant trompé les services fiscaux, avait trouvé refuge dans le château gersois du vice-président de la commission des finances. Pas au fond d’un parking, discrètement installé sous un arbre. "L’hiver dernier a été plus difficile que celui-ci, avoue Thierry Vigneron. Quand je mange, je me fais des repas froids. Et maintenant, la voiture qui est en panne…"

    Thierry Vigneron a perdu son emploi et tout ce qui faisait sa vie. Jusqu’en 2010, il était livreur au sein d’une entreprise…