• VIDEO. Présidentielle: «Plus de moyens pour l'éducation! Réparer les sanitaires vétustes, déjà!»

    A VOS SOUHAITS Avant l’élection présidentielle, « 20 Minutes » est allé à la rencontre des Français pour prendre le pouls de la nation…

    Frédéric est prof en Rep+ (anciennement Zep) à Marseille.

    Frédéric est prof en Rep+ (anciennement Zep) à Marseille. - J. Saint-Marc / 20 Minutes

    Propos recueillis par Jean Saint-Marc

    Riches, pauvres, chômeurs, jeunes, retraités, zadistes… A l’approche de l’élection présidentielle des 23 avril et 7 mai, 20 Minutes est allé à la rencontre des Français de tous les âges dans tout le pays, afin de prendre le pouls de la nation.

    A chaque personne interrogée, trois questions ont été posées, toujours les mêmes. Aujourd’hui, c’est au tour de Frédéric Bertet, 49 ans, directeur d’une école classée Rep + (anciennement Zep), à Marseille, d’y répondre.

    Quelle première mesure doit être prise par le nouveau chef de l’Etat ?

    La toute première mesure pour moi, ce serait mettre fin à la Ve République. Et dans le domaine de l’éducation, je vais faire dans le classique… Donner plus de moyens ! Il faut mettre les moyens pour aider les élèves en grande difficulté, il faut embaucher pour réduire le nombre d’élèves dans les classes… Mais il faut aussi avoir des infrastructures pour les accueillir ! Et comme les moyens viennent des mairies, il y a des écarts monumentaux d’une commune à l’autre.

    Par exemple, à Marseille, il y a tellement de problèmes de locaux que même en éducation prioritaire on a en moyenne 25 élèves par classe. C’est une moyenne, donc on a des classes à 27 ! La norme dans le département, c’est 22, 23 max. En plus, on a des locaux vétustes et c’est très compliqué d’obtenir la moindre réparation… Ne serait-ce qu’avoir des sanitaires propres et pas cassés. Hé oui, une porte qui ferme mal dans les toilettes, ça peut paraître dérisoire, mais quand il faut trois mois pour qu’elle soit réparée, ça complique la vie de l’école !

    Pourquoi êtes-vous intéressé par cette élection ?

    Oui, la campagne m’intéresse, mais pour l’instant elle est catastrophique ! On ne parle que des déboires judiciaires des uns et des autres et le fond n’est pas du tout évoqué… Je comprends que les médias reprennent ces infos, mais le problème c’est que le fond politique passe au second plan.

    Avez-vous déjà finalisé votre vote ?

    A priori, oui. Je pense voter pour Jean-Luc Mélenchon. Je ne suis pas militant, mais c’est le projet politique qui se rapproche le plus du mien. Ça fait plusieurs élections que je vote à gauche, enfin je veux dire à la gauche du PS ! Après, il y a des écueils, certaines choses dans sa façon de fonctionner ne me conviennent pas.

    L’aspect un peu mégalo de Mélenchon est toujours compliqué, même s’il a pas mal modifié son comportement ces dernières années.

     


  • Attentat de Londres: WhatsApp «doit collaborer» selon les autorités

    ENQUETE L’assaillant aurait utilisé la messagerie instantanée avant de passer à l’acte…

    Illustration de WhatsApp

    Illustration de WhatsApp - Patrick Sison/AP/SIPA

    D.B. avec AFP

    Quatre jours après l’attentat au Parlement de Londres, la ministre de l’Intérieur a appelé les services de messagerie sécurisée comme WhatsApp à collaborer avec les autorités pour ne pas fournir de « cachette aux terroristes ».

    La ministre britannique de l’Intérieur Amber Rudd a jugé « totalement inacceptable », dimanche sur la BBC, le fait que des communications entre suspects d’actes de terrorisme puissent échapper aux services de renseignement parce qu’elles sont encryptées.

    La ministre a confirmé sur Sky News que Khalil Masood, le Britannique de 52 ans qui a tué mercredi trois personnes en les fauchant avec sa voiture sur le pont de Westminster avant de poignarder à mort un policier devant le Parlement, avait utilisé le service de messagerie sécurisée WhatsApp, propriété de Facebook, juste avant l’attaque.

    WhatsApp dit vouloir coopérer

    « Nous devons nous assurer que les entreprises comme WhatsApp --et il y en a beaucoup d’autres comme celle-là-- ne fournissent pas de cachette où les terroristes peuvent communiquer entre eux », a-t-elle dit dans l’émission politique de la BBC.

    « Nous devons nous assurer que nos services de renseignement aient la capacité d’accéder à des échanges comme ceux cryptés sur WhatsApp », a-t-elle fait valoir, annonçant qu’elle devait rencontrer jeudi plusieurs responsables d’entreprises compétentes dans ce domaine, sans les nommer, pour les convaincre de collaborer avec les autorités.

    « Il y a des enquêtes en cours concernant des terroristes », « ils doivent être de notre côté et je vais essayer de les convaincre », a-t-elle dit sur Sky News.

    Un porte-parole de WhatsApp a réagi en faisant part de la bonne volonté du groupe. « Nous sommes horrifiés par l’attaque perpétrée à Londres cette semaine et nous coopérons avec les autorités dans le cadre de leurs enquêtes », a-t-il indiqué dans un communiqué transmis à l’AFP.