Le Centre national d'études spatiales (Cnes) va lancer samedi 7 octobre Ness, un nanosatellite capable de détecter depuis l'orbite basse les interférences sur les fréquences utilisées par le GPS. En Ukraine, en Syrie, aux abords de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle ou dans les rues de San Francisco, le brouillage des systèmes de géolocalisation est une plaie pour les civils comme pour les militaires et peut être à l'origine de graves accidents.
Volontaire ou non, cette perturbation du signal GPS peut empêcher un missile de toucher sa cible, faire s'écraser un avion de ligne ou précipiter une voiture autonome dans une bouche de métro. Partout dans le monde, les agences spatiales et les ingénieurs militaires essaient de trouver une parade.