La demande n’est pas nouvelle, puisqu’elle remonte au début du mandat du maire écologiste. Pourtant, regrette Pierre Hurmic, la requête est « restée sans réponse » auprès de Gérald Darmanin, prédécesseur de Bruno Retailleau. C’est d’autant plus dommage, estime le maire, que la ville connaît « depuis 2021 » une « stagnation des crimes et délits », sans toutefois « retrouver le niveau alarmant de 2019 ». Et le maire de rappeler que la métropole bordelaise « est la seule agglomération de cette taille à être dépourvue d’une compagnie CRS à demeure ».
« Présence dissuasive »
Si le premier édile bordelais rappelle la signature, en juillet 2024, d’un contrat de sécurité intégrée avec le ministère de l’Intérieur (40 policiers nationaux en plus, 30 policiers municipaux, 20 nouvelles caméras de vidéosurveillance cofinancées par an et un nouveau commissariat), Pierre Hurmic appelle à aller plus loin, estimant « ne pas pouvoir [se] satisfaire » d’une situation où la délinquance progresse, sans toutefois mentionner dans sa missive un hypothétique armement de la police municipale, pourtant réclamé par son opposition.