• Sécurité à Bordeaux : Pierre Hurmic redemande à Bruno Retailleau l’implantation d’une compagnie de CRS à demeure

    Sécurité à Bordeaux : Pierre Hurmic redemande à Bruno Retailleau l’implantation d’une compagnie de CRS à demeure

     

    Sécurité à Bordeaux : Pierre Hurmic redemande à Bruno Retailleau l’implantation d’une compagnie de CRS à demeure

     

    Le maire de Bordeaux renouvelle ainsi la demande qu’il avait faite au ministère de l’Intérieur en début de mandat

    Les ministres se suivent, mais la demande reste : dans un courrier en date du mercredi 9 octobre, et rendu public ce mercredi 16, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a renouvelé au nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sa demande d’« affectation à demeure » d’une compagnie de CRS dans la capitale girondine, sur le modèle de celles implantées « depuis un an à Marseille, Saint-Herblain, Chassieu et Montauban ».

    La demande n’est pas nouvelle, puisqu’elle remonte au début du mandat du maire écologiste. Pourtant, regrette Pierre Hurmic, la requête est « restée sans réponse » auprès de Gérald Darmanin, prédécesseur de Bruno Retailleau. C’est d’autant plus dommage, estime le maire, que la ville connaît « depuis 2021 » une « stagnation des crimes et délits », sans toutefois « retrouver le niveau alarmant de 2019 ». Et le maire de rappeler que la métropole bordelaise « est la seule agglomération de cette taille à être dépourvue d’une compagnie CRS à demeure ».

    « Présence dissuasive »

    Si le premier édile bordelais rappelle la signature, en juillet 2024, d’un contrat de sécurité intégrée avec le ministère de l’Intérieur (40 policiers nationaux en plus, 30 policiers municipaux, 20 nouvelles caméras de vidéosurveillance cofinancées par an et un nouveau commissariat), Pierre Hurmic appelle à aller plus loin, estimant « ne pas pouvoir [se] satisfaire » d’une situation où la délinquance progresse, sans toutefois mentionner dans sa missive un hypothétique armement de la police municipale, pourtant réclamé par son opposition.

    Cette compagnie de CRS « serait essentielle […] pour des missions de présence dissuasive dans les quartiers les plus exposés aux agressions et vols violents ainsi qu’au trafic de stupéfiants », dans une allusion à peine voilée aux événements dans le quartier Saint-Michel fin septembre. Le maire de Bordeaux appelle de ses vœux à une « rencontre prochaine » avec Bruno Retailleau et ses équipes pour « échanger sur sa requête ».

     

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