• Dégagisme – La Révolution des Gilets Jaunes va-t’elle ...

     

    Depuis cinq mois, à longueur de journée, les "gilets jaunes" sont omniprésents dans les médias et dans les débats télévisés. Pourtant rien de constructif n’en a encore résulté. Des milliers de "micros-trottoirs" répètent inlassablement les mêmes revendications des uns, les mêmes ressentiments des autres et les mêmes questions sur l’inefficacité des forces de l’ordre, et donc des autorités, face aux casseurs.

    Ce qui devrait interpeller tout un chacun, c’est l’occultation extraordinaire de toute information sur les élections européennes.

    Aucune interview de candidats, aucun débat.

    Comme si ces élections, dans deux mois, n’avaient aucune importance, face au feuilleton quotidien des gilets jaunes, entrecoupé par les péripéties judiciaires de Monsieur Benalla et les malheurs engendrés par le "Brexit". Dans ce dernier cas, il s’agit de proclamer de façon subliminale : « Attention à la tentation ».

    Le président Macron comme ceux qui le guident dans l’ombre, savent très bien que les "gilets jaunes" ne voteront pas pour les candidats LREM aux européennes.

    Cent mille voix, de toutes façon perdues, contre tous ceux, qui face à l’inconnu, après une telle absence de débat, voteront, encore une fois, pour ceux qui vont les trahir.

    Les gilets jaunes n’auront-ils pas servi de repoussoir à tout changement pour ces citadins des métropoles, agacés par ces "ploucs émissaires" et autres "périphériques".

    Une campagne ouverte à partir du 13 mai, à peine deux semaines avant !

    Jusqu’à la veille des élections, les électeurs n’auront médiatiquement entendu que le vacarme des casseurs.

    Sans se demander comment il est possible de laisser ainsi casser, sans réagir.

    Dans la perspective ou le nombre d’eurosceptiques risquait de s’accroître, la confusion sert le statut quo.

    Elle empêche aussi ceux qui veulent réformer véritablement l’Union européenne de se rencontrent et de former des alliances sur des objectifs précis, puisque dans les médias, tout autre discours est inaudible.

    Il reste bien peu de temps.

    Quel machiavélisme : profiter de la détresse des précaires et des ruraux de plus en plus abandonnés par les services publics, pour saboter une campagne électorale, dont le résultat est incertain pour le pouvoir.

    Pendant que les gilets jaunes tournent autour des ronds-points, M. Macron attend son heure.

    Philippe Annaba, journaliste et écrivain

     


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    La passion de Claude monetLa passion de Claude monet

     

     

    La passion de Claude monet

     

     

     

    La passion de Claude monet

     

     

    Claude Monet, né le 14 novembre 1840 à Paris et mort le 5 décembre 1926 (à 86 ans) à Giverny (Eure), est un peintre français et l’un des fondateurs de l'impressionnisme.

    Né sous le nom d'Oscar-Claude Monet, au no 45 rue Laffitte à Paris, il grandit au Havre et est particulièrement assidu au dessin. Il commence sa carrière d'artiste en réalisant des portraits à charge des notables de la ville. En 1859, il part pour Paris tenter sa chance sur le conseil d'Eugène Boudinet grâce à l'aide de sa tante. Après des cours à l'académie Suisse puis chez Charles Gleyre et après sa rencontre avec Johan Barthold Jongkind, le tout entrecoupé par le service militaire en Algérie, Monet se fait remarquer pour ses peintures de la baie d'Honfleur. En 1866, il connaît le succès au Salon de peinture et de sculpture grâce à La Femme en robe verte représentant Camille Doncieux qu'il épouse en 1870. Toute cette période est cependant marquée par une grande précarité. Ensuite, il fuit la guerre de 1870 à Londres puis aux Pays-Bas. Dans la capitale anglaise, il fait la rencontre du marchand d'art Paul Durand-Ruel qui sera sa principale source de revenu pendant le reste de sa carrière. Revenu en France en 1871, il participe à la première exposition des futurs impressionnistes en 1874.

    En 1876, il rencontre Ernest Hoschedé, un mécène qui va rapidement faire faillite. En 1878, ce dernier, sa famille et celle de Monet emménagent dans une maison commune à Vétheuil. La mort de Camille en 1879 et les nombreuses absences d'Ernest, conduisent au rapprochement de Monet et d'Alice Hoschedé. En plus de peindre intensivement la Seine, Claude se rend régulièrement sur la côte Normande pour peindre. En 1883, lui, ses deux enfants et la famille Hoschedé emménagent définitivement à Giverny. C'est à partir de cette période que prennent fin ses ennuis financiers et que commence une certaine fortune qui n'ira qu'en s'accroissant jusqu'à la fin de son existence. Après l'emménagement, il effectue un séjour à Bordighera, sur la côte d'azur puis à Belle-Île-en-Mer.

    À partir de 1890, Monet se consacre à des séries de peintures, c'est-à-dire qu'il peint le même motif à différentes heures de la journée, à diverses saisons. Il peint alors parfois des dizaines de toiles en parallèle, changeant en fonction de l'effet présent. Il commence par Les Meules, puis enchaîne successivement Les Peupliers, la Série des Cathédrales de Rouen, celle des Parlements de Londres et Les Nymphéas de son jardin, qu'il décline en grand format pour peindre de grandes décorations. En effet, depuis 1903, Monet s'adonne intensivement au jardinage. En 1908, il peint également à Venise mais sans faire de série.

    La fin de sa vie est marquée par le décès d'Alice et par une maladie, la cataracte, qui affecte son travail. Il s'éteint à 86 ans d'un cancer pulmonaire.

    Monet peint devant le modèle sur l'intégralité de sa toile dès les premières ébauches, il retouche ensuite de nombreuses fois jusqu'à ce que le résultat le satisfasse. Contrairement à ce qu'il affirme, il termine la plupart de ses toiles en atelier, prenant modèle sur les premières peintures d'une série pour peindre les autres.

    D'un caractère parfois difficile, prompt à la colère comme au découragement, Claude Monet est un grand travailleur qui n'hésite pas à défier la météo pour pratiquer sa passion. Monet résume sa vie ainsi de la meilleure manière : « Qu'y a-t-il à dire de moi ? Que peut-il y avoir à dire, je vous le demande, d'un homme que rien au monde n'intéresse que sa peinture - et aussi son jardin et ses fleurs ? »