• la colère paysanne perdure

    Radars détruits, sangliers morts chez un élu : les médias ne sont plus là... mais la colère paysanne perdure

    Le site de TotalEnergies à Pau a été bloqué pendant plusieurs semaines par des agriculteurs pour contester la hausse du prix du GNR.
    Quentin Top / HANS LUCAS

     

    Radars détruits, sangliers morts chez un élu : les médias ne sont plus là... mais la colère paysanne perdure

     

    Depuis le salon de l'Agriculture, la colère paysanne n'est toujours pas retombée. Les caméras des chaînes d'info sont reparties mais les actions se poursuivent un peu partout en France. En cause, l'incapacité du gouvernement Attal à répondre à l'urgence de la situation.

    L’éleveur de brebis se marre. « C’est vrai que sur l’Aveyron, il y a un paquet de radars qui a été impacté ». Comme dans le Gers, le Tarn-et-Garonne ou l’Aisne précise Sascha Vue, co porte-parole de la Confédération Paysanne aveyronnaise. Certains purement détruits, la plupart neutralisés à l’aide de bombe de couleurs ou de bâches sur lesquelles on peut lire « Attal paye tes dettes » ou « Macron tue l’agriculture ». Cinq mois après le début du mouvement agricole « On marche sur la tête », les tracteurs arpentent toujours les départementales. « On nous a annoncé beaucoup de choses, mais depuis rien ! À part quelques mesures pour arranger les céréaliers ou les betteraviers de la FNSEA. Résultat, la colère est encore là », souffle Sascha Vue.

    Ce que confirme Damien Brunelle, agriculteur dans l’Aisne et membre de la Coordination rurale : « Il y a eu une grande déception entre les effets d’annonce et la réalité sur le terrain. Concrètement, sur la question de nos revenus, on n’a rien de concret. Aujourd’hui, on subit de plein fouet les importations, notamment ukrainiennes mais aussi russes, c’est complément fou ! ».

     
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