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    Qu’est ce qu’un Cookie?

    Un ‘Cookie’ est un traceur internet, déposé sur votre terminal lors de la consultation d’une page web, afin de recueillir et garder en mémoire des informations sur votre navigation.

    Ces traceurs peuvent être déposés par nous directement, mais également par nos partenaires agréés, ainsi que par leurs propres partenaires.

    Quels sont les traceurs internet (cookies ou autres) déposés ou mis à jour lors de votre consultation .........

    Les traceurs internet peuvent être regroupés en grandes catégories:

    Traceurs nécessaires

    Sans ces cookies, notre site web serait inutilisable et son utilisation non sécurisée.

    Liste des traceurs nécessaires déposés par nous mêmes:

    Nom Finalité
    visid_incap_# Conserve la configuration des paramètres des utilisateurs à travers les demandes de page.
    CookieConsent Stocke l’autorisation d’utilisation de cookies pour le domaine actuel par l’utilisateur
    SESS# Conserve la configuration des paramètres des utilisateurs à travers les demandes de page.
    euconsent-v2 Détermine si le visiteur a accepté la boîte de consentement du cookie. Cela évite que la boîte de consentement de cookie réapparaisse lors de la nouvelle entrée.
    has_js Enregistre si l’utilisateur a ou n’a pas activé JavaScript dans le navigateur.
    incap_ses_# Conserve la configuration des paramètres des utilisateurs à travers les demandes de page.

    Traceurs facultatifs

    Le dépôt d’un traceur facultatif requiert votre consentement préalable

    Traceurs statistiquesLes cookies statistiques permettent d’établir des statistiques anonymes d’utilisation et d’interaction avec nos services web.

     

    Traceurs de préférencesLes cookies de préférences permettent de retenir des informations qui modifient la manière dont le site se comporte ou s’affiche, comme votre langue préférée ou la région dans laquelle vous vous situez.

     

    Traceurs marketing Les cookies marketing ont pour finalité d’afficher des publicités ciblées qui ont le maximum de probabilités d’être pertinentes pour l’utilisateur du terminal. Cela permet à l’ensemble des sites internet que vous parcourez de financer leur contenu via la publicité.

    Comment gérer les traceurs facultatifs?

    Afin de vous permettre de gérer les traceurs facultatifs, nous avons mis en place une plateforme de gestion du consentement fournie par notre partenaire Sirdata, agréée par le ”Transparency & Consent Framework” (TCF) de l’Interactive Advertising Bureau européen.

    Bey Medias participe et est conforme à l'ensemble des Spécifications et Politiques du Transparency & Consent Framework de l'IAB Europe. Elle utilise la Consent Management Platform n°92.

    Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant ici.

    Notez que les choix que vous réalisez sur cette interface s’appliquent à l’ensemble des sites qui ont intégré le TCF, dont la liste est accessible ici.

    En contrepartie de la mise à disposition de cet outil,

    Dépôt de cookies par Sirdata
    Sirdata est une entreprise de data marketing qui permet à ses Clients d’adresser aux Utilisateurs des offres pertinentes adaptées à leurs centres d’intérêt. Les Données collectées par Sirdata sont conservées pour une durée maximale de 365 jours, selon la finalité du traitement, conformément aux lois en vigueur et principe de minimisation. En savoir plus :Cookieless targeting, CMP, audiences targeting - Sirdata Cookieless targeting, CMP, audiences targeting - Sirdata souhaitez désactiver la collecte de vos données par Sirdata : Cookieless targeting, CMP, audiences targeting - Sirdata

    Cookieless targeting, CMP, audiences targeting - Sirdata

    Vous souhaitez désactiver la collecte de vos données par Sirdata : https://www.sirdata.com/opposition/

    Enfin, un tutoriel de la CNIL accessible ici peut vous aider si vous souhaitez mieux maîtriser vos traces de navigation, nous vous invitons à le consulter.


  • Numérique : les licornes ont perdu leur corne d’abondance

    Les annonces de plans sociaux massifs s’enchaînent dans le monde des start-up depuis que les banques centrales ont annoncé la remontée de leurs taux d’intérêt, fermant le robinet de l’argent magique qui s’était jusque-là déversé sur ce secteur hautement spéculatif.

    Publié le
    Dimanche 12 Juin 2022
    Pierric Marissal
    ©AFP - Frederic J. Brown
     

    La fête est finie pour les start-up. Ce seul mois de mai, il y a eu plus de plans sociaux dans le secteur que sur toute l’année 2021. En cause ? Les levées de fonds, qui ont atteint des records l’année dernière – près de 12 milliards d’euros rien que pour la France – ont quelque peu baissé en nombre, comme en valeur. Pour la première fois depuis près de vingt ans, les valeurs tech, comme on dit chez les spéculateurs du Nasdaq, ne sont plus en croissance continue. D’après CB Insights, une société privée dont le métier est de rassembler des données sur les entreprises et les investisseurs, les start-up dans le monde ont levé près de 140 milliards d’euros au premier trimestre 2022, ce n’est clairement pas rien, mais c’est 19 % de moins qu’au trimestre précédent.

    4 500 salariés menacés pour la start-up turque Getir

    Les start-up les plus en crise sont celles du commerce de détail. En premier lieu celles du quick commerce, ces entreprises qui promettent de livrer des courses de petite épicerie en un temps record. En mai 2021, elles avaient levé 800 millions d’euros en cumulé en France : c’est tombé à 42 millions en mai dernier. Dans l’emploi, c’est l’hécatombe : les Britanniques de Zapp ferment en France en laissant plus de 130 salariés sur le carreau et ont annoncé supprimer autant d’emplois ailleurs en Europe.

    La start-up turque Getir devrait supprimer 14 % de ses effectifs à travers le monde après avoir levé plus de 700 millions d’euros en mars dernier. Cela fait près de 4 500 salariés menacés dans les neuf marchés où elle opère (Turquie, Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Espagne, Pays-Bas, Portugal et États-Unis). L’entreprise allemande Gorillas va supprimer 300 emplois administratifs et stopper son expansion pour se concentrer sur cinq pays, dont la France, où la société a racheté Frichti en mars, s’arrogeant ainsi la moitié du marché hexagonal. La liste est encore longue.

    Bolt met à la porte le quart de ses effectifs

    Comme ces entreprises n’ont pas de modèle économique, que le couperet tombe n’étonne personne. Mais les plans de licenciement se sont étendus aux start-up dans la finance, où Klarna supprime 700 postes, tout comme dans la mobilité, avec Bolt qui met à la porte le quart de ses effectifs. Même Tesla envisage le licenciement de 10 % de ses salariés après avoir annoncé le gel des embauches et des salaires, car son patron, Elon Musk, a « un mauvais pressentiment »… Résultat, une grosse centaine de plans de licenciement est en cours dans les start-up états-uniennes et plusieurs dizaines de plus chez les européennes.

    Les marchés financiers inondés par l’argent gratuit

    Ce n’est pas l’éclatement d’une bulle, en tout cas pas encore. Il faut aller chercher les raisons de ce revirement dans les politiques monétaires des banques centrales. Entre 2007 et 2020, elles ont multiplié les injections de liquidité par 7. Les taux d’intérêt sont même passés en négatif après 2014. Cela a inondé les marchés financiers d’argent gratuit, faisant baisser les taux des dettes souveraines, qui ont perdu tout leur intérêt auprès des investisseurs. Pour obtenir du rendement, les spéculateurs ont misé gros sur les start-up avec comme principe : « Si elles coulent, ce n’est pas grave, c’est de l’argent gratuit. Et si on mise sur le prochain Amazon, c’est le gros lot. »

    Avec la pandémie, la situation a empiré. Selon l’Insee, le bilan de la Banque centrale européenne (BCE) a ainsi bondi de 2 800 milliards d’euros, soit + 60 %, entre 2020 et 2021, quand celui de la Réserve fédérale américaine (Fed) s’est envolé de 90 % sur la période. En pleine crise sanitaire, alors que l’économie réelle était confinée, les levées de fonds sont devenues délirantes. On ne comptait plus en dizaines mais en centaines de millions de dollars investis.

    Des milliers de milliards d’euros partis en fumée

    L’indice Nasdaq de cotation des grandes entreprises états-uniennes a grimpé progressivement de 2 800 à 7 000 points de 2012 à 2020, avant de bondir à 16 000 points fin 2021. Mais voilà : pour lutter contre l’inflation galopante, la Fed, suivie de la BCE jeudi 9 juin, ont annoncé qu’elles relèveraient progressivement leurs taux d’intérêt, sifflant la fin de la récréation pour les spéculateurs. Rien de bien violent cependant. Christine Lagarde, la patronne de la banque centrale, a annoncé pour l’heure le passage de – 0,5 % à – 0,25 %. Mais cela suffit aux investisseurs pour se souvenir des principes de bases de l’économie, à commencer par avoir un modèle économique.

    Il faut cependant noter que pendant que la start-up nation au pouvoir lors du premier quinquennat baissait les aides aux logements et les allocations chômage, des milliers de milliards d’euros sont partis en fumée, dans des projets comme de la livraison de course par des précaires, des applications de smartphones pour spéculer en Bourse, ou des cryptomonnaies polluantes fondées sur du vide.

     




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