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Ni pause ni médiation»
Frondepar Frantz Durupt
publié le 28 mars 2023 à 21h21Un désaveu qui se joue à peu de choses près, mais un gros désaveu tout de même. A une infime majorité de 50,32 %, les délégués de la CGT, réunis à Clermont-Ferrand cette semaine, ont rejeté ce mardi le rapport d’activité de la direction sortante, emmenée par Philippe Martinez. De quoi faire planer un peu plus d’incertitude sur l’issue de ce congrès censé désigner, à la fin des fins, la nouvelle direction de la confédération. Et fragiliser un peu plus la candidature de Marie Buisson, proposée par le secrétaire général sortant pour lui succéder.
Le temps d’une manif seulement, les différends auront été mis de côté. Mardi matin, les congressistes venus de toute la France ont défilé ensemble contre la réforme des retraites dans les rues de la préfecture du Puy-de-Dôme. Mais à l’avant du cortège, le déjà ex-secrétaire général Philippe Martinez (il a statutairement quitté ses fonctions lundi) a – volontairement ou non – remis le doigt sur ce qui cristallise les débats : le manque de combativité supposé de sa conduite du syndicat, et la nécessité – ou non – de faire entrer le mouvement social, donc la CGT, dans une phase plus radicale.
«Ni pause ni médiation»
Philippe Martinez a ainsi soutenu explicitement la proposition faite au nom de l’intersyndicale par
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