• Lacanau à la Une. Le scénario noir de 2050 : faudra-t-il démolir et reculer tout le front de mer ?

    Lacanau à la Une. Le scénario noir de 2050 : faudra-t-il démolir et reculer tout le front de mer ?

    La commune et le groupement d’intérêt public Littoral travaillent à un scénario de démolition de tout le front de mer, au cas où la nouvelle digue construite à partir de 2030 ne suffirait pas

    Pour certains c’est de la science-fiction. Pour d’autres, notamment ceux qui ont vécu les tempêtes à répétition du terrible hiver 2013-2014, c’est inéluctable à plus ou moins brève échéance. Pour la commune, enfin, c’est une échéance à laquelle il serait coupable de ne pas se préparer. La mairie et le groupement d’intérêt public (GIP) Littoral travaillent sur ce qui serait de toute façon un scénario noir : la démolition de tout le front de mer actuel, si la digue ne parvient pas à contenir les assauts de l’océan. Soit 1 200 immeubles et une centaine de commerces à raser. Comme à Soulac-sur-Mer pour l’emblématique Signal, mais puissance dix. L’estimation financière atteint 500 millions d’euros et, à ce jour, il n’existe pas le début d’un principe de financement.

    Le « balcon sur la mer »

    Selon les hypothèses de travail, ce scénario pourrait se produire dès 2050, en lien avec la montée du niveau de l’océan et si la digue qui protège la commune est dépassée. D’ici là, tout va être fait pour renforcer cette digue. En 2030, une réfection totale de l’ouvrage doit être lancée, sur un kilomètre de long du nord au sud. Le procédé technique n’est pas encore arrêté, il sera proposé par les entreprises spécialisées après appel d’offres. Le sommet de la digue atteindra la cote de + 12 mètres. Un chantier à 35 millions d’euros, censé mettre Lacanau océan à l’abri du scénario noir pendant au moins un quart de siècle.Outre le financement à trouver, la démolition du front de mer et la renaturation de la dune devront s’appuyer sur des outils juridiques qui n’existent pas aujourd’hui. « Tout est à inventer », confirme le maire de la commune, Laurent Peyrondet. En attendant, un autre chantier va commencer : le « balcon sur la mer ». Dès 2026, il n’y aura plus de parkings sur le front de mer, le poste de secours et la Maison de la glisse seront déplacés. Une vaste promenade sera ensuite aménagée, végétalisée, avec quelques petits édifices démontables. Considéré comme un totem, construit sur des pilotis à une époque où il n’y avait pas de digue, le restaurant le Kayoc restera à sa place.


  • Alain Rousset mis en examen : ce qui est reproché au président de la Nouvelle-Aquitaine

    Alain Rousset mis en examen : ce qui est reproché au président de la Nouvelle-Aquitaine

    L’élu socialiste, président de la Région de Nouvelle-Aquitaine, est soupçonné d’avoir utilisé des moyens de la Région pour mener sa campagne. Il clame son innocence

    Au début de l’été, le président Alain Rousset a été entendu en toute discrétion par les juges d’instruction de Nanterre qui enquêtent sur le financement de sa campagne de 2015. Selon les informations de « Sud Ouest », le président de la Région Nouvelle-Aquitaine est ressorti du bureau des magistrats lesté de mises en examen pour « détournements de fonds publics » et « concussion ». Selon la terminologie judiciaire qui ne présume pas d’une quelconque culpabilité, les magistrats ont considéré qu’il existait des indices graves ou concordants rendant vraisemblable que l’élu PS qui préside la collectivité depuis 1998 ait pu utiliser les moyens de la Région pour mener la campagne. Mais à rebours des réquisitions du parquet, les juges n’ont pas estimé nécessaire de placer l’élu sous contrôle judiciaire.

     

    La justice enquête depuis près de trois ans sur d’éventuels manquements à la suite d’un signalement porté par un ancien proche collaborateur de l’élu tombé en disgrâce. David Angevin, qui avait occupé un temps la fonction de « plume » du président, avait fourni au parquet de Bordeaux une épaisse collection de documents. Parmi ces pièces, un nombre important d’e-mails faisant état de tâches rattachables à la campagne électorale telle la production de notes ou d’éléments de langage accomplies par des membres du cabinet, mais aussi, dans une moindre mesure, par des membres du personnel administratif pendant leurs heures de travail. Il y avait notamment des convocations à des « réunions de campagne » rassemblant des membres du cabinet et des cadres de la campagne dans la salle Mauriac du Conseil régional. Mais aussi des consignes de discrétion, demandant par exemple de ne pas utiliser les adresses courriels professionnelles.

    Transmise au parquet national financier (PNF), la procédure a finalement atterri à Nanterre. En raison de la présence au sein de l’administration de Nouvelle-Aquitaine pendant la période visée d’un magistrat en détachement qui a depuis été affecté comme juge d’instruction au pôle financier du tribunal judiciaire de Paris, en charge d’importantes affaires suivies par le PNF, le parquet spécialisé dans les affaires politico-financières avait préféré un dépaysement du dossier. À Bordeaux, la police judiciaire avait perquisitionné les locaux de la Région et procédé à une spectaculaire vague de garde à vue visant l’ensemble du cabinet de l’époque.

    Le salaire du DGS

    L’enquête a par ailleurs pointé le contrat d’un DGS rémunéré au-delà de ce que permet le texte sur la rémunération des fonctionnaires territoriaux (d’où la mise en examen pour « concussion »).

    À la décharge du président de Région, ce dernier a bénéficié de deux placements sous statut de témoin assisté s’agissant de l’emploi de sa directrice de campagne Émilie Coutanceau ainsi que de l’emploi d’un chargé de mission avant les élections. « C’est un début qui prouve que ce dossier mérite un travail contradictoire », souligne MJean Gonthier qui défend Alain Rousset avec son confrère MFrançois Artuphel.

    Je ne doute pas que les investigations démontreront ma bonne foi, étant rappelé qu’aucun enrichissement personnel ne m’est reproché »

    Sollicité par « Sud Ouest », Alain Rousset se dit « blessé » par cette mise en examen mais soulagé de pouvoir « rétablir la vérité ». « J’ai pu contester avec la plus grande fermeté les faits qui me sont notamment reprochés par un ancien membre du Conseil régional qui avait été licencié pour insuffisance professionnelle. Je démontrerai que mes collaborateurs ont largement rempli leurs missions au service de la Région, au-delà même de leurs engagements, dans le respect des règles qui incombent à tous les agents publics. Prétendre l’inverse serait dénier à celles et ceux qui réalisent pleinement leur travail le droit de s’engager, de s’investir, et de militer. Je ne doute pas que les investigations démontreront ma bonne foi, étant rappelé qu’aucun enrichissement personnel ne m’est reproché » a pointé l’élu regrettant que « l’enquête ne s’est pas attachée à retracer le colossal travail mené par le cabinet alors que nous étions à cette époque en pleine fusion des deux Régions ».

    Pour la défense, ce dossier pourrait notamment poser une jurisprudence sur le statut des collaborateurs de cabinet. « C’est un point fondamental car le cabinet est un organe politique. Ses membres sont des politiques au service du politique qui sans eux serait impuissant face à l’administration. Leur interdire de se préoccuper de la réélection de leur patron est un non-sens », fustige MJean Gonthier.

    Longtemps ignoré, l’encadrement des missions des collaborateurs d’élus est de plus en plus réglementé. Depuis quelques années, la Commission nationale des comptes de campagne alerte notamment les parlementaires sur l’interdiction qui leur est faite d’employer leurs assistants pour les campagnes électorales. À l’évidence, l’issue de la procédure visant Alain Rousset (qui pourra conduire soit à un non-lieu, soit à un renvoi en procès) sera très scrutée dans le monde des collectivités.

     
     
     
     
     

     


  • Utilisation de données personnelles : vos obligations vis-à-vis de l'internaute

     

    Charte d'utilisation des données personnelles | SARPGN

     

    Le règlement général de protection des données (RGPD) oblige les entreprises qui utilisent les données personnelles des internautes à leur fournir un certain nombre d'informations. Quelles sont-elles ? Dans quelles situations devez-vous les informer ? Le tour de la question.

    Données personnelles : de quoi parle-t-on ?

    Une donnée à caractère personnel (ou « donnée personnelle ») est décrite par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) comme toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable. Il existe deux types d’identification :

    • identification directe (nom, prénom, etc.)
    • identification indirecte (identifiant, numéro, etc.).

    Lorsqu’une opération ou un ensemble d’opérations portant sur des données personnelles sont effectuées, on considère qu’il s’agit de traitement de données personnelles. La CNIL fournit quelques exemples :

    • tenue d’un fichier de ses clients
    • collecte de coordonnées de prospects via un questionnaire
    • mise à jour d’un fichier de fournisseurs.

    Le RGPD, qu’est-ce que c’est ?

    La protection des données personnelles a été renforcée dans le cadre du règlement général de protection des données (RGPD), entré en application le 25 mai 2018.

    Ce texte réglementaire encadre le traitement des données de manière égalitaire sur tout le territoire de l’Union européenne.

    Le règlement général sur la protection des données (RGPD), mode d’emploi

    Utilisation de données personnelles : dans quelles situations informer l’internaute ?

    D'après le RGPD, il existe deux situations dans lesquelles l’information de l’internaute est obligatoire :

    • en cas de collecte directe des données de l’internaute, que ce soit de façon active (via le remplissage d’un formulaire lors d’un achat en ligne, de la souscription d’un contrat, de l’ouverture d’un compte bancaire…) ou au travers de l’observation de son activité (via des outils d’analyse de sa navigation, de géolocalisation, de mesure d’audience…)
    • en cas de collecte indirecte des données de l’internaute : données récupérées auprès de partenaires commerciaux par exemple.

    Utilisation de données personnelles : à quels moments informer l'internaute ?

    Le RGPD stipule trois moments où vous devez informer l'internaute :

    1. vous devez informer l’internaute au moment de la collecte de ses données personnelles dans le cas d’une collecte directe ou dès que possible dans le cas d’une collecte indirecte de données (lors du premier contact par exemple)
    2. vous devez également informer l’internaute de l’utilisation de ses données en cas de modification de leur utilisation
    3. enfin, dans un souci de transparence, vous devez informer régulièrement l’internaute de l’utilisation de ses données personnelles.

    Utilisation de données personnelles : quelles informations donner à l’internaute ?

    Le RGPD précise les informations que vous devez rendre disponibles. Ainsi, si un internaute vous en fait la demande, vous avez l’obligation de donner accès aux informations suivantes :

    • identité et coordonnées de l’organisme responsable du traitement de données
    • coordonnées du délégué à la protection des données (DPO) ou d’un point de contact sur les questions de protection des données personnelles
    • base juridique du traitement de données (consentement de l’internaute, respect d’une obligation prévue par un texte, exécution d’un contrat…)
    • finalités des données collectées (pour prise de décision automatisée, pour prévenir la fraude, parce que les informations sont requises par la réglementation…)
    • caractère obligatoire ou facultatif du recueil des données et les conséquences pour la personne en cas de non-fourniture des données
    • destinataires ou catégories de destinataires des données
    • durée de conservation des données
    • transferts de données à caractère personnel envisagés à destination d'un État n'appartenant pas à l'Union européenne.

    Vous devez également informer l’internaute de ses droits : accès à ses données, possibilité de rectification ou d’effacement de ses données, de retrait de son consentement, possibilité de faire une réclamation auprès de la CNIL.

    En cas de données collectées de manière indirecte, vous devez informer l’internaute de la source des données.

    À savoir

    • L’information doit être délivrée « de façon concise, transparente, compréhensible et aisément accessible, en des termes clairs et simples », stipule le RGPD . Son format doit être lisible par l’internaute.
    • Vous devez informer l’internaute de la finalité de l'utilisation de ses données. À cet effet, il est recommandé d’insérer une page « vie privée », accessible et compréhensible par tous. 
    • Vous devez également proposer à l’internaute une possibilité simple de contact.

    Utilisation de données personnelles : quand devez-vous obtenir le consentement de l'internaute ?

    Il existe des situations dans lesquelles l'information ne suffit pas. Il faut notamment demander expressément l'accord de l'internaute dans le cadre de la prospection commerciale par courrier électronique et, dans certains cas, lors de l’utilisation de cookies.

    Consentement lors de l’utilisation de cookies ou de traceurs publicitaire

    Il faut obtenir le consentement de l’internaute avant de déposer les cookies liés aux opérations relatives à la publicité, les cookies des réseaux sociaux générés par les boutons de partage et certains cookies de mesure d'audience.

    Tout ce qu’il faut savoir sur les cookies et les solutions de la CNIL

    Consentement dans le cadre de courriels commerciaux (newsletters)

    Les destinataires de courriels commerciaux (newsletters) doivent avoir explicitement donné leur accord pour être démarchés, au moment de la collecte de leur adresse électronique. Ce consentement préalable de l’internaute doit être recueilli par une case à cocher (important : la case ne doit pas être pré-cochée). En cas de transmission de ses données personnelles à des partenaires, l’internaute doit également y avoir consenti au moment du recueil de ses données personnelles.

    Tout ce qu’il faut savoir sur vos obligations en matière de courriel commercial

     

    YouTube : comment protéger sa vie privée et supprimer son historique

    Si vous faites partie des personnes qui passent beaucoup de temps sur YouTube, découvrez ces quelques astuces qui vous permettent de protéger votre vie privée sur la plateforme.

     

    YouTube : comment protéger sa vie privée et supprimer son historique

    Vous le savez peut-être déjà, mais YouTube récolte beaucoup d'informations à votre sujet quand vous visionnez des vidéos. Entre l'historique des vues et celui des recherches, de nombreuses données sont susceptibles d'être enregistrées quotidiennement.

     

    Heureusement, vous pouvez maîtriser tous ces paramètres et effectuer quelques actions simples qui contribueront à mieux protéger votre vie privée. Retrouvez trois tutoriels simples à suivre dans cette optique.

     
     

    Gérer tous les paramètres de confidentialité sur YouTube

    Si vous prenez le temps d'aller dans les paramètres de votre compte YouTube, visualisez la partie « Confidentialité » à l'intérieur de laquelle vous avez la possibilité de mieux protéger votre vie privée.

     

    Paramètres Youtube

     

    Supprimer l'historique des recherches YouTube

    Même si vous avez bien désactivé l'historique des recherches sur YouTube, toutes celles que vous avez faites avant cette manipulation restent bel et bien enregistrées et associées à votre compte utilisateur.

    Selon vos préférences, vous pouvez décider de supprimer l'intégralité de votre historique de recherche, ou simplement retirer quelques requêtes que vous ne souhaitez pas voir apparaître ici. La mémorisation de cet historique peut être désactivée définitivement ou temporairement.

     

     

    Effacer l'historique des recherches

     

    Supprimer l'historique des visionnages

    Au même titre que l'historique des recherches, celui des visionnages peut être totalement supprimé sur YouTube. Là encore, vous avez la possibilité de retirer seulement quelques vidéos, ou de toutes les masquer définitivement.

    YouTube précise toujours que vous êtes la seule personne en mesure de voir les historiques conservés : dans les faits, c'est vrai. Cependant, si vous partagez un même ordinateur (et potentiellement un même compte utilisateur) avec d'autres membres de votre famille, par exemple, vous pouvez avoir envie de garder vos recherches et vos visionnages privés. Il peut donc être pertinent de supprimer cette fonctionnalité d'historique, dès lors que vous savez que d'autres personnes sont amenées à utiliser votre compte YouTube.

    Historique des vidéos

     

    Une fois que vous maîtrisez parfaitement ces trois tutoriels, vous avez toutes les clés en main pour mieux protéger votre vie privée sur YouTube. Dans la mesure du possible, on recommande d'éviter de partager un compte utilisateur entre plusieurs personnes : vous pouvez entretenir le réflexe de vous déconnecter après chaque session, tout en veillant à ne pas enregistrer vos mots de passe sur des appareils utilisés par d'autres membres de votre famille.

    Si vous cherchez d'autres information ssur YouTube qui ne se trouvent pas dans ce guide, n'hésitez pas à poser votre question à la communauté CNET France dans le forum Internet, Web et réseaux.

     


  • Bordeaux : les lignes C et D du tramway interrompues ce samedi matin

     

    Bordeaux : les lignes C et D du tramway interrompues ce samedi matin

    Les deux lignes sont coupées entre les stations Saint-Michel et Quinconces depuis 8 heures

    Un problème d’énergie semble être à l’origine de l’interruption des lignes C et D du tramway bordelais depuis un peu avant 8 heures ce matin du 28 septembre. Les rames ne peuvent plus circuler entre les stations Saint-Michel et Quinconces.

    Si des techniciens sont intervenus rapidement et l’énergie revenue, les tests n’ont pas été concluants, explique TBM sur les comptes X des lignes. Une dépanneuse a été appelée peu après 9 heures. À 11 h 15, l’intervention est toujours en cours, obligeant à déplacer l’arrêt de montée Quinconces de la ligne de bus 2 aux allées de Bristol.


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    Un marin et un soldat lisent l'affiche de "L'Appel du 18 juin" du général de Gaulle. ©Getty - Culture Club

     


  • Retraites : Force ouvrière se met en ordre de marche

    Le syndicat prépare une mobilisation dans le cas où Michel Barnier ferme la porte à l’abrogation de la réforme des retraites
     
    Force ouvrière 26/09/2024 Spitz
     
    L'équivalent du « parlement » de Force ouvrière s’est réuni les 24 et 25 septembre, et il est déterminé. A l’unanimité, ses membres ont voté pour une « campagne de mobilisation » et l’organisation d’un meeting national à Paris « avant le débat à l’Assemblée » sur l’abrogation de la réforme des retraites, soit le 31 octobre. L’objectif : « Convaincre qu’il faut aller vers la mobilisation et la grève » si Michel Barnier n’ouvre pas la porte à l’abrogation de la loi, résume Michel Beaugas, un des leaders de la centrale.