VIDEO. Tramway à Bordeaux : un départ de feu sur une rame, la circulation sur la ligne B partiellement à l’arrêt
Par sudouest.fr Bordeaux
Publié le 23/10/2024 à 9h18.
Mis à jour le 23/10/2024 à 11h01.
La circulation du tramway sur la ligne B a été interrompuece mercredi 23 octobre dans la matinée entre les stations Saint-Genès et Peixotto
La circulation du tramway sur la ligne B a été interrompue depuis ce mercredi 23 octobre entre 8 h 35 et 10 h 30 entre les stations Saint-Genès et Peixotto, en raison, précise TBM en raison d’un incident technique au niveau de la station Forum à Talence.
Surchauffe d’une batterie
Selon des usagers sur place, il s’agirait d’un départ de feu sur une rame du tramway. Les sapeurs-pompiers et la police étaient sur place. La communication de Keolis Bordeaux Métropole Mobilités a précisé qu’il s’agissait de la surchauffe d’une batterie qui a provoqué de la fumée au niveau du toit. La rame endommagée devait partir au dépôt pour être réparée. Quatre bus relais ont été mis à la disposition des usagers.
A qui revient la responsabilité de la dégradation de l'Etat français? Aux politiques, oui, mais pas seulement. Les grandes réformes libérales ont été initiées par des inspecteurs des finances qui ne se sont pas encombrés de réformes structurelles nécessaires au bon fonctionnement de la France.
Ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la France.
MARIO FOURMY/SIPA
La France va mal. Dette record, dépense excessive, commerce extérieur en panne, école qui flanche, système de santé à bout de souffle… Qui fait ce constat accablant? Un décliniste grincheux? Un ultralibéral acariâtre? Un populiste aigri? Non, c'est Jean-Pierre Jouyet, inspecteur des finances, homme d'humeur joviale et politiquement modéré, qui, de plus, a occupé les fonctions les plus éminentes: ministre, directeur du Trésor, secrétaire général de l'Elysée… Au-delà de la description piquante d'un Etat devenu ubuesque, l'auteur de Est-ce bien nécessaire, Monsieur le Ministre? pose la question de la responsabilité de ce fiasco. Et avoue: "Moi aussi j'ai péché."
Membre de la super-élite que représente "l'inspection", installé dans le confort de postes prestigieux, il confie ne pas avoir pris la mesure de la dégradation. Selon lui néanmoins, les vrais responsables sont les politiques. Et en premier lieu les présidents de la République. Ce sont eux qui impulsent, ordonnent.
Vrai. Mais pas si simple. Quand on regarde l'évolution de l'économie française depuis un demi-siècle, il apparaît que toutes les grandes réformes libérales qui ont transformé notre modèle ont été initiées par des inspecteurs des finances. Libéralisation des marchés, privatisations, création de l'euro… Autant de succès à mettre à l'actif des Naouri, Trichet, Messier, Jouyet, Jaffré, Friedmann…
Des élites hémiplégiques
Tous membres de cette caste de superhommes. "Ils étaient hégémoniques, reconnaît l'un des parrains de cette élite. Ce sont eux qui inspiraient la politique économique."
Avec des relais dans les lieux stratégiques du pouvoir, au cabinet du président de la République, du Premier ministre, et bien sûr à Bercy, au Trésor… Or s'ils ont réussi à faire rentrer la France dans un monde mondialisé, et montré beaucoup de détermination à créer l'euro, aucun d'entre eux ne s'est véritablement intéressé à la réforme de l'Etat, pourtant indispensable dans le contexte concurrentiel qu'ils ont favorisé. Certes, ils ont plaidé pour la réduction des déficits, vitupéré contre l'accroissement de la dette. Mais qu'ont-ils proposé?
A aucun moment l'élite de Bercy n'a véritablement essayé de moderniser l'Etat. Le repenser. Le redimensionner. Ou très tardivement. Et les rares initiatives prises, notamment par Michel Pébereau, sont restées lettres mortes.
En fait, ils n'ont pas incarné ce combat. Difficile, certes, de rendre les inspecteurs des finances responsables de ces dérives, mais ils portent une lourde responsabilité, dans la mesure où l'inspection, le corps le plus puissant de l'Etat, a toujours réussi à réaliser ce à quoi il tenait. Mais la gestion ne les a jamais intéressés, l'intendance n'a jamais été dans leur champ de vision.
Ils l'admettent. Ils ne se sont pas saisis de cette question. Ils ont été hémiplégiques. L'un d'entre eux, Yves Cabana, constatait il y a quelques années: "Ils ont fait l'euro sans orienter le pays vers des réformes structurelles, c'était une folie." Et Jean-Pierre Jouyet avouait déjà lui-même il y a vingt ans (dans Les Intouchables, éd. Albin Michel): "On partage collectivement cette responsabilité. On ne s'est pas suffisamment intéressés à la réforme de l'Etat. On s'occupait des questions monétaires, les services géraient." Ah si ces superélites avaient repensé l'Etat comme ils ont pensé la monnaie unique!
Un député LFI interpellé en possession de drogue de synthèse
Le député Insoumis de Loire-Atlantique Andy Kerbrat a été interpellé en flagrant délit d’achat de drogue à Paris. Il évoque des « problèmes personnels » et indique entamer un « protocole de soins ».
Par Juliette Vignaud
Publié le 22/10/2024 à 07h57
Il a été pris en flagrant délit. Le député de Loire-Atlantique Andy Kerbrat (La France insoumise) a été contrôlé en train d'acheter de la drogue de synthèse à Paris, vendredi 18 octobre. Selon Valeurs actuelles et Le Figaro, l'élu de 34 ans a été interpellé dans le métro parisien, sur le quai de la station Lamarck-Caulaincourt.
Les policiers, après avoir constaté un échange faisant penser à une transaction de drogues, ont contrôlé les deux personnes impliquées. L'acheteur a été identifié comme étant Andy Kerbrat. Il se trouvait en possession de 3-MMC, une drogue de synthèse. L'Insoumis a immédiatement reconnu les faits. Il a été entendu en audition libre le lendemain, sans avoir été placé en garde à vue. Il est poursuivi pour usage de stupéfiants et convoqué pour notification d'une ordonnance pénale par le parquet.
Protocole de soins
Andy Kerbrat dit « assume[r] entièrement [sa] responsabilité » et se mettre « à la disposition de la justice ». Dans un communiqué publié lundi sur son compte X, l'élu Insoumis évoque des « problèmes personnels et des fragilités psychologiques » qui l'auraient conduit à consommer des drogues de synthèse.
« Je suis pleinement conscient de leur effet sur la santé, et notamment la mienne. Au-delà de ma personne, l'addiction est un problème de santé publique et doit être traitée ainsi », a-t-il écrit. Il annonce ainsi, après avis médical, entamer un « protocole de soins » qui lui permettra de « reprendre » son activité parlementaire.
L'Insoumis présente également ses « excuses » aux électeurs, à La France insoumise et au Nouveau Front populaire.
Alerte enlèvement. Un nourrisson de 17 jours, né prématurément, a été enlevé dans une maternité d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, lundi 21 octobre au soir, provoquant le déclenchement du dispositif Alerte-Enlèvement », a annoncé, ce mardi 22 octobre, le ministère de la Justice. Le bébé, prénommé Santiago, est un nouveau-né de sexe masculin. Il a les cheveux blonds et est habillé d'un tee-shirt marron et d'un pyjama blanc en velours épais.
« Il a été enlevé à la maternité de l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois, Seine-Saint-Denis, le 21 octobre 2024, entre 23 heures et 23 h 30 », indique le communiqué du ministère. Santiago, étant né prématurément, nécessite « une prise en charge médicale constante », est-il précisé.
Les principaux suspects sont ses parents, ce qui a provoqué le déclenchement de l'alerte enlèvement. D'après le ministère, le père de famille, âgé de 23 ans, est habillé d'un jean sombre, d'un tee-shirt blanc, d'un blouson en jean bleu clair et d'un surblouson noir. La femme, âgée de 25 ans, est habillée d'un pull blanc, d'un blouson sans manches bleu clair et d'une jupe verte.
Si vous localisez l'enfant, il est recommandé de ne pas intervenir et d'appeler immédiatement le 197 ou d'envoyer un courriel à pppj.alerte.enlevement@interieur.gouv.
Un dispositif en place depuis 2006
Adopté en France en février 2006, le dispositif Alerte-Enlèvement consiste à lancer une alerte massive en cas de rapt d'enfant mineur pour mobiliser la population dans la recherche de l'enfant et de son ravisseur. Il a été déclenché en France à une trentaine de reprises jusqu'à présent, rappelle l'Agence France-Presse.
Il n'est activé que si plusieurs critères sont réunis : il faut un enlèvement avéré et pas une simple disparition, la victime doit être mineure, son intégrité physique ou sa vie doivent être en danger et des éléments d'information doivent permettre de la localiser.
Sa précédente activation remonte au 12 juillet dernier lorsque Célya, une enfant de 6 ans, avait été kidnappée par son beau-père en Seine-Maritime. La fillette avait été retrouvée morte, quelques heures après avoir été enlevée, dans une zone boisée de la commune de Saint-Martin-de-l'If. Le compagnon de la mère de Célya a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Le gouvernement veut accélérer la mise en œuvre de la loi immigration
Le secrétaire d’État chargé de la citoyenneté, Othman Nasrou, veut que l’obtention d’un titre de séjour conditionnée à une plus grande maîtrise du français soit mise en place à partir de juillet 2025.
Par Juliette Vignaud
Une plus grande exigence en matière d'intégration. Le gouvernement entend accélérer la mise en œuvre de la loi immigration, menée par Gérald Darmanin et adoptée fin 2023 après la censure d'un tiers des articles par le Conseil constitutionnel. Un des volets de ce texte conditionne l'octroi d'un titre de séjour à la bonne maîtrise du français, et ce, dès le 1er janvier 2026. Mais Othman Nasrou, secrétaire d'État chargé de la citoyenneté, espère qu'une expérimentation sera lancée dès l'été prochain.
Estimant sur Public Sénat, ce mardi 22 octobre, que « le moteur de l'intégration s'est cassé », Othman Nasrou affirme que le gouvernement doit « le relancer » en étant « plus exigeant en matière d'intégration ». « Cela passe par l'apprentissage du français – une bonne maîtrise du français n'est pas négociable – et l'adhésion aux valeurs de la République, à un certain nombre de principes qui sont un socle culturel commun, mais également par le volet socio-économique », a-t-il détaillé dans Le Parisien.
« Je souhaite que l'on accélère leur préparation et même leur mise en œuvre. Je vais demander aux préfets que nous soyons opérationnels dès le 1er juillet 2025 à titre expérimental dans le domaine de la maîtrise du français », a-t-il annoncé au quotidien national.
Allonger le parcours d'intégration
Concrètement, le gouvernement veut conditionner la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle à la maîtrise d'un niveau minimal de français. Les étrangers inscrits dans un « contrat d'intégration républicaine » devront ainsi passer un examen et obtenir le niveau A2, soit l'équivalent d'une langue vivante étrangère pour les collégiens français en classe de 4e, rappelle Othman Nasrou. « Pour une carte de résident, ce sera le niveau B1, c'est-à-dire l'équivalent d'une langue vivante étrangère de classe de 3e », précise-t-il.À LIRE AUSSI Loi immigration : le grand bazar politiqueLe secrétaire d'État, qui « ne pense pas que l'on puisse réussir son intégration avec un niveau A2 », estime que ces niveaux devront être relevés à terme. Il souhaite aussi aller plus loin en allongeant la durée du parcours d'intégration, qui est aujourd'hui d'un an. « Un an est trop court pour vérifier la bonne assimilation d'une personne à la communauté nationale », assure-t-il au Parisien. « Je souhaite que l'on puisse évaluer, sur une durée plus longue, la réalité de l'intégration et de l'adhésion à nos valeurs, pour faire société. »
Impôts: Amazon paiera la contribution exceptionnelle, regrettant une perte «d’attractivité» fiscale pour la France
Paris - Le directeur général d’Amazon France, Frédéric Duval, a déclaré lundi 21 octobre que l’entreprise «paierait» la contribution visant les grandes entreprises si elle était votée, alertant toutefois sur la perte d’attractivité fiscale que cela représenterait pour la France
Le directeur général d’Amazon France Frédéric Duval à Toulouse, le 20 mai 2022 - Valentine CHAPUIS - Toulouse (AFP)
« Oui, nous paierons - si elle est décidée - la taxe, on est une entreprise légaliste, on applique la loi », a affirmé Frédéric Duval lundi 21 octobre sur RTL. Le patron d’Amazon France a en revanche refusé de s’exprimer sur le bien-fondé d’un tel dispositif.
« Je n’ai pas à dire si c’est normal ou si ce n’est pas normal, ce que je sais, c’est que quand on regarde l’attractivité d’un pays, on regarde aussi la fiscalité », a-t-il commenté. Interrogé sur la pérennité éventuelle de cette contribution exceptionnelle, M. Duval a répété qu’il fallait « que l’attractivité de la France (reste) importante ».
Deux ans. Sur ce que représenterait financièrement une telle contribution, il a dit n’avoir « pas regardé ». Frédéric Duval a indiqué que le géant américain de la vente en ligne payait en France « un peu plus de 500 millions d’euros de taxes pour 10 milliards à peu près de chiffre d’affaires ».
Amazon France emploie 24 000 personnes en France. Les députés de la commission des finances ont validé vendredi 18 octobre la hausse temporaire de la fiscalité sur les grandes entreprises voulue par le gouvernement, une « contribution exceptionnelle sur les bénéfices de grandes entreprises » qui doit être instaurée pendant deux ans.