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    Magnétisme et Reiki : quelle différence ?

    Pratiquer des soins énergétiques par imposition des mains est instinctif. Citons en exemple le cas de la maman qui câline son enfant lorsqu'il pleure : elle met toute son énergie et son amour à disposition de son petit afin de le soulager de sa souffrance ou de son chagrin.

    Il existe deux manières de pratiquer des soins énergétiques :

    • par le don (magnétisme)
    • par la canalisation (Reiki).

    Quelles sont les différences fondamentales entre ces deux méthodes ?

     

    On associe généralement les soins par imposition des mains au magnétisme, car cette méthode de guérison est nettement plus ancrée dans notre culture que le Reiki, originaire du Japon. En apparence, les deux méthodes de guérison sont similaires. Dans la réalité, il n'en est rien. En effet, l'attitude du praticien et l'origine de l'énergie sont radicalement différentes.

    Le magnétisme est l‘ensemble des procédés (passes, souffle magnétique, imposition des mains,…) utilisant le fluide magnétique à des fins de soulagement et de guérison des maux et maladies. Ce n’est pas simplement un don au sens de "faculté", même si certaines personnes ont plus la capacité de magnétiser que d’autres, mais bien plutôt un don en termes de "donner son énergie aux autres".

    Le Reiki est une technique de guérison naturelle et holistique qui harmonise les différents corps et amène un retour à l’équilibre physique, mental, émotionnel et psychique. L’énergie est réceptionnée, canalisée le long du canal central et envoyée par les mains du praticien vers le receveur.


    Don ou initiation ?

    • Magnétisme : capacité individuelle

    Chacun d’entre nous a la capacité de véhiculer l’énergie, la manipuler et la transmettre. C’est une capacité que l’enfant a dès sa naissance et qui va "s’endormir" petit à petit s’il ne s’en sert pas. Certaines lignées familiales ont une plus grande capacité que d’autres. Si vous avez un grand parent magnétiseur, il est fort probable que vous ayez le "don", c'est-à-dire une capacité plus grande que d’autres d’utiliser votre propre énergie pour percevoir les émotions des personnes qui sont autour de vous, pour soigner et enlever certaines douleurs, …

    Il existe toute une documentation pour apprendre et perfectionner les techniques de magnétisme. Ces dernières années, de nombreuses écoles (magnétisme, biomagnétisme, bioénergie, guérison holsitique,....) ont également été crées ; souvent onéreuses, elles proposent néamoins des protocoles de soin assez complets et quelques techniques pour éviter d'utiiser sa propre énergie.

    • Reiki : initiation

    On ne peut pas apprendre tout seul à canaliser l’énergie Reiki : cette capacité de guérison, accessible à tous, s’acquiert en deux jours par un processus d’initiation. Une initiation est une transmission d'un maître à un disciple de l'énergie qui coule naturellement à travers le maître. Elle entraine une augmentation du taux vibratoire de l’initié et une expansion de conscience qui lui permet de développer ses facultés extrasensorielles.


    Origine de l’Energie utilisée pendant le soin

    •  Magnétisme : énergie donnée

    seance de Magnetisme 1

    Le magnétisme revient à faire circuler notre propre énergie dans le corps de quelqu'un d'autre. Elle sort par la main droite du praticien "donneur d’énergie", circule dans le corps du receveur, et revient par la main gauche afin d’être "recyclée".

    C'est une technique tout à fait valable si elle n'est pratiquée qu'occasionnellement. En effet, elle peut vider littéralement le praticien de sa propre réserve d'énergie selon le principe des vases communicants...

    •  Reiki : énergie canalisée

    seance de Reiki 1

    Le praticien de Reiki, dès sa première initiation, devient un "canal", c'est-à-dire qu'il est en mesure de véhiculer l'énergie Reiki, ou énergie de vie universelle.

    Ainsi, le praticien n'épuise pas sa réserve d'énergie lors du traitement, bien au contraire, puisqu'il profite lui aussi de l'énergie Reiki qui le traverse autant que le receveur.

     

    Parasitage

    • Magnétisme : énergie parasitée

    Le receveur reçoit l'énergie du magnétiseur, mais cette énergie n'est pas "filtrée", c'est-à-dire que malgré toutes ses meilleures intentions, le magnétiseur peut transmettre de l'énergie négative (provenant de lui-même ou de ses consultations précédentes). Les énergies négatives sont récupérées par le magnétiseur ; s'il ne sait pas les recycler, il peut ressentir à son tour, les symptômes de la personne traitée.

    Nombreux sont les magnétiseurs qui tombent gravement malades. Heureusement, il existe des techniques pour que le donneur (le magnétiseur) se nettoie après chaque séance. Mais tous les magnétiseurs ne les connaissent pas et certaines énergies négatives sont tenaces et résistantes. Dans le magnétisme, la qualité de l'énergie transmise dépend entièrement du praticien et de son intégrité. Il est donc important de savoir à qui l'on s'adresse.

    • Reiki : énergie pure

    Le praticien transmet une énergie 100% positive qui circule à sens unique, du donneur au receveur. Ainsi, le donneur ne récupère pas l'empreinte énergétique du praticien Reiki, et à son tour, le praticien ne récupère pas les énergies du receveur.


    Intention :

    • Magnétisme : guérison du patient

    Dans la pratique courante du magnétisme,  le praticien utilise sa propre énergie vitale, en ayant la guérison du patient pour objectif, sans se préoccuper de connaître la cause profonde de la maladie, et si une éventuelle guérison serait effectivement la situation juste. Il s'attache à créer volontairement des effets sur le patient qu'il traite.

    • Reiki : non vouloir

    L’attitude du praticien Reiki est différente : il doit effacer son ego pour se laisser traverser par l'énergie qui agira au mieux pour la personne. Il peut émettre une intention avant le traitement, mais il doit toutefois demeurer dans le non-vouloir lorsqu'il est en canal, l'énergie transmise étant à même d'agir avec justesse. En effet, nous ne sommes pas toujours les mieux placés pour savoir ce qui est le mieux pour la personne que l'on traite... Le Reiki sert à stimuler la capacité d’auto-guérison du receveur.


    Mode d’action :

    • Magnétisme : soulagement physique

    Le magnétisme agissant directement au niveau physique, ses effets sont ressentis immédiatement. En revanche, si le problème du patient est lié à une cause profonde, le soulagement ne pourra être que temporaire. Le magnétisme travaille plus dans l'urgence, pour traiter tout de suite, apaiser, calmer immédiatement. Il travaille sur les symptômes et les effets sont plus ou moins durables suivant la capacité du magnétiseur.

    • Reiki : traitement de la cause

    Le Reiki lui, va intervenir sur la cause profonde du problème. Il agit sur les 4 premiers corps : physique, énergétique, émotionnel et mental. Ainsi, c'est la personne toute entière qui est traitée et non une souffrance ou une maladie particulière. Il faudra parfois plusieurs séances pour s'exprimer au niveau du corps mais une fois les causes traitées, les effets disparaissent définitivement.

    La maladie et la souffrance sont nécessaires à notre évolution. Elles sont à l'image de nos croyances et de nos limitations. Elles sont le reflet de ce que nous croyons être. Elles nous montrent où nous sommes sur le chemin de notre évolution. Le Reiki permet d'appréhender les causes de la maladie, et de comprendre sa signification, pour parvenir à une guérison définitive.


    Déontologie :

    • Magnétisme : volonté du magnétiseur

    Le magnétiseur manipule l’énergie selon sa volonté ; il ne pense pas toujours à demander son accord à la personne concernée.

    • Reiki : demande du patient

    Le praticien Reiki demande à la personne concernée si elle souhaite être aidée, surtout dans un traitement à distance, car il est primordial que la personne ait la volonté personnelle de changer, que son état s’améliore et qu’elle ait la conscience des changements qui vont s’opérer en elle. Sans autorisation, cela est assimilé à une prise de pouvoir.

    Le praticien Reiki est appelé à faire quotidiennement un travail sur lui et sur ses émotions avec les principes d’Usui, afin que son intégrité soit la plus pure possible pour canaliser l’énergie. Le Reiki est un art de vivre et de guérir. C'est une philosophie de vie basée sur le respect de l'autre et l'ouverture du coeur.

     

    Résultat :

    • Magnétisme : Qui ne connait pas un bon magnétiseur ? Certaines personnes ayant "le don" ont souvent une force magnétique assez impressionnante qui peut permettre des résultats rapides et spectaculaires. Ainsi, nombres de services d'oncologie n'hésitent pas à orienter leurs patients vers des "coupeurs de feu" attitrés. Verrues, problèmes de peau, et autres maladies parfois complexes peuvent être ainsi rapidement soulagés, mais pas toujours durablement.
    • Reiki : Un soin Reiki est plus doux. L'énergie va là où elle doit aller. En stimulant les cellules souches des différents organes, elle accélère leur processus d'auto guérison et permet à l'organisme de se prendre en charge. Le résultat n'est pas toujours immédiat, il peut necessiter quelques heures.

     

     

    Magnétisme et Reiki sont donc complémentaires et permettent de traiter les maux avec une très grande efficacité. C'est pourquoi :

    • nombre de magnétiseurs se font initier au Reiki pour pouvoir se protéger, protéger leur patient, et ne pas se vider de leur propre énergie. En augmentant leur taux vibratoire et en acceptant de travailler sur eux, ils augmentent également leurs perceptions et leur force naturelle de guérison.
    • nombre de praticiens Reiki apprennent des pratiques de magnétisme pour renforcer l’efficacité de leur traitement, notamment pour les traitements d’urgence : brûlures,

     

     


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    Le pétrole (en latin petroleum, du grec petra, « roche », et du latin oleum, « huile ») est une roche liquide d'origine naturelle, une huile minérale composée d'une multitude de composés organiques, essentiellement des hydrocarbures, piégée dans des formations géologiques particulières. L'exploitation de cette source d'énergie fossile et d'hydrocarbures est l’un des piliers de l’économie industrielle contemporaine, car le pétrole fournit la quasi-totalité des carburants liquides — fioul, gazole, kérosène, essence, GPL — tandis que le naphta produit par le raffinage est à la base de la pétrochimie, dont sont issus un très grand nombre de matériaux usuels — plastiques, textiles synthétiques, caoutchoucs synthétiques (élastomères), détergents, adhésifs, engrais, cosmétiquesetc. — et que les fractions les plus lourdes conduisent aux bitumes, paraffines et lubrifiants. Le pétrole dans son gisement est fréquemment associé à des fractions légères qui se séparent spontanément du liquide à la pression atmosphérique, ainsi que diverses impuretés comme le dioxyde de carbone, sulfure d'hydrogène, l'eau de formation et des traces métalliques.

    Avec 31,3 % de l'énergie primaire consommée en 2014, le pétrole est la source d'énergie la plus utilisée dans le monde devant le charbon (28,6 %) et le gaz naturel (21,2 %) ; sa part a fortement reculé : elle atteignait 46,2 % en 1973.

    En 2015, selon BP, les réserves mondiales prouvées de pétrole atteignaient 239,4 milliards de tonnes, en progression de 23,5 % par rapport à 2005 et de 51 % par rapport à 1995. Elles représentaient 50,7 années de production au rythme de 2015.

    L'Agence internationale de l'énergie évalue les émissions mondiales de CO2 dues au pétrole à 10 825 Mt (millions de tonnes) en 2013, en progression de 27,3 % depuis 1990 ; ces émissions représentent 34 % des émissions dues à l'énergie, contre 46 % pour le charbon et 20 % pour le gaz naturel.

     
     

    Réserves mondiales de pétrole en 2010.


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    Pendant toute la durée de la guerre, mises à l'abri hors de l'Hexagone, les réserves d'or détenues par la Banque de France échappent à l'Allemagne et aux Alliés. Les 2500 tonnes de lingots et de pièces entreposées au siège, le deuxième plus gros stock mondial, constituent alors un patrimoine très convoité. Dès leur entrée dans Paris, les officiers du Reich tentent de s'en emparer. Une course contre la montre s'engage alors pour faire sortir le trésor de la métropole. En l'espace d'un mois, 300 camions prennent la route. La marine prend le relais. A la fin de la guerre, seulement 395 kilos d'or manqueront à l'appel. Retour sur cette incroyable épopée.

    1940, l'or de la France a disparu


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    Le paranormal est un terme utilisé pour qualifier un ensemble de phénomènes supposés qui ne sont ni observables, ni explicables scientifiquement. Le préfixe « para » désignant quelque chose qui est à côté. La "normale", dans paranormal" fait ici référence au consensus scientifique. Puisque ces dits phénomènes n'ont aucune preuve d'existence, l'imagination et les suppositions ont le champ libre.

     

    Les initiateurs de la parapsychologie se sont donné comme objectif d'étudier d'une manière scientifique ce qu'ils considèrent comme des perceptions extra-sensorielles et de la psychokinèse. Malgré l'existence de laboratoires de parapsychologie dans certaines universités, notamment en Grande-Bretagne, le paranormal est généralement considéré comme un sujet d'étude peu sérieux. Il est en revanche parfois associé a des activités lucratives, comme lors du salon spécialisé « Paranormal Salon »1.

     

    Phénomènes dits paranormaux

    Article connexe : para-science.

    Il existe un ensemble de phénomènes supposés qui sont qualifiés de paranormaux :

    Le paranormal est à différencier du surnaturel qui pour sa part impliquerait des causes divines.

    Théories

    Déjà les anciens Grecs avançaient des hypothèses sur ce qui serait paranormal2. Les pythagoriciens croient l'air empli de démons3. Démocrite expliquait les rêves par la pénétration au travers des pores du rêveur des « images » qui sont continuellement émises par des objets, dont les personnes vivantes. Il croyait aussi que les images véhiculent des représentations de l'activité mentale, des pensées, des caractères et des émotions des personnes qui leur ont donné naissance et, chargées de la sorte, elles ont le même effet que les agents vivants4. Platon expliquait la divination par la « folie divine ». Il existe quatre « folies » : amoureuse, poétique, mystique et prophétique (Phèdre, 244 sq.). Il associe la divination et l'âme irrationnelle (Phèdre, 242c ; Timée, 71de). Aristote a changé de vues sur le sujet5. Jeune et proche de Platon, dans le dialogue Sur la philosophie (fragment Ross 12a), Aristote admet la précognition et suit Platon en l'attribuant à une capacité innée de l'âme, qu'elle s'exerce soit quand elle se retire du corps lors du sommeil, soit quand elle s'apprête à abandonner le corps à la mort. Dans Éthique à Eudème, il fait remonter le succès dans la divination à une source irrationnelle « supérieure à l'esprit et à la délibération » ; il associe la capacité de l'esprit à faire des rêves véridiques au tempérament mélancolique (124a38). Dans sa Poétique (145b5) il tient la divination pour un don des dieux. Dans son dernier essai sur le paranormal, De la divination par les songes (464a), Aristote avance une théorie non atomiste, celle de stimuli externes transmis par des ondes, théorie fondée sur une analogie avec les perturbations qui se propagent dans l'eau ou dans l'air.

    Les stoïciens défendent le panpsychisme. Le monde est un mélange total (krâsis di'holôn) d'un principe passif et d'un principe actif, tous deux corporels. Le principe actif est souffle, esprit (pneûma), cause, dieu, raison (logos), destin. Les stoïciens développent la théorie des sympathies et du destin. Poseidonios mêle les théories : innéisme, animisme, providentialisme. « Posidonius est d'avis que les hommes rêvent sous l'action des dieux de trois manières. D'une part, l'âme prophétise d'elle-même du fait de ses affinités avec les dieux. De plus, l'air est plein d'âmes immortelles, sur lesquelles apparaissent comme de claires empreintes de la vérité. Enfin, les dieux s'entretiennent eux-mêmes avec le mortel endormi. » (Cicéron, De la divination, I, 59). Plutarque, examinant le « démon » de Socrate6, émet l'hypothèse que les êtres spirituels, quand ils pensent, provoquent des vibrations dans l'air qui permettent à d'autres êtres spirituels, ainsi qu'à certains êtres doués d'une sensibilité hors du commun, d'appréhender leurs pensées. Plotin reprend la théorie des sympathies, sans le matérialisme stoïcien7. Durant le Moyen Âge chrétien, le paranormal est lié aux démons, au diable. Dès 150, saint Justin attribue la magie et la divination aux démons (Apologies, I, 5). Paracelse avance des hypothèses multiples et embrouillées, dont celle de « lumière astrale ». Franz-Anton Mesmer, en 1779, développe la théorie du magnétisme animal. Il existerait « une influence mutuelle entre les corps célestes, la terre et les corps animés ».

    Une fameuse querelle, en 1884, oppose deux médecins, Jean Martin Charcot, professeur à la Salpêtrière de Paris, à Hippolyte Bernheim, de Nancy. Charcot admet l'hypnotisme. Bernheim tient l'hypnotisme pour une simple suggestion acceptée par le cerveau. Un grand théoricien paraît avec Frédéric W. H. Myers, auteur de La Personnalité humaine (1903, trad. abrégée 1905). Il émet l'opinion qu'un courant de conscience roule au-dedans de nous, au-dessous du seuil de la vie ordinaire, et que cette conscience embrasse des pouvoirs inconnus, dont les phénomènes hypnotiques nous offrent un premier exemple. Avec Allan Kardec, le spiritisme propose sa propre conception du paranormal, centrée sur les esprits des défunts. Le livre des esprits date de 1857. La métapsychique commence avec William Crookes, prix Nobel de chimie 1907. On lui doit Experimental investigations on psychic force (1871), trad. : Recherches sur les phénomènes du spiritualisme (1878). Le 20 février 1882 est fondée la Society for Psychical Research, avec F. Myers, C. C. Massey, le philosophe Henry Sidgwick. La parapsychologie naît en 1934 avec Joseph Banks Rhine, et une méthode expérimentale plus rigoureuse. Rhine crée l'expression « perception extra-sensorielle ».

    Plusieurs savants, dont Olivier Costa de Beauregard lors du fameux colloque Science et conscience à Cordoue en 1979, cherchent du côté de la physique quantique. Ils retiennent du quantisme son indéterminisme, l'interaction entre observateur et observé (relations d'incertitude de Heisenberg), le paradoxe EPR (Einstein, Podolski, Rosen, 1935). Selon Rupert Sheldrake, l’esprit ne s’identifie pas avec le cerveau, mais s’étend au-delà de l’organe physique sous la forme d’un champ de perception produit par l’activité cérébrale. L’esprit est enraciné dans le cerveau mais n’y reste pas confiné et constitue un champ sensible qui interagit avec l’environnement. S’il en est ainsi, l’objet vu ne peut manquer d’être influencé par cette observation, ce qui est effectivement vérifié par l’expérience. Or, il s’agit là, d’une forme de communication, habituellement qualifiée par Joseph Rhine d’« extrasensorielle » (1934). Les expériences présentées par R. Sheldrake dans son dernier livre Le Septième Sens (2006) confirmeraient que l’homme est capable de percevoir le « poids » d’un regard dirigé sur lui, même à travers une vitre, dans le reflet d’un miroir ou par l’intermédiaire d’un circuit vidéo. Il rapproche le concept de télépathie des mouvements de groupes d’animaux (bancs de poissons ou vols d’oiseaux). Sheldrake pense que ces groupes baignent dans un même champ de conscience, selon le modèle morphogénétique, qui les unit par ce même type de sensibilité qui nous fait percevoir le regard d’autrui pose sur nous.

    Pour les Témoins de Jéhovah, les phénomènes paranormaux sont liés à Satan et ses démons[réf. souhaitée].

    Point de vue de la communauté scientifique

    Selon la quasi totalité de la communauté scientifique le paranormal relève du charlatanismes et de la pseudo-science. Le scepticisme, la zététique, et l'approche scientifique rapellent la nécessité de démontrer de l'existence de tels phénomènes. Aucun prétendu détenteur de pouvoirs paranormaux n'a pu remporter le défi zététique international. En effet à ce jour, il n'a jamais pu être démontré que ces phénomènes ou ses pouvoirs, hors de ce que la science pourrait démontrer, existaient. Faute de démonstration scientifiquement fiable, il s'agit d'une croyance en l'existence de phénomènes paranormaux.


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    Versailles (prononcer [vɛʁ.sɑj]) est une commune française située dans le département des Yvelines, dans la région Île-de-France, mondialement connue pour son château ainsi que pour ses jardins, sites classés sous l’égide de l'UNESCO dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité. D'après le recensement de 2012, la population de la ville est de 85 424 habitants1, après un pic de 94 145 habitants en 1975.

    Ville nouvelle, créée par la volonté du roi Louis XIV, elle fut le siège du pouvoir politique français pendant un siècle, de 1682 à 1789, avant de devenir le berceau de la Révolution française. Après avoir perdu son statut de ville royale, elle devint le chef-lieu d’un département, celui de Seine-et-Oise en 1790 puis celui des Yvelines en 1968, et d'un évêché. Versailles est aussi historiquement connue pour avoir été le lieu de signature de nombreux traités comme le Traité de Paris (1783), qui termina la Guerre d'indépendance américaine et le traité de Versailles signé à l'issue de la Première Guerre mondiale.

    Située dans la banlieue ouest de la capitale française, à 17,1 km du centre de Paris, Versailles est au XXIe siècle une ville résidentielle aisée avec une économie principalement tertiaire et constitue une destination touristique internationale de premier plan. C'est toujours à Versailles que se réunissent en congrès au château, députés et sénateurs, pour y ratifier toute modification de la constitution. Siège de l'Université Versailles-Saint-Quentin (UVSQ) et accueillant de nombreuses entreprises, la ville fait partie du projet de cluster technologique Paris-Saclay.

     

    Versailles
    Versailles vue du ciel, avec au centre, son château, ses trois grandes avenues, séparant les deux quartiers historiques de la ville que sont ceux de Notre-Dame et Saint-Louis.
    Versailles vue du ciel, avec au centre, son château, ses trois grandes avenues, séparant les deux quartiers historiques de la ville que sont ceux de Notre-Dame et Saint-Louis.
    Blason de Versailles
    Blason
    Logo
    Logo
    Administration
    Pays Drapeau de la France France
    Région Île-de-France
    Département Yvelines
    (préfecture)
    Arrondissement Versailles
    (chef-lieu)
    Canton Versailles-1
    (bureau centralisateur)
    Versailles-2
    (bureau centralisateur)
    Intercommunalité Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc
    (Siège social)
    Maire
    Mandat
    François de Mazières
    2014-2020
    Code postal 78000
    Code commune 78646
    Démographie
    Gentilé Versaillais
    Population
    municipale
    85 461 hab. (2014en diminution de -1.17 % par rapport à 2009)
    Densité 3 264 hab./km2
    Géographie
    Coordonnées 48° 48′ 19″ nord, 2° 08′ 06″ est
    Altitude Min. 103 m – Max. 180 m
    Superficie 26,18 km2
    Localisation

    Géolocalisation sur la carte : France

    Voir la carte topographique de France
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    Versailles
    Liens
    Site web versailles.fr [archive]
     

     


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    Le samouraï (, samurai?, ou bushi (武士?)) est un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans.

    Étymologie

     
    Kanji pour Samurai.

    Le terme « samouraï », mentionné pour la première fois dans un texte du Xe siècle, vient du verbe saburau qui signifie « servir ». L'appellation est largement utilisée dans son sens actuel depuis le début de la période Edo, vers 1600. Auparavant, on désignait les guerriers plutôt par les termes mono no fu (jusqu'au VIIIe siècle), puis bushi (武士?), qui peuvent l'un ou l'autre se traduire par « homme d'armes ». À partir de la période Edo, les termes bushi et samouraï ne sont pas tout à fait synonymes, il existe une différence subtile (voir l'article Bushi).

    On trouve aussi parfois le terme buke : il désigne la noblesse militaire attachée au bakufu (gouvernement militaire), par opposition aux kuge, la noblesse de cour attachée à l'empereur. Les buke sont apparus durant l'ère Kamakura (11851333).

     

    Historique

    Origines

    La classe de guerriers professionnels du Japon, constituée d'archers montés sur des étalons, trouve son origine dans la volonté impériale de conquérir des terres des Aïnous à la fin de la période Nara.

    Jusque-là, le Japon disposait d'une armée fondée sur la conscription, inspirée du modèle chinois. Les hommes âgés de vingt à trente ans étaient conscrits, répartis en autant de gunki (corps de mille soldats et officiers) qu'il y avait de provinces et attachés au service du kokushi (gouverneur de la province).

    Ce système se révéla totalement inefficace pour lutter contre les « barbares » Aïnous, redoutables cavaliers. L'empereur décida en 792 de le dissoudre pour mettre en place un nouveau système appelé kondeisei. Le kondesei avait l'avantage de réduire le poids du service militaire chez les paysans (sur qui reposait l'économie) puisqu'il était constitué de jeunes cavaliers archers issus de milieux plus aisés. Cette milice, formée de 3 964 hommes, commença à tomber en désuétude au Xe siècle1, mais on ne peut affirmer qu'elle soit à l'origine des premiers samouraïs, apparus à cette époque.

    Mitsuo Kure, dans son livre Samouraïs (p. 7), cite plusieurs autres origines possibles pour les samouraïs :

    • les kugutsu, des nomades qui parcouraient le Japon en vivant de spectacles de marionnettes et d'acrobaties, eux aussi réputés grands cavaliers archers. Il est toutefois impossible de dire s'ils utilisaient des grands arcs ;
    • les contacts avec les Emishi, durant les combats contre eux, mais aussi au cours d'activités commerciales ou en les employant comme mercenaires pour protéger Kyūshū de tentatives d'invasion coréennes ou chinoises, ont pu inspirer à la cour impériale de Kyōto l'idée de créer une cavalerie, jusqu'ici totalement absente de l'histoire militaire du Japon.

    Enfin, Mitsuo Kure énonce une dernière hypothèse selon laquelle les samouraïs seraient à l'origine des gardes du palais impérial au début du Xe siècle, se fondant sur les premiers documents mentionnant le mot samurai (ou plutôt saburai, « en service », qui se déforma plus tard en samurai). S'il rejette rapidement cette hypothèse, arguant que les meilleurs élevages de chevaux se trouvaient dans le Kantō et le Tōhoku et que les armures o-yoroi furent mises au point sur le champ de bataille et non dans la paix de la cour, cette hypothèse est en revanche la seule origine citée par Stephen Turnbull dans son Samurai Sourcebook, (p. 8).

    Turnbull indique à leur sujet qu'ils passèrent rapidement du service impérial à celui des riches propriétaires terriens des provinces, qui devaient lutter contre les Emishi, les bandits et les propriétaires terriens rivaux. Il précise aussi que ces premiers clans de samouraïs étaient d'origine modeste, mais se plaçaient sous l'égide de descendants de lignées impériales mineures, partis chercher fortune dans les contrées sauvages. Les deux plus puissants clans de samouraïs de la fin de l'ère Heian, les clans Taira et Minamoto, découlent de cette tradition, descendant respectivement des empereurs Kammu et Seiwa.

    Ère Heian

     
    Samurai à cheval, portant une armure Ō-yoroi (en), tenant un arc (yumi) avec des flèches dans un carquois (yebira (en)).

    Si l'ère Heian est pour la cour impériale une période de paix et de prospérité, les provinces, en revanche, étaient secouées de révoltes paysannes dues aux lourds impôts, réprimées par les kokushi (gouverneurs de provinces nommés par le gouvernement impérial). Les petits fermiers se placèrent sous la protection de puissantes familles de propriétaires terriens, qui de ce fait s'enrichirent et furent bientôt en mesure de recruter des armées privées, constituées de guerriers professionnels, mais aussi de simples civils (paysans, artisans, citadins).

    Ces armées conféraient une certaine puissance et une indépendance grandissante à ces propriétaires terriens, riches, mais dénigrés par l'aristocratie de Kyōto, et leur permettaient de défendre leurs terres contre les menaces diverses, mais aussi de s'étendre aux dépens de leurs voisins. De plus, certains tentaient de se dégager de la tutelle du gouvernement central, ce qui provoqua des révoltes auxquelles prirent part certains des premiers gouvernements samouraïs.

    Premières rébellions

    En 935, Taira no Masakado, gouverneur de la province de Shimosa, tua son oncle Kunika et rallia à lui de nombreux guerriers, gagnant ainsi le contrôle de la quasi-totalité du Kantō et s'autoproclama empereur en 939. La même année, sur les côtes de la mer intérieure, Fujiwara no Sumitomo rassembla des wakō (pirates) et se révolta également.

    Le gouvernement n'eut pas de mal à réprimer ces premières révoltes samouraïs, se contentant d'engager d'autres clans pour lutter contre les premiers, lors de ce qui fut désigné comme Rébellion de Jōhei Tengyō.

    En 1028, Taira no Tadatsune se révolta également et prit le contrôle du Kantō. La cour tarda alors à réagir, selon Louis Frédéric (Le Japon, dictionnaire et civilisation, [p. 1073]), « les forces impériales [étaient] trop faibles pour intervenir efficacement contre lui ». Au bout de quatre mois, cependant, la cour envoya contre lui Taira no Naokata, qui fut vaincu. En 1031, Minamoto no Yorinobu se joignit aux forces de pacification impériale, obligea Tadatsune à se rendre, et prit le contrôle du Kantō.

    Par la suite, les familles de samouraïs les plus influentes, notamment les Taira et les Minamoto, furent appelées à la cour pour assurer la sécurité de l'empereur et de l'aristocratie, avec qui ils tissèrent peu à peu des liens, bien que gardant un statut très bas. Les jōkō, notamment, s'entouraient de gardes du corps samouraïs à demeure dans son palais, les hokumen no bushi (ce qu'on peut traduire par « samouraïs du côté nord ».)

    Guerres dans le nord de Honshū

    Dans les provinces du Tōhoku, la partie nord de l'île de Honshū, plus récemment colonisée et loin de la capitale, des seigneurs tentaient d'échapper à l'influence de la cour. En 1051, Abe no Yoritoki se souleva et la province de Mutsu fut secouée par les affrontements de la guerre de Zenkunen, qui dura en réalité jusqu'en 1062, le général des forces impériales, Minamoto no Yoriyoshi (fils de Yorinobu) ayant fait appel au clan Kiyohara de la province de Dewa. La cour attribua les biens du clan Abe à ces derniers, et, lorsqu'en 1083, Minamoto no Yoshiie, fils de Yoriyoshi, fut nommé juge dans une querelle interne des Kiyohara, il en profita pour les détruire au cours de ce qu'on appelle la guerre de Gosannen. Estimant qu'il avait agi pour des raisons personnelles, la cour refusa de lui attribuer une récompense et il dut prélever des parcelles sur son propre domaine pour payer ses hommes. Selon Mitsuo Kure (Samouraïs, p. 14), cet acte le rendit très populaire et de nombreuses familles de samouraïs se mirent à son service.

    Intrigues à la cour

    Ces premières rébellions samouraïs, actions isolées et menées loin de la cour eurent finalement peu d'impact dans l'arrivée au pouvoir à la fin du XIIe siècle. En revanche, les clans de samouraïs présents à la cour tirèrent parti de la lutte de pouvoir entre l'empereur Go-Shirakawa et l'empereur retiré Sutoku en 1156. À l'issue de ce qui est connu comme la rébellion de Hōgen, l'influence des régents Fujiwara diminua considérablement et les clans Taira et Minamoto parvinrent à gagner des positions importantes à la cour.

    En 1159, lorsque Minamoto no Yoshitomo et Fujiwara no Nobuyori tentèrent un coup d'État connu sous le nom de rébellion de Heiji, Taira no Kiyomori écrasa les Minamoto, massacrant une bonne partie du clan et entama une ascension qui l'amena en 1167 au poste de dajō-daijin, premier ministre.

    Cependant, en 1180 éclata la guerre de Gempei, une guerre de succession au trône impérial, les Minamoto reconstitués soutenant un candidat différent de celui des Taira. Au terme de cinq ans de guerre, les Taira furent finalement éliminés et Minamoto no Yoritomo mit en place le premier bakufu, avant d'être nommé shogun en 1192. Pour la première fois, le Japon était dirigé par des samouraïs, et le resta jusqu'en 1868.

    Réincarnation en crabes

    En 1185, les clans Taira et Minamoto s'affrontent dans la baie de Dan-no-ura. Lors de cette bataille décisive, le jeune empereur Antoku, âgé de six ans, sentant la défaite finale, plonge dans les eaux avec sa grand-mère pour se donner la mort plutôt que de subir le déshonneur d'une capture. Plusieurs samouraïs imitent son geste. La légende prétend que les guerriers Taira se sont réincarnés en crabes, d'où cet ornement qu'on retrouve quelquefois sur des casques de samouraïs. Encore aujourd'hui, les pêcheurs qui attrapent des crabes dont la carapace évoque un visage les rejettent à l'eau2. Il s'agit en fait d'une espèce endémique: le heikegani.

    Avènement des Tokugawa

     
    Le samurai Hasekura Tsunenaga à Rome en 1615.
    Collection Borghese, Rome.

    Avec la pacification de la période Edo, la fonction combattante des guerriers diminue et ceux-ci deviennent des fonctionnaires. Ils vont laisser le côté guerrier pour les cérémonies, et commencer à s'intéresser aux arts (surtout l'écriture). Néanmoins, probablement pour se redonner de la valeur, des règles très strictes sont codifiées, sous le nom de bushidō (« voie du guerrier »). Le suicide rituel du seppuku — aussi connu sous le nom de « hara-kiri » (littéralement « ouvrir le ventre ») — devra être interdit à certaines périodes par le shogun (seigneur militaire du Japon).

    En effet, pour sauvegarder son honneur, un samouraï devait se faire seppuku s'il arrivait malheur à son maître, à sa famille, ou simplement s'il avait fait une faute grave, son seigneur pouvait lui commander à n'importe quel moment le seppuku s'il ne s'estimait pas satisfait. Ce rite provoquait parfois des ravages dans les rangs des samouraïs.

    Ère Meiji et fin des samouraïs

     
    Matsudaira Katamori (1836–1893).

    La période des Tokugawa amène un certain renfermement du Japon sur lui-même, peu ouvert aux pays étrangers. Cet isolement prend fin avec l'intervention du commodore Matthew Perry qui force le pays à s'ouvrir au commerce extérieur à partir de 1854. Des changements majeurs surviennent alors, avec notamment la reprise en main du pays par l'empereur.

    La restauration de Meiji en 1867 entraîne avec elle toute une série de mesures. Les samouraïs sont également frappés par les réformes. Privés de leurs droits, ils se révoltent avant d'être écrasés par l'armée impériale en 1874 et lors de la rébellion de Satsuma en 1877. Le passage à l'ère moderne fit qu'il fut décidé de conserver l'héritage culturel des différents arts utilisés par les samouraïs au sein de la Dai nippon butoku kai créée en 1895.

     

    Religions

    Le bouddhisme zen a fortement influencé les samouraïs3. Voir par exemple le samouraï Suzuki Shōsan, devenu moine zen à 42 ans.

    En 1913, le moine Kaiten Nukariya a écrit un ouvrage sur cette influence du zen : (en) The Religion of the Samurai A Study of Zen Philosophy and Discipline in China and Japan4.

    Le shintoïsme a eu une certaine influence5, ainsi que le confucianisme6.

    Éducation du jeune samouraï

     
    Musashi Miyamoto, un célèbre samouraï.

    Dans la tradition samouraï, un fils de samouraï était soumis à une discipline très stricte. Le temps des caresses maternelles était douloureusement court. Avant même d'avoir vêtu son premier pantalon, on l'avait soustrait autant que possible aux tendres contacts et on lui avait appris à réprimer les élans affectueux de l'enfance. Tout plaisir oisif était rigoureusement mesuré et le confort lui-même proscrit, sauf en cas de maladie. Ainsi, dès le moment où il savait parler, on lui enjoignait de considérer le devoir comme le seul guide de son existence, le contrôle de soi comme la première règle de conduite, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance du point de vue individuel.

    Cette éducation austère n'allait pas sans impératifs beaucoup plus contraignants, destinés à développer une impassibilité totale dont l'enfant ne devait jamais se départir, hormis dans l'intimité de la maison. On accoutumait les garçonnets à la vue du sang en les forçant à assister à des exécutions. Ils ne devaient manifester aucune émotion. De retour chez eux, on les obligeait à manger un grand plat de riz coloré en rouge sang par l'adjonction d'un jus de prunes salées, afin de réprimer tout sentiment d'horreur secret. Des épreuves encore plus pénibles pouvaient être imposées, même aux très jeunes enfants. À titre d'exemple, on les contraignait à se rendre seuls, à minuit, sur les lieux du supplice, et à en rapporter la tête d'un des condamnés pour preuve de leur courage. En effet, la crainte des morts était jugée tout aussi méprisable de la part d'un samouraï que celle des vivants. Le jeune samouraï devait apprendre à se prémunir contre toutes les peurs. Dans toutes ces épreuves, la plus parfaite maîtrise de soi était exigée. Aucune fanfaronnade n'aurait été tolérée avec plus d'indulgence que le moindre signe de lâcheté.

    En grandissant, l'enfant devait se satisfaire, en guise de distractions, de ces exercices physiques qui, très vite et pour le restant de ses jours, préparent le samouraï à la guerre : kenjutsu, jujutsu, bajutsu, kyujutsu, respectivement art du sabre, lutte, art équestre, tir à l'arc. On lui choisissait des compagnons parmi les fils des domestiques, plus âgés que lui et sélectionnés pour leur habileté dans l'exercice des arts martiaux. Ses repas, bien qu'abondants, n'étaient pas très raffinés, ses tenues légères et rudimentaires, sauf à l'occasion des grandes cérémonies. Lorsqu'il étudiait, en hiver, s'il arrivait qu'il eût si froid aux mains qu'il ne puisse plus se servir de son pinceau, on lui ordonnait de plonger dans l'eau glacée pour rétablir la circulation. Si le gel engourdissait les pieds, on l'obligeait à courir dans la neige. Plus rigoureux était encore l'entraînement militaire proprement dit : l'enfant apprenait de bonne heure que la petite épée à sa ceinture n'était ni un ornement, ni un jouet.

    Pour l'éducation religieuse du jeune samouraï, on lui apprenait à vénérer les dieux anciens et les esprits de ses ancêtres. On l'initiait à la foi et à la philosophie bouddhiques et on lui enseignait l'éthique chinoise. Ceci est à nuancer, du fait que tel clan ou telle famille ou encore telle koryu (école d'arts martiaux) tendaient à une vision shintoïste, bouddhique ou confucianiste. Ainsi la Tenshin shōden katori shintō-ryū incline vers le shintoïsme tandis que la Hyoho niten ichi ryu ouvre son texte majeur sur une invocation à une déité bouddhiste en poursuivant que s'il faut vénérer les dieux, il ne faut pas pour autant attendre d'eux la victoire.

    Peu à peu, à mesure qu'il passait de l'enfance à l'adolescence, la surveillance à laquelle il était soumis allait s'amenuisant. On le laissait de plus en plus libre d'agir selon son propre jugement, avec la certitude qu'on ne lui pardonnerait pas la moindre erreur, qu'il se repentirait toute sa vie d'une offense grave et qu'un reproche mérité était plus à redouter que la mort même.

    Le samouraï apprenait son métier au sein d'écoles anciennes dispensant une formation aux armes, à la stratégie, au renseignement et aux divers aspects de l'art de la guerre. Ces koryu, écoles anciennes, ont été le cadre qui a façonné l'excellence technique et morale du samouraï.

    La voie du samouraï

    Le bushido (voie du guerrier) est un ensemble de principes que devait respecter le samouraï. Un ouvrage populaire, vu comme un guide du samouraï est le Hagakure. Il s’agit d’une compilation des pensées et enseignements de Jōchō Yamamoto, ancien samouraï vassal de Nabeshima Mitsushige.

    Différents types de samouraïs

    Un samouraï n'ayant pas de rattachement à un clan ou à un daimyō (seigneur féodal) était appelé un rōnin. Un samouraï qui était un vassal direct du shogun était appelé hatamoto.

    Cependant, tous les soldats n'étaient pas samouraïs, ceux-ci constituant une élite équivalent en quelque sorte aux chevaliers européens ; l'armée, à partir de la période Kamakura, reposait sur de larges troupes de fantassins de base nommés ashigaru et recrutés principalement parmi les paysans.

    Armes

     
    Un samurai en armure avec son sabre, vers 1860.
     
    Guerriers samurai avec différents types d'armures et d'armes, dans les années 1880.

    Le samouraï utilisait environ 40 armes avec une mention spéciale pour le katana, grand sabre, qu'il était le seul à pouvoir porter. Il étudiait les kobudo, les arts martiaux japonais d'avant 1868, au sein des koryu. Il attribuait une grande importance au katana, suivant ainsi le bushidō pour lequel le katana est l'âme du samouraï. Quand un enfant avait atteint l'âge de 15 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée genpuku (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï. Il obtenait aussi le droit à porter un katana.

    Une cordelette (souvent fabriquée à partir d'une mèche de cheveux) était souvent nouée à travers un trou dans le tsuba (habituellement prévu pour faire passer le kogatana, stylet rangé dans un compartiment du fourreau), une sorte de sécurité pour katana, permettant de manifester des intentions pacifiques, puisqu'il devenait dès lors impossible de le dégainer sans dénouer d'abord cette sécurité.

    Un katana et un wakizashi réunis sont appelés un daisho (littéralement : « grand » et « petit »).

    Le wakizashi était « la lame d'honneur » d'un samouraï et il ne quittait jamais son côté. Le samouraï dormait avec l'arme sous son oreiller et l'emmenait avec lui quand il entrait dans une maison et devait laisser ses armes principales dehors.

    Le tanto était un petit poignard, et il était porté quelquefois à la place du wakizashi dans un daisho. Il était utilisé quand un samouraï devait faire seppuku ou hara-kiri (suicide). Cependant, placé dans le keikogi (« vêtement d'entraînement »), le tanto se révélait être une arme de poing très utilisée pour les assassinats ou les combats rapprochés.

    L'arme favorite du samouraï était le yumi (« arc »). Le yumi resta inchangé jusqu'à l'apparition de la poudre à canon et des fusils au XVIe siècle. L'arc composite de style japonais n'était pas une arme très puissante en comparaison avec l'arc classique d'Eurasie. Sa taille permettait de lancer divers projectiles comme des flèches enflammées et des flèches-signaux d'une portée efficace de 50 m, et plus de 100 m quand la précision n'était pas importante. Il était ordinairement utilisé à pied derrière un tedate (手盾), un grand mur de bambou mobile, mais il pouvait même être utilisé à dos de cheval. La coutume de tirer à dos de cheval, yabusame (流鏑馬), est devenue une cérémonie shintoiste.

    Le nodachi est un sabre d'aspect similaire au katana, mais qui mesure environ 150 cm ; il était réservé aux samouraïs les plus forts. On peut voir Kikuchiyo, personnage venant du monde paysan, en manipuler un dans le film Les Sept Samouraïs. Ce type d'arme est adapté à la lutte contre les unités de cavalerie, et surtout contre les fantassins en armures légères. Elle ne fut toutefois jamais vraiment populaire en raison de la difficulté de son maniement (requérant davantage de force et de dextérité qu'un katana de taille moyenne), et du fait que le naginata remplissait déjà très bien ce rôle.

    Certains samouraïs les utilisaient toutefois, certains pour crâner à l'instar de nombreux kabuki-mono, et moins souvent en raison de compétences réelles dans son maniement. On notera notamment le célèbre Sasaki Kojirô et sa Monohoshizao, ainsi que Makara Jurōzaemon Naotaka, et son fameux nodachi, Tarōtachi, mesurant 220 cm pour 4,5 kg (éléments de poignée et autres accessoires exclus).

    Au XVe siècle, le yari (lance) est également devenu une arme populaire. Il a remplacé le naginata sur le champ de bataille lorsque la bravoure personnelle est devenue moins importante, et les batailles, plus organisées. Le yari était plus simple à utiliser et plus mortel qu'un katana. Une charge, à cheval ou à terre, était plus efficace quand une lance était utilisée, et offrait plus de 50 % de chances de vaincre un samouraï armé d'un tachi, forme primitive de katana adaptée au combat monté, parfois appelé par erreur daïkatana dans la culture occidentale.

    Dans la bataille de Shizugatake, où Shibata Katsuie fut vaincu par Toyotomi Hideyoshi (ou Hashiba Hideyoshi), les « sept lances » de Shizugatake (賤ヶ岳七本槍) ont joué un rôle crucial dans la victoire.

    Jusqu'au XVIIIe siècle, le tranchant des lames de katana était testé sur des condamnés vivants par des bourreaux payés par les samouraïs7.

    Les armes blanches utilisées par les samouraïs ont énormément gagné en qualité au fil des siècles, jusqu'à arriver à une qualité inégalée : les lames forgées selon la tradition japonaise sont encore aujourd'hui les meilleures que l'homme ait faites sur le plan des qualités physiques, grâce aux techniques complexes de forge et de trempe développées par les forgerons d'armes japonais, ainsi que le tamahagane, acier spécial obtenu à base de sable ferrugineux8.

    Accessoires

    Armure

     
    Article détaillé : Armure du samouraï.

    Un équipement protecteur couvre le samouraï de la tête au pied. L'armure est constituée de plusieurs parties et est conçue de manière à favoriser le plus possible la mobilité du combattant.

    Bâton de commandement

    Durant les guerres féodales, plusieurs dizaines de milliers de samouraïs pouvaient être impliqués dans les combats. Il devenait donc important de trouver un moyen de transmettre les ordres de déplacement. À cette fin, on utilisait un bâton de commandement (saihai) qui pouvait être aperçu de loin. Il s'agissait d'un bâton orné à une extrémité d'un faisceau de poils de yak, de lamelles de papier laqué, de lanières de cuir ou de bandelettes de tissu. Le bâton était fixé à l'armure à l'aide d'une corde. Son utilisation remonte aux années 1570.





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