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    Bardos
    L’église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie et le château de Salha.
    L’église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie et le château de Salha.
    Blason de Bardos
    Héraldique
    Administration
    Pays Drapeau de la France France
    Région Nouvelle-Aquitaine
    Département Pyrénées-Atlantiques
    Arrondissement Bayonne
    Canton Nive-Adour
    Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
    Maire
    Mandat
    Jean-Paul Diribarne
    2014-2020
    Code postal 64520
    Code commune 64094
    Démographie
    Gentilé Bardoztar
    Population
    municipale
    1 774 hab. (2014)
    Densité 42 hab./km2
    Géographie
    Coordonnées 43° 28′ 32″ nord, 1° 12′ 09″ ouest
    Altitude Min. 0 m – Max. 183 m
    Superficie 42,53 km2
    Localisation

    Géolocalisation sur la carte : France

    Voir la carte topographique de France
    City locator 14.svg
    Bardos
    Liens
    Site web www.bardos.fr

     

     

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 4 253 hectares ; l'altitude maximale est de 186 m, sur la butte de Miremont, où se trouvent un ancien manoir du XIVe siècle ainsi qu'un château d'eau aménagé en belvédère surplombant la vallée de l'Adour.

    Hydrographie

    Les terres de la commune, situées dans le bassin versant de l'Adour, sont arrosées3 par trois affluents de l'Adour : la Joyeuse, la Bidouze et l'Arriougrand.

    Deux ruisseaux tributaires de la Joyeuse traversent également la commune : la Bardolle et le ruisseau du Termi.

    Enfin, deux ruisseaux tributaires de la Bidouze, le Lihoury et le ruisseau d'Armoun, sont aussi présents sur le territoire de Bardos.

    Climat

    Le climat de Bardos, localité située à une vingtaine de kilomètres de la côte basque, est relativement semblable à celui de Biarritz, ci-dessous, avec des précipitations assez importantes : le climat océanique est dû à la proximité de l'océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de 8 °C et avoisine les 20 °C en été. La température la plus basse relevée a été −12,7 °C le 16 janvier 1985, et la plus élevée 40,6 °C le 4 août 2003. Les pluies sur la côte basque sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée.

     


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    Le débarquement en Normandie, nom de code opération Neptune, des troupes alliées en juin 1944 est une opération militaire amphibie dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale ; il précède la bataille de Normandie.

    C'est la phase d'assaut de l'opération Overlord qui vise à créer une tête de pont alliée de grande échelle dans le nord-ouest de l'Europe et l'ouverture d'un nouveau front à l'Ouest.

    Cette opération incluait de nombreux mouvements :

    Une fois les plages prises, l'opération se poursuit par la jonction des forces de débarquement et l'établissement d'une tête de pont sur la côte normande puis l'acheminement d'hommes et de matériels supplémentaires. Les jours suivants voient la mise en place des structures logistiques (ports, oléoduc (PLUTO)) pour le ravitaillement du front et le débarquement de troupes supplémentaires. L'opération cesse officiellement le 30 juin 1944. Bien qu'il soit quelquefois affirmé que l'opération Neptune ne fut que la partie navale de l'opération Overlord, elle-même souvent limitée au seul débarquement allié et à l'établissement des têtes de pont sur la côte normande, les sources historiques établissent clairement que l'opération Neptune est la partie débarquement et établissement d'une tête de pont côtière au sein de la plus vaste opération Overlord qui visait quant à elle à l'établissement d'une tête de pont de plus grande échelle dans le Nord-Ouest de l'Europe.

    Opération Neptune
    Description de cette image, également commentée ci-après

    Into the Jaws of Death, photographie des troupes américaines avançant dans l'eau d'Omaha Beach, le 6 juin 1944.

    Informations générales
    Date 6 juin 1944
    Lieu Normandie (France)
    Issue Victoire alliée décisive
    Belligérants
    Nations principales
    Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
    Drapeau des États-Unis États-Unis
    Drapeau du Canada Canada
    Autres pays contributeurs
    Drapeau de la France Armée française de la Libération
    Drapeau de la Pologne Armée polonaise de l'Ouest
    Drapeau de la Tchécoslovaquie Forces tchécoslovaques libres
    Drapeau de la Norvège Norvège
    Drapeau de la Belgique Forces belges libres
    Drapeau des Pays-Bas Armée néerlandaise libre
    Drapeau de l'Australie Australie
    Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
    Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
    Commandants
    Drapeau des États-Unis Dwight D. Eisenhower
    Drapeau du Royaume-Uni Bernard Montgomery
    Drapeau des États-Unis Omar Bradley
    Drapeau du Royaume-Uni Trafford Leigh-Mallory
    Drapeau du Royaume-Uni Arthur Tedder
    Drapeau du Royaume-Uni Miles Dempsey
    Drapeau du Royaume-Uni Bertram Ramsay
    Drapeau du Canada Rodney Keller
    Drapeau de la France André Lemonnier
    Drapeau de l'Allemagne Gerd von Rundstedt
    Drapeau de l'Allemagne Erwin Rommel
    Drapeau de l'Allemagne Leo Geyr von Schweppenburg
    Drapeau de l'Allemagne Friedrich Dollmann
    Drapeau de l'Allemagne Hans von Salmuth
    Drapeau de l'Allemagne Wilhelm Falley
    Forces en présence
    156 000 hommesNote 1 380 000 hommes
    Pertes
    Au moins 12 000 dont 4 400 tuésNote 2 4 000-9 0001

    Seconde Guerre mondiale

    Batailles

    Bataille de Normandie

    Neptune · Tonga · Utah Beach · Omaha Beach · Gold Beach · Juno Beach · Sword Beach · Pointe du Hoc · Manoir de Brécourt · Caen · Perch · Carentan · Mesnil-Patry · Elle · Villers-Bocage · Haies · Cherbourg · Epsom · Windsor · Charnwood · Jupiter · Goodwood · Atlantic · Martlet · Crête de Verrières · Spring · Saint-Lô · Cobra · Bluecoat · Totalize · Mortain · Tractable · Côte 262 · Poche de Falaise · Chambois · Rennes · Saint-Malo · Brest · Paris

    Coordonnées 49° 20′ 00″ nord, 0° 34′ 01″ ouest

    Géolocalisation sur la carte : Basse-Normandie

    (Voir situation sur carte : Basse-Normandie)
     Différences entre dessin et blasonnement : Débarquement de Normandie.
     

     


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    L'orpaillage est la recherche et l'exploitation artisanale de l'or dans les rivières aurifères

     

     

     

    « Forty Niner » pendant la ruée vers l'or en Californie.

    Les gisements

    L'or se trouve dans des plages de sables et graviers, situées dans les rivières dites "aurifères" (contenant des particules d'or). Dans ces placers, l'or natif se trouve sous forme de paillettes d'or plus ou moins grosses (poudre millimétriques, paillettes, grains ou pépites d'or) mélangées aux alluvions.

    L'or des rivières provient de la désagrégation d'anciens filons de montagnes (filons détritiques) qui se sont érodés et dans lesquels le métal se trouvait à l'état cristallisé comme pour les filons des autres métaux lourds (cuivre, fer, plomb). L'or, en raison de sa densité très élevée, se trouve aussi dans des marmites qui sont des anfractuosités rocheuses situées au fond du lit de la rivière plus communément appelé bedrock.

    Vocabulaire

    Le code minier français considère comme des mines les gîtes connus pour contenir (entre autres) du mercure, de l'argent, de l'or, du platine, des métaux de la mine du platine. C'est pour cela que les gîtes alluvionnaires de rivières, exploités en carrière, s'appellent des mines d'or, et les alluvions extraites du minerai.

    Le jargon des petits orpailleurs

    • Le placer (prononcer "placère") est un endroit où l'or a tendance à se concentrer.
    • Le tamis est une grille au maillage plus ou moins fin permettant de faire un tri grossier.
    • Le pan, mot anglais, désigne la poêle qui servait aux chercheurs d'or américains à séparer les paillettes d'or des petits cailloux mais aussi à cuisiner leur nourriture.
    • La batée désigne le récipient en forme de chapeau chinois qui grâce à la force centrifuge permet de séparer les paillettes d'or du sable.
    • Le ciel étoilé est une expression indiquant que l'orpailleur aperçoit de nombreuses paillettes d'or dans le fond de sa batée.
    • Une paillette désigne un très petit morceau d'or (moins d'un centimètre) et plat.
    • Une pépite désigne un morceau d'or qui a de l'épaisseur s'attrapant entre les deux doigts.

    La recherche

    La prospection 
    C'est la reconnaissance et l'évaluation économique des placers. Elle se fait par des techniques d'hydrologie et de sédimentologie et par la mise en œuvre de matériel spécifique.
    La technique de la batée ou du pan 
    La batée est une cuvette qui permet de séparer les paillettes d'or du sable. Elle sert à analyser la teneur en or du gravier et à extraire l'or des concentrés obtenus à partir de moquettes posées sur une rampe de lavage, une drague-suceuse ou dans une sablière. Les compétitions de lavage d'or ont lieu sur la dextérité de maniement des batées.

    Matériel d'exploitation

    Goldwaschrinne.jpg
     
     
    Un orpailleur à Madagascar.

    Pour séparer l'or natif des alluvions, on utilise la gravité avec la différence de densité de l'or alluvionnaire (16 à 19 suivant la teneur en autres métaux comme l'argent ou le cuivre) du sable.

    Outre la traditionnelle bâtée, l'orpailleur artisanal ou l'industriel utilisent différents appareils. Par exemple, le 15 février 1855, un M. Pradiers, de Toulouse en France, dépose un brevet (pour 15 ans) pour la chrysoplinthère, « machine à laver les sables aurifères »1.

    La rampe de lavage, sluice ou longtom est un « canal » fait de bois ou de métal, et garni de tapis spéciaux et de tasseaux dans lequel on fait s'écouler les alluvions avec un courant d'eau. L'or est piégé par les tapis ou retenu derrière les tasseaux alors que le sable est évacué.

    La drague aspiratrice ou succion dredge utilise une pompe pour aspirer les alluvions dans le lit du fleuve ou des rivières, et les déverser sur une rampe de lavage posée sur un radeau.

    Il y a des ruées vers l'or contemporaines ; en Guyane (département d'outre-mer (DOM) français), au Brésil et en Afrique. Dans ces pays, pour récupérer l'or, généralement présent seulement en paillettes minuscules et à faible teneur dans les alluvions des grandes rivières, on utilise des barges gigantesques et on aspire les graviers avec des suceuses dans des « sluices ». Cette activité a d'importants impacts environnementaux en détruisant les milieux (habitats forestiers en Guyane), puis avec le mercure lors de la phase d'agglomération des poussières et particules d'or.

    En France on se sert aussi de (petites) dragues suceuses mais elles sont très peu répandues et l'usage en est réglementé, ainsi que toute utilisation de motopompe.

    En France on récupère aussi l'or en sous-produit des sablières.

    Impact environnemental

    L'exploitation industrielle du minerai d'or est une activité souvent très polluante et durablement contaminante pour l'environnement, même en Europe où cette activité n'est pas très connue du public2.

    Dans les exploitations intensives d'or du sol et des alluvions, telles que pratiquées in situ dans les forêts tropicales, les orpailleurs doivent amalgamer les particules, poussières ou paillettes minuscules, à l'aide de mercure, lequel est ensuite extrait par chauffage et évaporation. Ces orpailleurs pourraient avec un simple alambic récupérer le mercure évaporé, mais ils le font très rarement, et l'intégralité de leur mercure pollue l'environnement. Dans les rampes ou « sluices », les très fines particules d'or sont mises en contact avec du mercure (sur les tasseaux en fin de rampe) pour s'amalgamer ensemble. Une partie de ce mercure est emporté avec les stériles ou absorbé sur de la matière organique et se retrouve directement dans les rivières. Les premiers intoxiqués par le mercure sont les orpailleurs qui en respirent les vapeurs quand ils le distillent. Le reste du mercure pollue l'air puis les brumes, rosées et pluies, les sols et la chaîne alimentaire (poissons et coquillages en particulier).

    Là où (en France métropolitaine par exemple) les orpailleurs amateurs ne cherchent que des paillettes et des pépites, ils n'ont besoin ni de mercure, ni de cyanure.

    Le mercure est toxique (comme tous les métaux lourds), même à faible dose et sous toutes ses formes. Notons cependant qu'il n'entre durablement dans les chaînes alimentaires que sous sa forme méthylée (méthylmercure), la plus toxique, produite par des bactéries en conditions anoxiques (eaux stagnantes, sédiments…). C'est un polluant majeur de l'environnement, et l'un de ceux dont les teneurs augmentent de manière préoccupante dans tous les compartiments de l'écosystème. Dans les régions où il est abondamment pratiqué, l'orpaillage en est la principale source. Le mercure peut être récupéré par simple condensation, mais c'est rarement le cas sur le terrain.

    • Les techniques industrielles sont également polluantes en raison des déchets de cyanures qu'elles produisent.
    • D'autre part l'usage de pompes et de puissants jets d'eau pour désintégrer les sols et les réduire en boue que l'on mélange au mercure pour en extraire l'or est source d'une pollution par destruction du sol, par augmentation de la turbidité de l'eau, et par la mise en suspension de métaux lourds ou minéraux indésirables naturellement présents, mais normalement fixés dans les sols.

    En Guyane française, le sol naturellement riche en mercure (8 fois plus en moyenne qu'un sol européen) accroît particulièrement ce problème. Dans ce cas, même si l'interdiction (effective depuis janvier 2006) était respectée partout, l'usage des lances monitor serait quand même source d'une pollution importante par le mercure.

    Les opérations Anaconda visent à lutter contre les exploitations clandestines.

    Impact sur la santé

    • Outre les impacts indirects principalement liés à l'ingestion d'aliments pollués par du mercure, les personnes qui respirent les vapeurs de mercure sont exposées à une intoxication aiguë ou chronique (hydrargyrisme). Le mercure sous forme de vapeur passe très facilement de l'air inspiré dans le sang.
    • Les dérivés de cyanure, autres déchets de l'orpaillage semi-industriel ou des mines d'or, sont également des produits très toxiques, pour l'homme, l'animal et l'environnement.
    • Les activités d'orpaillage en Guyane française sont à l'origine d'une double pollution au mercure : par rejet de la forme élémentaire du métal (Hg°) utilisée en tant qu'agent d'amalgamation et par l'érosion des sols très anciens du Bassin amazonien, naturellement riches en mercure inorganique (HgII).
    • Deux voies d'expositions sont observées : une exposition professionnelle par inhalation du Hg° (brûlage des amalgames, raffinage de l'or) et par la consommation des produits de la pêche (poissons carnivores et piscivores).
    • Le dosage du mercure inorganique total urinaire permet d'apprécier l'exposition ancienne (de plus de 3 mois) au mercure inorganique et est bien corrélé à l'intensité de l'exposition. Ce paramètre est le mieux corrélé aux effets sur la santé.
    • Des études conduites chez les orpailleurs ont mis en évidence une exposition aux vapeurs de mercure non négligeable. L'exposition chez des orpailleurs du Surinam a été évaluée en moyenne à 27,5 µg/g créatinine. Chez des raffineurs au Brésil, elle atteint 79 µg/g créatinine, sachant que la norme biologique pour les travailleurs proposée par l'ACGIH (American Conference of Governmental Inductrial Hygienists) et le HSE (Health and Safety Executive) est actuellement 35 µg/g créatinine.
    • Les effets observés d'une forte intoxication aux vapeurs de mercure sont des difficultés respiratoires et de la fièvre (semblables à une grippe), accompagnés de douleurs gastro-intestinales et musculaires. Une exposition chronique au mercure métallique entraîne une atteinte des systèmes nerveux central et périphérique, et des lésions rénales parfois accompagnées de gingivite ou stomatite.

    Notes et références

    1. Catalogue des brevets d'invention et de perfectionnement délivrés en France pendant l'année 1855 et concernant l'industrie minérale [archive] (voir page 364)
    2. Hildegarde Vandenhove, European sites contaminated by residues from the ore-extracting and -processing industries ; Congress Series volume 1225, février 2002, pages 307-315 ; DOI : 10.1016/S0531-5131(01)00525-8. (Résumé [archive].)

    Voir aussi

    Bibliographie

     

     

     

     

     

     


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    Le nom de Brigades rouges (italien : Brigate Rosse, BR) désigne une organisation terroriste d'extrême gauche italienne, apparue durant les années de plomb. Les Brigades rouges ont commis de nombreux attentats et assassinats, notamment l'enlèvement et le meurtre, en 1978, de l'ancien chef du gouvernement italien Aldo Moro.

     

     

    En juillet 1970, le Collectif politique métropolitain (Collettivo Politico Metropolitano) se transforme en Sinistra proletaria (« Gauche Prolétarienne »). Peu de temps après apparaissent les Brigades rouges le 17 septembre 1970 lors de l'incendie de la voiture d’un cadre de Siemens1.

    Renato Curcio et Alberto Franceschini fondent ce groupe à Reggio Emilia.

    À leurs débuts, les Brigades rouges se distinguent d'autres groupes politiques d'extrême gauche (ou encore de la gauche extra-parlementaire), tels que Lotta Continua ou Potere Operaio, c'est-à-dire l'opéraïsme qui inspira en France le mouvement autonome. Ces groupes contestaient l'hégémonie du Parti communiste italien (PCI) sur le mouvement ouvrier et prétendaient le dépasser par la gauche. A contrario, les BR prétendent reprendre le combat « insurrectionnel » abandonné par le PCI à la fin de la guerre ; en effet la résistance armée anti-fasciste en Italie a combattu dans le nord les armées allemandes et les fascistes italiens de la république de Salo jusqu'à la « capitulation nazie » en mai 1945. Pour eux ce combat est « suspendu » et doit reprendre. La situation politique italienne des années 1960-1970 est l'occasion de reprendre le combat interrompu et de créer un « Parti communiste Combattant » ; en ce sens ils sont très éloignés de l'idéologie de groupes marqués par l'« Opéraïsme ».

    Plusieurs affaires, s'inscrivant dans la stratégie de la tension, sont à l'origine du passage à la lutte armée des Brigades rouges, qui s'inscrit également dans un contexte géopolitique mondial, dont notamment l'effervescence du mouvement étudiant dans de nombreux pays (mai 68 français, Mexique, Argentine, États-Unis, etc.), lié à la contestation de la guerre du Viêt Nam, etc. L'attentat de la piazza Fontana, le 12 décembre 1969 (16 morts et 98 blessés), en marque le début. Un cheminot anarchiste, Giuseppe Pinelli, est à l'époque désigné par les autorités. Des militants néo-fascistes seront finalement mis en examen, en 1997 seulement ; ils seront relaxés en mars 2004 par la cour d'appel de Milan, au terme d'un verdict très controversé. En réaction à l'attentat de la piazza Fontana, de nombreux groupes italiens d'extrême gauche (dont le mouvement autonome) entrent en effervescence.

    Devant l'échec des actions de propagande menées en milieu ouvrier, les Brigades rouges décident de concentrer leur action sur ce qu'ils appellent la « propagande armée »2 ou la « lutte armée »3 et les actions violentes (séquestrations, blessures par balles aux jambes – appelées « jambisations » –, assassinats) contre les « serviteurs de l'État » : policiers, magistrats, hommes politiques et journalistes.

    Le groupe qui compte dès 1970 1 200 militants tuera au total 84 personnes4.

    Selon Alberto Franceschini, l'un des fondateurs du groupe, la mort de l'éditeur Giangiacomo Feltrinelli, le 15 mars 1972, les a laissés comme des « orphelins » et les a fait basculer dans l'action violente. Franceschini a également admis la participation des Brigades rouges dans l'attentat de l'ambassade des États-Unis à Athènes en Grèce, que Corrado Simioni aurait organisé.

    En 1974, Alberto Franceschini et Renato Curcio, principaux fondateurs du groupe, sont arrêtés par le général Carlo Alberto Dalla Chiesa et condamnés à dix-huit ans de prison. À partir de cette date, on parle des Secondes Brigades Rouges, dirigées par Mario Moretti.

     

     

    (it) Brigate Rosse
    (fr) Brigades rouges
    BR
    Image illustrative de l'article Brigades rouges

    Idéologie Marxisme-léninisme
    Objectifs Révolution prolétarienne
    Statut Inactif
    Fondation
    Date de formation 20 octobre 1970
    Fondé par Renato Curcio
    Alberto Franceschini
    Pays d'origine Drapeau de l'Italie Italie
    Actions
    Mode opératoire Attentats, assassinats, jambisme
    Victimes (morts, blessés) 84 morts, 415 blessés[réf. nécessaire]
    Zone d'opération Italie
    Période d'activité 1970-1988, 1999-2003
    Organisation
    Chefs principaux Mario Moretti, Renato Curcio, Alberto Franceschini
    Financement Banditisme révolutionnaire
    Sanctuaire France
    Groupe relié Sinistra proletaria, Lotta Continua, Potere Operaio, BR-PGPM, BR-PCC, BR-UCC
    Répression
    Considéré comme terroriste par Italie

     

     

     


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    Les troupes coloniales, dites « la Coloniale », étaient un ensemble d'unités militaires françaises stationnées dans les colonies et mises sur pied, à l'origine, pour assurer la défense des ports et des possessions outre-mer autres que l'Afrique du Nord, même si ces troupes sont employées massivement en France métropolitaine et au Maghreb au cours du XXe siècle. Une exposition intitulée Des troupes de la Marine aux troupes coloniales a eu lieu du 12 mai au 10 juin 1951 au Musée national de la Marine à Paris.

     

    Affiche de recrutement pour les troupes coloniales, Seconde Guerre mondiale.

     

     

     

    Création et différentes dénominations

    Le terme Troupes coloniales ou Armée coloniale ou Troupes des colonies françaises a plusieurs sens :

    • Il s'agit d'abord des troupes françaises devant assurer la défense des colonies ;

    Les Troupes coloniales sont apparues en 1900, lorsque l'ensemble des troupes terrestres dépendant du ministère de la Marine, appelées troupes de marine, furent transférées sous les ordres du ministère de la Guerre. Elles disparurent en 1958 lorsque, les colonies ayant acquis leur indépendance, la mission de ces troupes fut redéfinie. Elles reprirent alors le nom de troupes de marine, tout en restant dans l'armée de terre.

    Composition

    Les Troupes coloniales « la Coloniale » qui dépendent d'un seul état-major général, regroupent deux grands types d'unités :

    • les tirailleurs indigènes, hors Afrique du Nord, (tirailleurs sénégalais, tirailleurs malgaches, tirailleurs indochinois) formés de « sujets » français des colonies commandés par des officiers français. Le terme « Tirailleurs sénégalais » est un terme générique donné à toutes les unités d'infanterie recrutés en Afrique noire.

    S'il est parfois utilisé, au sens large, pour désigner les troupes recrutées dans l'ensemble des colonies françaises, et par extension, inclure aussi les troupes d'Afrique (Zouaves, Chasseurs d'Afrique, Spahis, Tirailleurs algériens, marocains et tunisiens, artillerie nord-africaine, légion étrangère et services des affaires indigènes), qui trouvent leur origine dans le corps expéditionnaire de 1830 en Algérie, et qui furent réunies au sein du XIXe corps d'armée en 1873, ces dernières forment un ensemble bien distinct des Troupes coloniales et ne doivent pas être confondues avec elles1.

    Historique

    Les troupes dites « coloniales » ou de « marine » ont été créées en 1622 par le cardinal Richelieu sous le nom de « Compagnies ordinaires de la mer ». Embarquées à bord de navires, elles avaient différentes missions, dont les combats lors d'abordages, et étaient placées sous l'autorité du ministère de la Marine.

    Les conquêtes coloniales ont incité l'État à positionner des troupes à terre, de défense, de commerce, d'occupation, etc. Vers le milieu du XIXe siècle, les combats d'abordages n'existant plus, les troupes de la marine restèrent à terre, à travers le monde.

    Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, la Division Bleue réunit l'infanterie de marine et l'artillerie de marine (« marsouins » et « bigors »), héritiers des Compagnies de la mer. Après la guerre, elles participent à la conquête coloniale. Dès 1885, la Troisième République créé le 3e régiment de tirailleurs tonkinois, formés d'hommes venant d'Indochine.

    En 1900, ces unités de marine quittent le ministère de la Marine et sont prises en charge par le Ministère de la Guerre. De ce fait, les Troupes de la Marine prennent le nom de « Troupe Coloniale » (loi du 7 juillet 1900). Puis, deux décrets datés du 28 décembre 1900 portent organisation, l’un de l’infanterie coloniale, l’autre de l’artillerie coloniale. C'est à ce moment que le corps d'artillerie de la marine devient le 1er régiment d'artillerie coloniale, membre de la 2e division d'infanterie coloniale lors de la Première Guerre mondiale et dissous lors de l'armistice de 1940.

    En 1905, l'effectif de l'armée coloniale stationnée dans la métropole a été arrêté à 2 123 officiers et 26 581 hommes de troupe. L’effectif entretenu aux colonies se monte à 1 743 officiers, 21 516 hommes de troupe européens et 47 868 soldats indigènes2.

    Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

    Première Guerre mondiale

     
    Affiche de la Journée de l'Armée d'Afrique pendant la Première Guerre mondiale.

    En 1914, à la veille de la Grande Guerre, les troupes coloniales comptent 102 bataillons et 39 batteries, dont 36 bataillons et 12 batteries en métropole et 21 bataillons en Afrique du Nord. Dans ce total de 102 bataillons, la « Force Noire » (les troupes issues de l'Afrique noire) représentait le quart. Ces unités étaient réparties en un corps d'armée en métropole et six groupes dans les colonies auxquels il faut ajouter quelques unités en Afrique du Nord. Après le début de la guerre, les troupes coloniales vont s'organiser en deux corps d'armée qui regroupent sept divisions qui vont être engagées sur tous les fronts et en particulier :

    Entre-deux-guerres

    La fin de la Première Guerre mondiale est marquée par une profonde réorganisation des Troupes Coloniales. La pénurie de main d'œuvre due aux pertes effroyables consenties pendant le premier conflit mondial (1 355 000 morts et 3 595 000 blessés), explique en partie cette situation. Un ralentissement marqué du recrutement des jeunes engagés est constaté. De plus les rigueurs budgétaires imposées par l'effort de reconstruction, et l'absence de menace de la part de l'Allemagne vaincue, ont raison d'une grande partie de l'infanterie française. Les Troupes Coloniales voient près de 80 % des régiments qui la composent dissous. Seuls subsistent en tant que régiments blancs, les 3e, 21e, 23e RIC en métropole, les 9e et 11e RIC en Indochine, et le 16e RIC en Chine. Pour pallier cette carence, il est alors décidé d'incorporer des soldats indigènes (Sénégalais, Malgaches et Indochinois). En 1926, sous l'appellation générique de Tirailleurs Sénégalais, sont créés plusieurs unités :

    • 4e, 8e à Toulon,
    • 12e à La Rochelle,
    • 14e à Mont-De-Marsan,
    • 16e à Montauban,
    • 24e régiment de tirailleurs sénégalais (RTS) à Perpignan,
    • 42e à Pamiers et 52e à Carcassone, ces deux derniers régiments deviennent bataillons de Mitrailleurs Malgaches et Indochinois ils seront implantés dans des garnisons du sud de la France.

    Tout comme les unités Nord-Africaines, (Tirailleurs Algériens, Tunisiens, Marocains), les RTS s'avèrent plus économiques et plus dociles, que les unités blanches. C'est ainsi que Perpignan récupère un régiment colonial, le 24e régiment de tirailleurs sénégalais, régiment qui malgré sa nouvelle appellation et sa composition, hérite des traditions et du drapeau aux huit inscriptions de son prédécesseur. La plus grande partie de l'effectif est désormais constituée par des soldats Africains, communément appelés « Tirailleurs sénégalais » ou « soldats indigènes », tous originaires des diverses colonies de l'Afrique Occidentale Française (AOF).Les soldats "Européens", en petit nombre, tiennent les emplois de spécialistes (transmissions, servant d'engins, secrétaires) et sont destinés, en principe, aux pelotons d'élèves-gradés, caporaux et sergents.

    Cette période de réorganisation puis, à partir de la réoccupation de la Rhénanie en mars 1936, de préparation au nouveau conflit mondial qui menace, est vécue dans une atmosphère de recueillement, comme dans tous les corps de l'armée française, et les missions de temps de paix habituelles sont remplies avec entrain. En métropole, séjours annuels à Mont-Louis en Cerdagne et au camp du Larzac, où l'on se rend à pied. Au plan colonial, relèves semestrielles des effectifs indigènes (le séjour des Sénégalais en France était en principe de trois ans), qui rythment l'activité du régiment basée sur l'instruction des contingents des recrues sénégalaises (renouvellement tous les six mois). Bien entendu, le service outre-mer des cadres avait repris régulièrement dès la fin de 1927, ainsi que les exercices de mobilisation, de plus en plus fréquents, avec une participation accrue de cadres de réserve destinés au 24e RTS et au 44e RICMS, son dérivé.

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    Seconde Guerre mondiale

    En 1939, les troupes coloniales forment environ un quart du total des forces françaises. Une bonne partie d'entre elle restent basées dans les colonies. Lors de la Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1945, la France fait appel à son Empire et à ses troupes coloniales, notamment aux régiments de Tirailleurs sénégalais, dont le corps fut créé en 1857 et supprimé dans les années 1960-1964.

    À la veille de la campagne de France qui commence le 10 mai 1940 avec l'offensive allemande à l'Ouest, le nombre total des Sénégalais mobilisés est estimé à 179 000 hommes, et celui des Sénégalais engagés dans les combats en métropole à 40 000 hommes. Les 1re et 6e DIC sont engagées en Argonne. Pendant les combats de la campagne de France, les pertes parmi les Tirailleurs sénégalais sont évaluées à près de 17 000 hommes. Sur officiellement 58 839 morts de l'armée française durant la campagne de France, ces chiffres semblent très surestimés.

    Après la défaite de 1940, les coloniaux participeront à la reconquête, à partir d'Angleterre mais surtout à partir de l'Afrique avec le général Leclerc et sa 2e DB qui compte parmi ses unités le Régiment de marche du Tchad (RMT) et le 3e régiment d'Artillerie Coloniale (3e RAC).

    Les campagnes d'Érythrée, de Crète, de Tripolitaine et de Libye verront s'illustrer les unités de la 1re DFL avec Le 1er régiment d'artillerie coloniale (1er RA), le bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique et différents bataillons de marche.

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    L'après 1945

    • Formations Coloniales en Indochine. Unités actuelles héritières des traditions. La naissance d'une guerre "L'Indochine de 1945 à 1954". Opération en pays Thaï : Na San d'octobre-décembre 1952. Opération Hirondelle. Langson 17 juillet 1953. Seconde offensive Viêt-minh. Diên Biên Phu 30 mars 1954. Puis en Corée, en Algérie ou dans toutes les opérations extérieures de l'après guerre.
    • De 1961 à 2002 théâtres d'opérations des TDM :

    Afghanistan, Albanie, Angola, Cambodge, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Ex-Yougoslavie, Gabon, Golfe, Guinée, Kosovo, Kurdistan, Liban, Mali, Mauritanie, Niger, Nouvelle-Calédonie, Rwanda, Somalie, Tchad, Timor oriental, Tunisie et Zaire.

    Fin des troupes coloniales et recréation des troupes de marine

    En 1967, est créée, au sein de l’Armée de Terre, l’Arme des troupes de marine par la fusion de l’infanterie et de l'artillerie coloniale. Sa mission est de mettre en place rapidement des moyens de défense et d’intervention dans des territoires géographiquement éloignés de la métropole et d'assurer une présence continue des forces françaises dans la France d'outre-mer ainsi que dans certains pays alliés.

    Personnalités ayant servi dans les troupes coloniales

    Décorations

    Le 1er et 2e régiment d'infanterie de marine sont les deux régiments qui portent le plus grand nombre de batailles sur leurs drapeaux (15 chacun). Le Régiment d'infanterie-chars de marine est le régiment le plus décoré de l'armée française.

    Sources et bibliographies

    • Une Histoire Oubliée. Marche Sempre Mai Morirem. Le 24e RTS de Perpignan 1923-1940. Édition Cap-Béar Perpignan avril 2012. 150 pages 110 photos.
    • Soldats de la République Les tirailleurs sénégalais dans la tourmente. France mai-juin 1940. Éditions L'Harmattan. Paris décembre 2010.
    • Ministère de la guerre, Revue des troupes coloniales, Paris, mensuel.
    • Ministère des forces armées ; Ministre de la France d'outre-mer, Tropiques: revue des troupes coloniales, Paris, mensuel.
    • L'Armée d'Afrique, Alger, Éditions Aumeran, mensuel.
    • Ministère de la guerre, Annuaire officiel des troupes coloniales, Paris: Charles-Lavauzelle, annuel.
    • Ancien officier supérieur, Les troupes de la marine et l'armée coloniale devant le pays, L. Baudoin et ce, 1883. En ligne (voir aussi Google books)
    • J L Lewal, Les troupes coloniales, Paris, 1894.
    • Ned Noll, Histoire de l'armée coloniale, Paris: Berger-Levrault, 1896.
    • Ferdinand Burot; Maximilien Albert Henri André Legrand, Les troupes coloniales, Paris, Baillière, 1897-98.
    • Les Troupes de marine 1622-1984, Paris: Charles-Lavauzelle, 1991, (ISBN 2-7025-0316-0) ou (ISBN 978-2-7025-0316-4).
    • CEHD (Centre d'études d'histoire de la défense), Les Troupes de marine dans l’armée de Terre. Un siècle d’histoire (1900-2000), Paris, Lavauzelle, 2001, 444 p., (ISBN 2-7025-0492-2)
    • Serge Saint-Michel & René Le Honzec, Les Bâtisseurs d'empire Histoire Troupes de marine Tome II 1871-1931
    • Fédération française des anciens d'outre-mer et des anciens combattants des troupes de marine (ex-coloniales), Histoire et épopée des troupes coloniales, France: Comité national des traditions des troupes de marine, 1970.
    • Robert Hure, L'Armée d'Afrique: 1830-1962, Paris: Charles-Lavauzelle, 1977.
    • Louis Beausza, La formation de l'armee coloniale, Paris, L. Fournier et cie., 1939.
    • Emmanuel Vallier, Historique des troupes coloniales campagne du Mexique (Extrait de la Revue des troupes coloniales.), Paris, Henri Charles-Lavauzelle, 1908.
    • Historique des troupes coloniales Campagne de Crimée, Paris, H. Charles-Lavauzelle, 1907.
    • Opérations militaires au Tonkin, Paris: H. Charles-Lavauzelle, 1903.
    • Silbermann, soldat, Journal de Marche d'un soldat colonial en Chine, Paris: Henri Charles-Lavauzelle, 1907.
    • Charles A Condamy, Habitations coloniales :extrait de la Revue des Troupes coloniales, Paris, Lavauzelle, 1902.
    • Olivier, capitaine, Les troupes noires de l'Afrique orientale française, Paris, H. Charles-Lavauzelle, 1903.
    • Auguste Paul Albert Duchemin, Les troupes coloniales et la défense des colonies, Paris, R. Chapelot, 1905.
    • Arthur Girault, Principes de colonisation et de législation coloniale, L. Larose et L. Tenin, 1907 and succeeding years. Online and searchable on Google Books.
    • Troupes coloniales. Organisation générale, Paris: H. Charles-Lavauzelle, 1907?
    • Historique des troupes coloniales pendant la guerre 1914-1918 (fronts extérieurs), Paris: Charles-Lavauzelle & Cie., 1931.
    • Historique des Troupes Coloniales pendant la Guerre 1914 - 1918 2, Paris Charles-Lavauzelle & Cie. 1931.
    • Paul Jean Louis Azan, L'armée indigène nord-Africaine, Paris, Charles-Lavauzelle & cie., 1925.
    • Ministère de la guerre., Troupes coloniales. Organisation générale, Paris, Charles-Lavauzelle & cie., 1937.
    • Marcel Vigneras, Rearming the French, Office of the Chief of Military History, Dept. of the Army, 1957
    • Edward L Bimberg, Tricolor over the Sahara the desert battles of the Free French, 1940-1942, Westport, Conn.: Greenwood Press, 2002, (ISBN 0-313-01097-8) ou (ISBN 978-0-313-01097-2).
    • Charles Onana, 1940-1945 : Noirs, Blancs, Beurs : libérateurs de la France, Paris : Duboiris, 2006, (ISBN 2-9522315-1-6) ou (ISBN 978-2-9522315-1-0)
    • Anthony Clayton, France, Soldiers and Africa, London; Washington: Brassey's Defence Publishers, 1988, (ISBN 0-08-034748-7) ou (ISBN 978-0-08-034748-6)
    • Section d'études et d'informations des troupes coloniales, Des troupes de la Marine aux troupes coloniales, exposition, Paris : Musée national de la Marine, 1951

    Notes et références

    1. Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, p. 21
    2. « L'Armée Coloniale Française. (D'après "les Armées du XXe Siècles", journal illustré , 1905) » [archive], sur MARSOUINS, CHACALS et TURCOS (consulté le 15 novembre 2015).

    Articles connexes

     

     





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