Le bal syndical reprend rue de Varenne, ces 16 et 17 mai. Après une rencontre infructueuse entre les membres de l’Intersyndicale le 5 avril dernier, qui avait duré moins d’une heure, les cinq syndicats représentatifs ont retrouvé un à un le chemin de Matignon lors de rencontres bilatérales avec la Première ministre, Elisabeth Borne, et le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
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Par rsfrontieres le 3 Juin 2023 à 12:25
Vertbaudet: victoire pour les grévistes, la fin d’une lutte sociale exemplaire
Les 72 salariées de Verbaudet soutenues par la CGT, en grève pour leurs salaires, ont signé un protocole avec la direction, avec une augmentation de salaire à la clé.
Publié leVendredi 2 juin 2023Stéphane Guérard« Victoire », clame ce vendredi soir la CGT. Les 72 salariées de l’entrepôt logistique de Vertbaudet, à Marquette-lez-Lille (Nord), annoncent la fin de leur grève débuté le 20 mars dernier.
« Le conflit est terminé, le travail reprend », a déclaré à l’AFP Amar Lagha, secrétaire général de la CGT commerce et services. Se félicitant d’une « victoire sans précédent », le cégétiste a confirmé les informations donné un peu plus tôt par
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Par rsfrontieres le 21 Mai 2023 à 09:55
« La bataille des retraites ne cessera jamais »
Il a exhorté mardi la Première ministre à ne pas empêcher le vote du 8 juin visant à abroger la réforme des retraites. Avec ou sans la CGT, le cédétiste souhaite continuer à porter ses propositions devant le gouvernement.
Laurent Berger au siège de la CFDT, à Paris. © ErIc DESSONS/JDDLaurent Berger est dans la dernière ligne droite. Dans un mois, après une décennie de mandat à la tête de la CFDT, il passera la main. Et donc le pilotage de la bataille contre la réforme des retraites, alors que l’intersyndicale prépare une nouvelle mobilisation le 6 juin – peut-être la dernière. D’ici là, il lui reste quelques ultimes bras de fer avec le gouvernement, auquel le secrétaire général tentera d’arracher des conquêtes sociales pour « réparer » un pays bouillant de « colère et ressentiment » depuis la réforme. Un sprint final contre un Président qu’il juge toujours plus « méprisant », à l’inverse d’une Première ministre qu’il a rencontrée mardi et qu’il espère « sincère ».
Votre dernier échange avec Élisabeth Borne, le mois dernier, avait tourné court. Est-ce la grande réconciliation ?
Non. J’ai commencé en disant à Mme Borne qu’il n’y a ni page qui se tourne, ni nouvelle séquence. La colère née de la réforme des retraites est profonde dans le monde du travail, dans les troupes de la CFDT. Nous avons accepté son invitation car, en tant que syndicalistes, nous devons discuter avec les décideurs, comme on le fait dans les entreprises. Mais nous venons avec de fortes exigences pour changer le quotidien des travailleurs. Le compromis sera celui du progrès, pas de la régression sociale. Les mesurettes, c’est non.
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Par rsfrontieres le 19 Mai 2023 à 12:11
Intersyndicale. Frédéric Souillot de FO : « Nous avons prouvé notre solidité »
L’Humanité a interrogé les responsables de l’intersyndicale. Objectif : dresser les perspectives de la mobilisation contre la réforme des retraites. Aujourd’hui, Frédéric Souillot, de Force ouvrière.
Publié leJeudi 18 mai 2023Cyprien BogandaReçu par la première ministre Élisabeth Borne, le numéro un de Force ouvrière (FO) a exigé le retrait de la réforme des retraites. Alors que se profile la journée d’action du 6 juin, il a salué l’union syndicale, mais redoute que le gouvernement d’Emmannuel Macron utilise les outils constitutionnels pour enterrer la proposition de loi du groupe Liot visant à abroger cette réforme.
Qu’avez-vous dit à la première ministre, Élisabeth Borne, lors de votre rencontre ce mardi ?
Nous comptions arriver à cet entretien avec une revendication claire : le retrait de la réforme. Pour l’anecdote, j’avais apporté à la première ministre un de nos badges « retrait », en guise de cadeau d’anniversaire pour sa première année à Matignon : elle l’a pris mais elle ne l’a pas porté ! Le gouvernement a dit partout que nous n’avions pas fait de proposition : c’est faux.
J’ai remis à Élisabeth Borne un document récapitulant
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Par rsfrontieres le 18 Mai 2023 à 10:39
De retour à Matignon, chaque syndicat joue sa partition
Après avoir fait bloc pendant quatre mois en tant qu’intersyndicale, les partenaires sociaux retrouvent leurs particularités lors de rencontres bilatérales organisées par le gouvernement
Le 16 mai 2023, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est reçu par Elisabeth Borne.Sipa PressLes faits -Invités par la Première ministre pour des échanges bilatéraux sans ordre du jour précis, FO et la CFDT ont rencontré la Elisabeth Borne à Matignon le 16 mai, et la CFE-CGC, CFTC et la CGT le 17 mai.
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Par rsfrontieres le 16 Mai 2023 à 11:28
Retraites : invité à Matignon, Berger invitera Borne à « réparer ce qu'elle a abîmé »
Attendu mardi à Matignon, Laurent Berger a prévenu qu'il parlerait « d'abord » des retraites puis demandera à la Première ministre de « réparer » ce qui a été « abîmé » dans le monde du travail.
Par L.L avec AFP
Publié le 16/05/2023 à 09h25Les syndicats sont attendus mardi à Matignon. La CFDT a expliqué qu'elle parlera « d'abord » des retraites puis dira à la Première ministre qu'« il faut réparer » ce qu'elle a « un peu abîmé dans le monde du travail », a déclaré mardi Laurent Berger.
« On va d'abord lui parler des retraites en lui disant qu'il y a un nouveau rendez-vous à l'Assemblée nationale et qu'il faut laisser faire ce rendez-vous », et puis « on lui dira qu'il faut réparer » ce qu'elle a « un peu abîmé dans le monde du travail », a déclaré le numéro un de la CFDT sur France 2.
Le 8 juin, l'Assemblée nationale examinera une proposition de loi du groupe Liot visant l'abrogation de la réforme des retraites. Les syndicats appellent à une nouvelle journée de grève, la 14e, deux jours auparavant.
Une baisse des impôts « extrêmement floue »
Interrogé sur l'interview d'Emmanuel Macron lundi soir sur TF1 et ses promesses de baisses d'impôts pour les ménages d'ici 2027, Laurent Berger a indiqué qu'il « n'applaudi[ssait] pas ». « Une baisse des impôts, ça ne fait pas une politique sociale, ça ne fait pas une augmentation des salaires, ça ne fait pas une amélioration des conditions de travail », a-t-il dit, soulignant que ces baisses étaient par ailleurs « extrêmement floues ».Et « comment va-t-on financer l'éducation, l'hôpital public, la transition écologique ? C'est une baisse des impôts qui est une réponse à la classe moyenne dont on ne sait pas exactement ce qu'elle est, il n'y a aucune précision, a ajouté Laurent Berger. C'est une forme de paresse à pas vouloir regarder autrement la politique fiscale de notre pays », a ajouté le dirigeant syndical, qui quittera ses fonctions fin juin.
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Par rsfrontieres le 14 Mai 2023 à 09:54
Qui est vraiment Sophie Binet de la CGT ? Ces années à l’Unef et au PS racontées par ses camarades de l’époque
La secrétaire générale de la CGT a milité pendant près d’une dizaine d’années dans le principal syndicat étudiant de gauche, dont elle est devenue vice-présidente. Elle s’est ensuite brièvement engagée au Parti socialiste, avant de claquer la porte, en désaccord avec la politique de François Hollande.
Avant d'intégrer les instances dirigeantes de la CGT, Sophie Binet a milité à l'Unef puis au PS. REUTERS / © STEPHANE MAHE / REUTERSNicolas Sarkozy ne s’attendait sans doute pas à être coupé. Le 16 janvier 2008, le chef de l’État rencontre cinq organisations étudiantes pour faire le tour des dossiers en cours. La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, alors vice-présidente de l’Unef, participe à ce petit-déjeuner. « Il explique qu’il n’y a pas de problème de précarité étudiante car les étudiants peuvent travailler pour financer leurs études, raconte au JDD Sophie Binet. Je l’ai interrompu en lui disant que ce n’est pas le cas et qu’il faut augmenter le montant des bourses. Il est resté stupéfait par cette outrecuidance. »
La dirigeante de la CGT est connue pour ne pas avoir la langue dans sa poche. « On se moquait un peu de son absence de surmoi », se souvient Benjamin Vételé, ancien vice-président de l’Unef (2005-2007), désormais adjoint au maire de Blois et conseiller départemental (PS). « Elle ne se dégonfle jamais, quel que soit son interlocuteur », témoigne Karl Stoeckel, ancien dirigeant du syndicat lycéen UNL (2005-2007) et ex-membre du Bureau national de l’Unef. « Son franc-parler m’a toujours frappé. Elle ne fait pas de détour », constate aussi Léa Filoche, la coordinatrice générale de Génération.s et adjointe à la maire de Paris, qui est issue de l’Unef-ID, proche du PS.
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