• Cancer du sein: Une enquête ouverte sur les médicaments contenant du docétaxel après des décès

    SANTE Le docétaxel, qui représente plus de 50% du marché, est le médicament utilisé par les centres de lutte contre le cancer...

     

    Illustration d'une patiente souffrant d'un cancer du sein à l'Institut Curie.

    Illustration d'une patiente souffrant d'un cancer du sein à l'Institut Curie. - Institut Curie

    20 Minutes avec AFP

    Une enquête de pharmacovigilance a été ouverte en septembre sur les médicaments contenant du docétaxel à la suite du décès de trois femmes soignées pour un cancer du sein, a annoncé mercredi l’ANSM dans un communiqué.

    Cette enquête « est en cours de finalisation » et sera présentée le 28 mars à un comité technique de l’agence, qui ne recommande pas l’arrêt des médicaments contenant cette molécule. « Aucune recommandation n’est formulée à date en l’absence d’éléments complémentaires d’investigation permettant d’évaluer le rapport bénéfice/risque dans le cadre du traitement du cancer du sein », écrit l’ANSM dans un courrier adressé aux professionnels de santé.

    Le paclitaxel, « une alternative dans certaines situations »

    « Il faut faire l’évaluation du bénéfice/risque si on décide de supprimer le docétaxel du marché, de le suspendre. C’est en cours d’être examiné », a déclaré à l’AFP le directeur général de l’ANSM, Dominique Martin.

    Les analyses déjà menées « ont montré qu’il n’y aurait pas de problématique qui serait liée au fait que le générique serait différent du princeps (médicament initialement commercialisé sous une marque), dans sa concentration ou autre chose. Il n’y a pas de différence, il est tout à fait dans les normes », a-t-il ajouté.

    L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé souligne toutefois qu’une autre molécule, le paclitaxel, « peut constituer une alternative dans certaines situations ». Deux autres décès de patientes ont été signalés depuis l’ouverture de l’enquête, précise l’agence.

    Des femmes âgées de 46 à 73 ans atteintes d’un cancer du sein

    Six femmes traitées par docétaxel ont été victimes d'« entérocolites » - inflammation simultanée des muqueuses de l’intestin grêle et du côlon -, et cinq d’entre elles sont décédées, indique l’ANSM. Les six cas concernaient des femmes âgées de 46 à 73 ans atteintes d’un cancer du sein, précise-t-elle.

    Le docétaxel est autorisé dans le traitement des cancers du sein, du poumon, de la prostate, du cancer gastrique et des voies aéro-digestives supérieures, indique l’agence. Selon l’ANSM, le docétaxel représente plus de 50 % du marché et il est le médicament utilisé par les centres de lutte contre le cancer.

    Le cancer du sein, le plus fréquent chez la femme, avec environ 50.000 nouveaux cas invasifs par an en France, peut être guéri dans 9 cas sur 10 lorsqu’il est dépisté à un stade précoce. Il cause malgré tout près de 12.000 décès par an en France, selon Santé Publique France.

     

     


  • Affaire Théo: Heurts entre policiers et manifestant à Paris, débordements à Rouen

    MANIFESTATION Des manifestants cagoulés ou masqués, ont mis le feu à des poubelles et jeté des projectiles contre les policiers, qui ont répliqué avec des tirs nourris de gaz lacrymogènes...

     

    Des centaines de manifestants se sont rassemblés dans le Nord de Paris pour dénoncer les violences policières

    Des centaines de manifestants se sont rassemblés dans le Nord de Paris pour dénoncer les violences policières - GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

    20 Minutes avec AFP

    Quelques centaines de manifestants se sont rassemblés de manière « spontanée » ce mercredi en fin de journée dans le nord de Paris pour dénoncer les violences policières en lien avec l'« affaire Théo », donnant lieu à des quelques heurts avec les forces de l’ordre et des dégradations, selon des journalistes de l’AFP et du Parisien. A Rouen, 21 manifestants ont été interpellés dans le même contexte.

    Sous le métro aérien Barbès, étroitement quadrillés par les forces de l’ordre et débordant sur la chaussée, ces manifestants, parmi lesquels de nombreux militants antifascistes et anarchistes, ont allumé quelques fumigènes et brûlé des détritus.

    « Face à la violence policière, soyons ingouvernables »

    Quelques-uns, cagoulés ou masqués, ont mis le feu à des poubelles, jeté quelques bouteilles et d’autres projectiles contre les policiers, qui ont répliqué en chargeant les manifestants et en effectuant des tirs nourris de gaz lacrymogènes.

    Un homme hissait une pancarte « violences policières : fin de l’impunité » et une banderole proclamait : « Face à la violence policière, soyons ingouvernables ».

    >> A lire aussi : Anne Roumanoff, Patrick Bruel et d'autres artistes dénoncent les violences policières

    En scandant par intermittence « tout le monde déteste la police » ou « la police est raciste », des groupes ont tenté à plusieurs reprises de quitter le carrefour Barbès pour partir en cortège, avant d’être refoulés au moyen de lacrymogènes.

    « Déchaînement de violence »

    Peu après 20 h, le calme était revenu et le rassemblement s’était dispersé. Après la dispersion, une quinzaine de personnes ont cassé plusieurs abribus un peu plus loin, dans l’est parisien, a-t-on appris auprès d’une source policière.

    Selon Le Parisien, plusieurs dizaines de jeunes gens cagoulés ont ensuite semé la panique du côté de République, entre le Cirque d’hiver et le quartier du Marais, « menaçant les consommateurs aux terrasses de bistrots et brisant des vitrines, notamment dans la rue de Turenne ». Les témoins cités par le journal évoquent un « déchaînement de violence ».

    A Rouen, la manifestation de quelque 150 personnes a donné lieu à des débordements, se traduisant par deux blessés légers et 21 interpellations, selon la préfecture. «Assez rapidement, un groupe d'environ 70 irréductibles ont commencé à commettre des dégradations», a déclaré à l'AFP son secrétaire général Yvan Cordier. Des vitrines ont été brisées et de nombreuses poubelles incendiées.

    A Rennes, quelque 120 manifestants ont défilé dans le centre en fin d’après-midi, ainsi que quelques dizaines à Toulouse sans incident. A Lille, une partie des 500 manifestants a prolongé le défilé en retournant dans des ruelles où ils ont provoqué quelques dégâts. Une jeune fille a été interpellée.

     

     


  • Mayenne: Soixante chevaux «dans un état lamentable» saisis par 30 millions d'amis

    MALTRAITANCE Une semaine après la découverte d'une quinzaine de cadavres de chevaux dans un élevage, le reste des animaux a été sauvé...

     

    Illustration chevaux

     

    Illustration chevaux - FEDERICO GAMBARINI / DPA / AFP

    20 Minutes avec AFP

    Ils étaient dans un état de santé préoccupant. Soixante chevaux victimes de maltraitance ont été saisis par 30 millions d’amis dans un élevage à Jublains, en Mayenne. « A la demande de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, nous avons saisi ces animaux qui étaient dans un état lamentable », a expliqué Reha Hutin, présidente de la fondation qui milite pour la défense et la protection des animaux.

    Déjà une intervention la semaine dernière

    Une première opération avait déjà eu lieu la semaine dernière avec la saisie de 26 chevaux en présence de la gendarmerie. La présidente de 30 millions d’amis indique avoir retrouvé « 15 chevaux décédés dans le pré » à son arrivée. « Les autres chevaux, dont des étalons, étaient dans un état de maigreur atroce, sans nourriture », précise Reha Hutin qui affirme que l’éleveur est un « récidiviste ». Ils avaient péri par manque de nourriture, et surtout d’eau.

    Les chevaux seront répartis dans différents établissements gérés par 30 millions d’amis. L’association a porté plainte contre le propriétaire des chevaux pour « abandon ».

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Chicago: Un petit garçon de deux ans tué par balle en direct sur Facebook Live

    ETATS-UNIS Un homme a aussi été tué et une femme enceinte blessée dans l'attaque, filmée par l'une des victimes...

    Capture d'écran d'une vidéo Facebook Live tournée par l'une des victimes.

     

    Capture d'écran d'une vidéo Facebook Live tournée par l'une des victimes. - Youtube

    M.C. avec AFP

    Un double meurtre en direct sur internet, dernier épisode sanglant d’une spirale de la violence particulièrement inquiétante à Chicago. La police de la ville cherchait mercredi le tueur d’un bébé de deux ans et d’un homme de 26 ans, tous deux abattus d’une balle dans la tête, une scène diffusée sur Facebook Live qui a choqué l’Amérique.

    Le garçonnet, Lavontay White, se trouvait mardi à l’arrière d’une berline rouge en compagnie d’une tante de 20 ans, enceinte, et d’un homme. Ce dernier était la cible de ce règlement de compte lié à une guerre de gangs, a expliqué la police mercredi, précisant être à la recherche d’un tireur.

    « A un moment, cela doit s’arrêter »

    La jeune tante filmait l’escapade et la diffusait sur Facebook Live quand la voiture a été criblée de balles, dont une s’est logée dans la tête du bébé et une autre dans celle du jeune homme. Sur les images, on voit la jeune femme - blessée à l’abdomen - crier et s’enfuir du véhicule sous les tirs qui s’enchaînent, avant de s’engouffrer dans une ruelle de Chicago, qui a tristement redonné sens ces derniers mois à sa réputation de capitale du crime. La jeune femme et son bébé serait dans un état stable, rapporte le Chicago Tribune.

    « A un moment, cela doit s’arrêter », a déclaré, las, le chef de la police locale, Eddie Johnson. « Nos enfants ne devraient pas continuer de payer le prix de notre incapacité à tenir pour responsables de leurs actes les récidivistes » qui se servent d’armes à feu, a-t-il déploré mardi. « J’en ai assez, et je sais que Chicago en a assez » également.

    750 meurtres et 3.500 fusillades à Chicago en 2016

    Des incidents semblables se sont multipliés récemment, précise la police, qui a affirmé mercredi avoir inculpé un garçon de 19 ans, membre d’un gang, pour le meurtre samedi dernier d’une fillette de 11 ans.

    >> A lire aussi : Week-end de Noël sanglant à Chicago après des règlements de compte

    La violence par arme à feu et les homicides ont atteint l’année dernière des proportions telles que Donald Trump, à peine arrivé à la Maison Blanche il y a trois semaines, avait menacé d'« envoyer les Feds » (la police fédérale) si la ville n’endiguait pas le « carnage » en cours. Avec 750 meurtres et quelque 3.500 fusillades, Chicago avait renoué en 2016 avec des niveaux de violences plus observés depuis deux décennies.

     


  • Facebook lance une app vidéo pour la télé

    WEB Le réseau social veut concurrencer YouTube, et, potentiellement, Netflix et CNN...

    Mark Zuckerberg, patron de Facebook, le 30 avril 2014 à San Francisco.

     

    Mark Zuckerberg, patron de Facebook, le 30 avril 2014 à San Francisco. - Ben Margot/AP/SIPA

    20 Minutes avec AFP

    Facebook produira-t-il un jour ses propres séries télé, comme Netflix et Amazon? L'entreprise a fait un pas dans cette direction, mardi, avec l'annonce du lancement d'une nouvelle application pour regarder des vidéos sur un téléviseur. Par ailleurs, le réseau passe aux vidéos en autoplay avec le son sur smartphone.

    L'app sera disponible «bientôt» et compatible avec les boîtiers Fire TV d'Amazon et Apple TV, qui permettent de regarder des contenus en streaming sur un téléviseur, ainsi que sur les télévisions connectées de Samsung, précise le réseau social. D'autres plateformes devraient suivre prochainement.

    Elle permettra au départ simplement de regarder plus facilement des vidéos publiées par les contacts de l'utilisateur sur Facebook ou sur les pages qu'il suit, ainsi que les vidéos en direct les plus populaires sur le réseau, ce qui pourrait permettre à Facebook de concurrencer les chaînes d'informations.

    Des contenus maison?

    Cela pourrait toutefois être un petit pas vers un plan plus ambitieux évoqué par certains médias et visant à faire à terme de Facebook un concurrent sérieux pour YouTube (la plateforme de vidéo en ligne de Google/Alphabet), voire Netflix, et d'ainsi récupérer une part du lucratif marché de la publicité télévisée. Même Apple s'est récemment lancé sur le front des productions vidéos.

    Facebook a beaucoup investi dans la vidéo ces dernières années, et son patron-fondateur, Mark Zuckerberg, a de nouveau insisté sur son caractère prioritaire lors de la présentation des derniers résultats trimestriels du groupe début février. Il a assuré y voir «une méga tendance du même ordre (d'importance) que le mobile», qui a servi de locomotive au groupe ces dernières années.

     


  • Alstom: Finalement, les TGV commandés pour sauver l'usine de Belfort circuleront sur des lignes grande vitesse

    ECONOMIE La commande des 15 TGV par l'Etat avait été annoncée en octobre pour sauver le site de Belfort menacé de fin de production...

    Alstom: Finalement, les TGV commandés pour sauver l'usine de Belfort circuleront sur des lignes grande vitesse

    Alstom: Finalement, les TGV commandés pour sauver l'usine de Belfort circuleront sur des lignes grande vitesse - M.LIBERT / 20 MINUTES

    A.I. avec AFP

    Il était initialement prévu de les faire circuler sur des lignes classiques, entre Bordeaux et Marseille notamment. Finalement, la SNCF reconnaît que ce choix était « peu cohérent » et fait marche arrière : les 15 TGV, commandés pour sauver l’usine Alstom de Belfort menacée de fin de production, circuleront sur l’axe TGV Atlantique, a indiqué un porte-parole de la SNCF.

    >> A lire aussi: Le gouvernement a-t-il vraiment sauvé le site de Belfort ?

    Selon ce nouveau scénario, l’opérateur ferroviaire devrait débourser entre 470 et 480 millions d’euros, pour acquérir ces 15 rames de TGV, qu’elle va « affecter au réseau Atlantique » et non sur « des lignes normales ». Au départ, l’Etat devait lui rembourser le montant de cette commande, c’est finalement la SNCF qui payera. La commande, avant d’être officiellement passée, doit être validée par le conseil d’administration de SNCF Mobilités le 23 février.

    Des économies à la clé pour la SNCF

    Malgré cette somme, la SNCF explique que cette commande lui permettra d’économiser les 150 millions d’euros prévus pour rénover 24 vieilles rames TGV, dont « certaines ont quasiment 35 ans ».

    « C’est finalement une opération qui est profitable, et une solution en tout cas qui est bien meilleure que la solution antérieure qui avait été envisagée, qui était peu cohérente et coûteuse », souligne encore la SNCF.

    >> A lire aussi: Entre colère et abattement, Belfort n'arrive pas à s'imaginer sans Alstom